6Plan_actions_strategiques_Ukraina (1) - tempus

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Document 12 – 2
Date de rénovation: 6 .02.2013
Le plan stratégique régional pour
l’Ukraine
Activité 122
Etablissement d’enseignement supérieur républicain
« Université d’ingénierie pédagogique de Crimée »

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Sommaire
Introduction
1.
Note explicative
3
2.
Objectifs du projet
10
3.
Liste des organismes-partenaires de la région et répartition des
fonctions
12
4.
Effectif du comité régional du pilotage
14
5.
Liste des activités déstinée à effectuer les objectifs du projet
Annexes
Annexe 1 Liste des 20 analystes
16

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1. Note explicative
Pour Ukraine, au niveau national, il est très actuel le probème de la gestion des
processus de migration dont l’intensité à considérablement augmenté depuis les
derniers 20 ans, c’est pourquoi il demande des decisions adéquats politiques,
juridiques et sociaux. Selon les donnés du Programme du développement de l’ONU,
l’Ukraine occupe la quatrième place dans le monde entier pour le nombre des
migrants. L'Institut national des recherches stratégiques d'Ukraine a précédément
annoncé que pendant les dernières années parmis les migrants illégaux le taux des
originaires des pays de CEI – de la Moldavie et de la Géorgie, ainsi que des citoyens
russes de la Tchétchénie a beaucoup augmenté. Egalement, les immigrants des pays
de l'Asie Sud-Est, du Proche et Moyen Orient et de l’Afrique viennent aussi en
Ukraine, comme les citoyens des pays de CEI qui utilisent le territoire de l’Ukraine
pour le transit vers les pays de l’Union Européen.
Selon les données du Centre Razoumkov les autorités ukrainiennes n'ont pas
d’approche stratégique aux questions de migration et tous les processus dans ce
domaine se produisent spontanément. Les immigrants continuent à arriver par la
frontière de l’Est, pourtant ils sont retenus aux frontières Est du pays. Ainsi, depuis
le moment quand les conditions de détention sont devenus plus sévères, plus de
500.000 immigrants se trouvent dans la situation incertaine. L’organisation
internationale pour la défense des droits de l’homme (Amnesty lnternational) affirme
que dans les pays de l'espace post-soviétique les immigrants sont souvent soummis
aux diverses préssions et n’ont pas souvent d’une aide adéquate (sociale, humanitaire,
juridique).
Ainsi, reste actuelle la menace de l'assimilation culturelle des migrants, ce problème
a été révélé à plusieures reprises aux niveaux national et international. Par exemple,
l'Ukraine en concert avec la Russie, a ratifié la Convention Européenne sur le statut

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juridique des immigrants travailleurs. La Convention sur le statut juridique des
migrants travailleurs des pays de la CEI, qui n'est pas encore en vigueur, reste un
document stratégique.
Dans ce contexte, des volontaires sociaux ont fait la conclusion que la question de
l'intégration des immigrants doit être envisagée au plan générale qui comprendra
toutes les conséquences psychologiques et sociaux possibles qui résultent
d’interaction des personnes appartenant aux différentes cultures (religion, valeur,
normes de conduite) dans le cadre de la communauté multiculturelle unique. En
général, en Ukraine, l’attitude aux migrants exterieurs peut être caractérisée comme
tolérante et indifférente (ce qui témoigne les résultats des recherches sociologiques
des dernières années ainsi que les observations des experts étrangers indépendants
(par exemple, de l’ECRE).
En Ukraine, il y a trois régions importantes qui accueillent des migrants: Donbass,
Sud de l’ Ukraine (régions de Kherson, Nikolaev, Odessa), République Autonome de
Crimée.
Donbass accueille principallement de différentes catégories des migrants issus des
pays de la CEI - des réfugiés des zones d’action militaire ou, en autre terminologie,
"personnes déplacées en dehors du pays" (Haut-Karabakh, Arménie, Azerbaïdjan,
Géorgie, Tchétchénie, autres régions du Caucase du Nord), et les Turcs meskhètes.
Le Sud de l'Ukraine a accueilli les immigrés de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan, les
réfugiés de la Transnistrie, les Allemands ethniques du Tadjikistan, du Kirghizistan,
du Kazakhstan, les Turcs meskhètes. Parmi eux, il y a des personnes ayant
objectivement le droit de réclamer le statut des réfugiés et des personnes déplacées de
force, les personnes considérées comme déportés auparavant sur le principe de
nationalité et les personnes déplacées en dehors du pays.
En Crimée arrivent principalement les Tatars de Crimée déplacées de force
auparavant mais aussi les Arméniens, les Bulgares, les Grecs et les Allemands. Dans
chaque de ces régions accueillant des migrants il y a ses particularités mais, en
générale, l'ambiance dans ces regions peut être caracterisée comme tolérante.

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Pourtant, dans l'avenir, la situation peut changer en vertu de la concurrence sociale
des groupes des migrants arrivants et de la distance culturelle entre ceux qui y
habitent depuis longtemps et les nouveaux arrivants. Ainsi, le problème de la
xénophobie ou même de l'hostilité peut surgir comme une surprise désagréable pour
la société et, surtout, pour les organes publiques.
C’est pourquoi dans les régions accueillant un grand nombre des migrants, les
résidents locaux, eux aussi, ont besoin de l’aide et de l’adaptation. Ils doivent être
prêts aux nouvelles conditions de vie dans laquelle seront très importants les relations
de bon voisinage avec des migrants, l’attitude tolérante envers leurs culture, langue et
traditions.
Le caractère systémique du problème discuté ne trouve pas encore une bonne
compréhension dans la société ukrainienne et principalement n’a pas de conception
adéquate et de mécanisme pratique de sa décision. Cela résulte de ce qu’en Ukraine il
n’y a pas de vision généralisée et complexe de tous les types de processus de
migration ayant lieu sur son territoire. Il s'ensuit qu'en Ukraine il n'y a pas de
programme d'État adéquat bâti sur la conception pratique unique des processus de
migration, qui tient compte de la migration intérieure et extérieure, de l'immigration
et de l'émigration, ainsi que du caractère des processus démographiques dans le pays.
Au niveau des structures publiques, chaque département agit sur la base de ses
propres intérêts, de ses idées sur les processus en cours, n’ayant pas d’une vision
globale des processus de migration.
L’aide psychologique aux migrants et aux réfugiés sur le territoire des pays de CEI
doit avoir le caractère systémique, c’est pourquoi l’élaboration des pratiques
psychologiques et sociales de l’aide a besoin des efforts communs pas seulement à
l’intérieur du pays mais aussi en partenariat avec d'autres pays impliqués dans le
processus de la migration. Pour garantir la protection de dignité humaine et de la
santé, il est nécessaire de créer les postes de travail et de donner le soutien
psychologique aux migrants.
Malgré les efforts des politiques et des établissements responsables de l’accueil -