marques d’une entreprise. Ils constituent également un risque en raison des différences en termes de lois, de
langues, d’objectifs managériaux et de systèmes d’approvisionnement.
Les clients sont rares, pas les produits : c’est donc la demande qui pose un problème majeur et non pas
l’offre. La plupart des biens et services ne sont pas assez différenciés ce qui entraîne une forte concurrence
par les prix («tarifications « féroces ») et des défaillances commerciales de plus en plus nombreuses.
Internet, la technologie et la globalisation sont réunis pour créer une nouvelle économie non plus basée sur la
gestion d’industries de production mais sur la gestion de l’information et des industries de l’information.
Auparavant l’entreprise était le chasseur à la recherche de clients. Désormais c’est le consommateur qui est
devenu le chasseur. Les entreprises doivent donc acquérir de nouveaux schémas de réflexion et de nouvelles
compétences. Le modèle du marketing classique a besoin d’être adapté au futur. Du traditionnel « produire
et vendre », il faut passer au « percevoir et répondre ». Le marketing est orienté vers la gestion de la
relation client.
Les managers doivent à la fois gérer de façon optimale les ressources du coté approvisionnement et la
personnalisation du coté de la demande et cesser de se concentrer sur leur portefeuille de produits pour se
préoccuper de leur portefeuille de clients.
Le marketing en mouvement présente un nouveau cadre permettant de conduire la stratégie et les opérations
marketing. Marketing et vente seront remplacés par le « marketing holistique ».
Trois types de management sont à considérer : management de la demande, de la ressource, et du réseau.
L’entreprise mène ses activités sur quatre plate-formes : les offres commerciales, les activités marketing,
l’architecture de l’entreprise et le système opérationnel.
Ce livre a pour objectif d’aider les entreprises :
• A identifier les nouvelles opportunités de valeur afin de renouveler leurs marchés
• A créer efficacement les nouvelles offres les plus prometteuses possibles en termes de valeur.
• A utiliser leurs capacités et leur infrastructure pour délivrer efficacement les nouvelles offres de
valeur.
La première partie (chapitres 1 et 2) est intitulée « redéfinir le marketing pour l’économie
numérique ».
Dans le premier chapitre « Le marketing de positionnement comme guide de l’économie numérique »,
les auteurs définissent l’ancienne et la nouvelle économie (ou « économie numérique »). Ils expliquent,
notamment , que l’économie numérique repose sur plusieurs changements :
• D’une asymétrie de l’information vers une démocratisation de l’information ;
• de biens pour les élites vers des biens pour chacun ;
• d’un schéma « produire et vendre » vers un schéma « percevoir et répondre » ;
• d’une économie locale vers une économie globale ;
• d’une économie de revenus en baisse vers une économie de revenus croissants ;
• de la possession d’actifs vers l’obtention d’un accès à une offre ;
• d’un gouvernement d’entreprise vers un gouvernement de marché ;
• de marchés de masse vers des marchés de l’individu ;
• du juste à temps au temps réel.
Ces nombreux changements font acquérir de nouvelles capacités aux consommateurs et aux entreprises :
• Consommateur : accroissement substantiel du pouvoir d’acheteur lié à la plus grande variété de biens
et services disponibles, masse d’informations sur tout, habileté accrue à interagir avec les vendeurs
pour le passage et la réception de commandes, moyens démultipliés de converser avec d’autres
acheteurs et de comparer leurs appréciations...
• Entreprise : augmentation considérable de la documentation et accès à de nouvelles opportunités
commerciales grâce à une portée géographique étendue, dialogue facilité avec les clients et les
prospects, transactions plus rapides, personnalisation des offres, amélioration des achats, du
recrutement, de la formation, de la communication interne et externe…
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