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PerspectivesPsy •Volume 47• Nº2•avril-juin 2008p. 109-112
Jean-LouisLang,
un parcours exemplaire en
psychiatrie infanto-juvénile
Anexemplary course in
child psychiatry
BernardVOIZOT*
*Psychiatre,
Psychanalyste,
53boulevardSaint-
Jacques,75014 Paris,
France.
bernard.v oizot@
w anadoo.fr
HH oo mm mm aa gg ee
Pendantl’occupation,Jean-Louis
Lang fut externe deshôpitauxde
Parisà20ans,engavolontaire
ensuite,il passalinternatdeshôpi-
tauxpsychiatriquesde la Seine en
1949.Chef decliniquedeGeorge
Heuyeràla Salpêtrre il restaensuiteattacà
la consultationpuisaulaboratoiredepsychothé-
rapie de la cliniquedepsychiatrie infantile.
De1950à1966,Jean-LouisLang occupale
postedeconseiller techniquede lassociation
régionale desauvegardede lenfancede lado-
lescence(ARSEA) quidevintensuite le CREAI,
centrerégionaldeParis pour lenfance etlado-
lescence inadaptée.Ilcréa dabordle CMPP
LouisGrenaudier,rueGrenaudieràParis14 e ,
puisen 1964,avecColetteHersent,lExternat
Médico-pédagogiquedeJouy-en-Josas qui fut
ensuitecomptéparlhôpitalde jour. Au
momentde lamise en placede lasectorisation
depsychiatrie infanto-juvénile,il fut nommé
responsable du secteur 14Equiassociaitles
institutionsde jour etla consultation médico-
psychologiquedeVélizy.
Sa participationàlarédactiondes textes régle-
mentantle fonctionnementdesétablissements
la conduitàmaintenirlaprésenced’unpointde
vuepsychiatriquedynamiquedansde nom-
breusescommissionsdagrémentetdecon-
seiller techniqueau planrégional.
Parallèlementà cetteactivitéclinique etinstitu-
tionnelle,Jean-LouisLang fut professeur asso-
cpuisdirecteur derecherche àlUER des sci-
enceshumainescliniquesdeParisVII.Son
souhaitdevoir seconstituerdeséquipes
pluridisciplinairesla amené àenseigneràlé-
cole des psychologues praticiens,aucentrede
formationdeséducateurs spécialisésetdes
écolesdeservicesocial.
Soucieuxdeconfronterla cliniquede lÉcole
françaisedepsychiatrie infanto-juvénile àlap-
port descollèguesétrangers,Jean-LouisLang se
rendit pour unpremiervoyage détudeauxPays-
Basen 1953. Ilput ainsi élaborerles premiers
textesministériels organisantle fonctionnement
desinstitutions pour enfants inadaptés. Sesliens
avecleséquipes québécoisesluipermirentaussi
dappréhenderla dimensionsociale du travail
qui étaiteffectuédansla communauté.Il est
resté longtemps engadansles relationsavec
les soctés scientifiquesdesautres paysen par-
ticulieràl’occasiondescongrèsinternationaux.
Leschoix
Comme de nombreuxautrescollègues quiont
influencé le développementde lapsychiatrie
infanto-juvénile en France,Jean-LouisLang a
constamment référésa cliniqueàlapsychanalyse.
Dautres pourrontdécrirecequ’il apu apporterà
lavie de lAssociationPsychanalytiquedeFrance
etauxgroupes scientifiques s’attachantàpro-
mouvoirlapsychanalysede lenfant. Ayantfaitle
choixdassocier une pratique institutionnelle
auprèsdesenfants déficients mentauxet psycho-
tiquesavecle métierdepsychanalyste,il amain-
tenu sonsoucide latransmissionauprèsdetous
Article available at http://www.perspectives-psy.org or http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2008472109
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ceuxavecqui il atravaillé etdeceuxquiont suivi
son enseignement universitaire.
Choisirderelierlaréflexion institutionnelle àla
pratiquepsychanalytique la conduitàtoujours
penserlesmodalitésdanalysedufonctionnement
ducadre institutionnel.Donnerdesontemps pour
lescommissionsadministrativesétaitaussiun
engagementfort danslaprisedes responsabilités
concernantlévolutiondu secteur dico-social.
Ilyrencontranombredecollègues,depéda-
gogues spécialisésdirecteurs détablissement,
responsablesadministratifsetdes politiques. Au
moment où se mettaienten place lesinstitutionset
les réglementations,la dynamiquedecréationpri-
maitmême si les obstaclesétaientnombreux.La
compréhensiondetout cequisous-tendaitcette
démarche doitêtretransmiseànos collèguesles
plus jeunes pour quecetteculturedu rapport que
le clinicien peut entreteniraveclesautorités
administrativeset réglementaires permette la
poursuitedudéveloppementde lapsychiatrie
infanto-juvénile.Ils’est efforcéderésumerles
principauxaspects desa démarche dansle livre
«Psychanalyse etinstitutions pour enfants »
auquel jaiparticipé[1].
Laréflexionclinique
et psychopathologique
Jean-LouisLang s’est efforcédetransmettre les
référencesdesa cliniquedans plusieurs
ouvragesen particulier:«Auxfrontresde la
psychose infantile »[2], «Introductionàlapsy-
chopathologie infantile »[3]et«Psycho-
pathologie psychanalytiquede lenfant»[4].
Dansle cadredecetteprésentation,je me centr-
eraisurtout sur lesaspects quisont présents
dansle livrePsychopathologie psychanaly-
tiquede lenfant” [4].
Danscet ouvrage [4], il asouhaitédécrire la
constitutiondestructuresnouvellesdansle
cadredudéveloppementdu sujet. Il ne s’agit pas
detrouverdabordune causeà cequi est
observé maisdese laisser porter parle mouve-
mentde larencontreavecsesmoments desur-
prise etdecomprendrecequisedéroule.Pour
Jean-LouisLang,lapsychopathologie concerne
larencontreavecune personne,un enfantmais
aussison environnement.
Lapsychopathologie s’appuie sur une classifi-
cation,maiselle s’efforcededécrireunabord
psychodynamique.Celas’opposecompte-
mentàlétiquetage desyndromesdontla décou-
verte impliquerait untraitement spécifique.Par
ailleurs,ceuxquisimplifientle rapport de l’or-
ganisation mentale àune dialectiquedu type:
désir-interdit,hallucinationdesatisfaction-réal-
ité,connaissentlesdifrentesformesdeces
rapports dialectiquesdansleur genèse,dansleur
fixitéou dansleur devenir.
Lapsychopathologie infantile est concernée par
le développementde lenfant. Or,lanotionde
mise en latence est insuffisamment prise en
compte.Établirle rapport entre lapsy-
chopathologie etle développementconstitue
une démarche complexecarle développement
est plurifactoriel.Il est importantderappeler
qu’une vuesimplisteducomportement rap-
portésimplementàune procédurecognitivedu
fonctionnementcérébralcourt-circuite lesfonc-
tionnements secondarisés,lesfonctionnements
complexifiants etlaatoirepuisqu’il s’agit
d’un mouvementdedésirimprévu.
Dansla conceptionpsychanalytiquedu
développement,lenfantnest pas un modèle.
Linfantile est un modede fonctionnement qui
existe,et quisetrouveréorganiséparle rapport
aumondeextérieur,le changementcorporel,
physique etmental.Jean-LouisLang montre
que nous pouvonsapprofondircertainsconcepts
eten particulierlanotiondeconcept limite etla
dimensionde laprès-coup. En effet,il insiste
sur la dimensionconflictuelle et sur la com-
préhensiondufonctionnementmentaldans son
rapport àlextérieur,dans sonrapport avecsoi et
avecles trois perspectivesfreudiennes:
dynamique,topique etéconomique.
Une partie de laréflexiondeJean-LouisLang a
portésur len-deçà de lavrose infantile.La
vrose infantile est une névroseactuelle etla
seconde,lavrosede lenfant,marqueraitla-
choppementdes processus de névrotisationau
cours dudéveloppementlibidinal.Ainsi,les
conflits archaïquesetlŒdipeseraientl’occa-
sion et,parailleurs,la causedumaintien d’une
dynamiqueconflictuelle perturbantlescapacités
de lenfant. Ceséléments cliniques permettent
de mieuxdéfinirlévolutiondescomportements
desenfants prisdansla dynamiquedu soin insti-
tutionnel
Grâceau soin institutionnel,lévolutionfavor-
able desétats limites peut s’effectuervers la
vrotisationàla conditionque lesmembresde
léquipesoient sensiblesauxébauchesd’organi-
sation névrotiquedescomportements,cest-à-
direàlamise en placed’un meilleur Surmoipro-
tecteur caril limite lairede laresponsabilité.
Lengagementdanslaréglementation
de la créationdesinstitutions
Ceuxquionteula chancedeconserverles
nuros de larevuesauvegardede lenfance
desannées 1950-1960peuvent trouverdansles
comptes-rendus descongrèsde lUNARla
représentationde la dynamiquequis’attachaità
lenfance en difficulté eten particulieraux
enfants dits inadaptésetinsuffisants mentaux.
Entant queconseiller techniquede lARSEA de
Paris,Jean-LouisLang yapris une grandepart.
Il nest pas possible derendrecomptedetous les
aspects du travail réaliséparJean-LouisLang
dansceposte,maisil est exemplairedecequ’un
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PerspectivesPsy •Volume 47• Nº2•avril-juin 2008
psychiatredenfants,psychanalyste,apu réalis-
ercomme conseiller technique.Aumoment où
de nombreusescréationsétaient réalisées pardes
associationsdeparents,de grandesassociations
nationales ou des services publics,lafonctionde
conseiller techniquepermettaitdaccompagner
cesgroupesdepersonnesdanslélaborationd’un
cadre institutionnel innovant.
Jeproposedoncunsurvolde la dynamiquequi
étaitàl’œuvreaucours decesannées. Cétaitle
moment où sedéveloppaientles prisesen
charge parla Sécuritésociale,laction
sociale pour lenfancecommençaitàpouvoir
intervenirdansle trajetdesfamillesen diffi-
culté,léducation nationale,les servicesdu
ministèrede lajustices’efforçaientdeprendre
leur part àlaideapportée auxenfants dits
inadaptés. Tout étaitàfaire.Lespritdu pro-
gramme de laRésistance etles souhaits de
développer une socté nouvelle valorisaientla
démarche descréateurs.
Lalecturedescongrèsde lUNARmontre la
qualitéde lélaborationdes personnesetdes
structuresadministrativesauxquelleselles
appartenaient. Tout nétait pas simple,des
erreurs ontétéfaitesmais un espritdinnovation
etderespectdes personnes primait.
Onpeut examineravec condescendance les
travauxducongrèsdeToulouse en octobre
1956. Onyparle desgarçons ou defillescarac-
tériels,desdébileslégers,desgarçons ou des
fillesarrrés semi-éducables. Lesjeunes sont
caractérisés parleur trouble le plus important
maisils sont toujours considéréscomme des
personnesdans une perspectivepluridisci-
plinaire.Paraileurs,des responsablesdesdif-
rents ministères présententdes rapports sur
lesactionsen cours comme parexemple :«per-
spectivede laidesociale dansle travail des
handicapésdesinfirmes parlinspecteur général
de lasantépublique etde lapopulation etle
sous-directeur de laidesociale ».Lactionde la
Sécuritésociale en faveur desjeunesinadaptés
est présentée parla conseillère nationale de la
Fédération nationale des organesdeSécurité
sociale etlaperspectivelégislativede larrêt
«adaptationdu réemploest exposée par un
ancien ministre,présidentede l’une desassoci-
ations régionale desauvegarde.Lesallocutions
declôturesont prononcées pardesdirecteurs
des servicesministériels.
Onsentàquel pointle mouvementdecréation
destructuresetdeservices réunissaitceuxqui
pouvaient penseret réaliserlactionauprèsdes
enfants avec ceuxdontlafonction étaitl’organ-
isationadministrativeetfinancredes services
etdesétablissements.
Jeprendraipour exemple lexposé introductif et
lasyntsedes travauxde la commissioncon-
sacrée auxdébileslégers quiontétéréalisés par
Jean-LouisLang aucongrèsde lUNARqui
s’est tenueàParisen novembre1964.Ilsétaient
centrés sur le thème éducation et traitementdes
insuffisants mentaux.Lebilandes résultats des
actionsentreprisesetdesthodologies
employées perspectivesdavenir.
Les travauxpréparatoiresde la commission
l’ontconduiteàrejeter touteperspectivesta-
tiqueconcernantla déficiencereteniressen-
tiellementlaperspectivedynamique et struc-
turale reconnaissant tout cequecetteposition
doitàlapsychologie dynamique et plus partic-
ulièrementauxconceptions psychanalytiqueset
en recommandantlaprudencedanslesapplica-
tions pratiques qu’elle peut suggérer,enfin de
reconsidérerceque laperspectivepsychosociale
peut apprendre.
Jean-LouisLang aborde ensuiteunpointdélicat
quiconsisteà délimiterla catégorie ditedes
débileslégers quidevraientêtreprisen charge
parlÉducation nationale alors que lesarrrés
profondsdépendraientdes structuresde lasanté.
Afinque lenfance inadaptée ne soit pas
écartelée entredeuxministères quichercheraient
às’approprierleur clientèle particulière,une
coordinationdesdirectionsministériellesappa-
raîtindispensable.Cettecommissionapermisde
dresser un étatdeslieux.Desinsuffisances sont
encore importantesmaislamultiplicationdes
établissements,desclassesdeperfectionnement,
lesextensionsdes prisesen charge parla
Sécuritésociale etlintroductionde méthodes
nouvelles sontàporteràlactif detous les serv-
icesetles professionnelsde lenfance inadaptée
ainsiquedesassociationsdeparents. Lescom-
municationsdecettecommissionont portésur
les principesdu travail déquipe,lesaspects péd-
agogiques,le le du psychiatre,laplaceprise
parles psychotrapiesetle travail social etle
le des parents.
Laqualitéde lasyntsedes travauxde la com-
missionparJean-LouisLang nous permetdap-
procher sonstyle et sa démarche.Prenantappui
sur les travauxdescongrèsantérieurs en partic-
ulierceluideLyon,il meten valeur la complex-
itédes problèmes quiseposentauxéquipes.
Cetteperspectives’opposeàune simplification
quiréduiraitcetenfantàlasimple déficience
intellectuelle etauxdifficultésdapprentissage
qui en sontlesconséquences. Enparlantdu tra-
vail departenariat,il développeceque nous
découvrironsensuitesous le nomdu travail
déquipe.Ceci luipermetdintroduire les
principesdirecteurs de lactiondesdifrents
servicesetdescatégories professionnelles. Il
termine comme il le faisait souvent parla
présentationdes souhaits quecettecommission
proposeau servicedetutelle.Ceprogramme
large pluridisciplinaireviseà ceque leschange-
ments réalisés par quelques petiteséquipes puis-
sent sedévelopperàlensemble duchampdes
servicesetétablissements quis’attachentàlen-
fance inadaptée.Ilplaideaussipour que les
crédits importants derecherche scientifique
soientaffectésà desmonographies permettant
dapprécierlesthodeslesmoyensmisen
œuvre etles résultats.
Comme Serge Lebovici etRogerMises,etbien
dautres,Jean-LouisLang a constamment
explicitéauxautorités politiqueslesdonnées
techniquesetleurs implicationsinstitutionnelles
àfindéclairerleschoixqueces politiques
devraientfaire.
Lierlarecherche clinique,lapratique individu-
elle de lapsychanalyse etlexercicedes respon-
sabilitésinstitutionnellesundialogueavecles
servicesministérielsatoujours étéune tâche
complexe.Lexpérienceacquisependant toutes
cesannéesnous amontrécependant quece lien
entre le professionnel etle responsable adminis-
tratif étaitindispensable pour qu’untravail
déquipepluridisciplinaire insérée dansla com-
munautépuisseseréaliserdansla continuité et
dansla durée.
Leclinicien,lenseignant,
le chercheur
Clinicien,enseignantetchercheur,Jean-Louis
Lang atoujours chercàtravaillerau plus près
de laréalitéde lavie des patients. Ils’est effor-
céde luttercontre latendancedeséquipesà
simplifierleur abord de la dynamiquedes
patients etdesfamilles. Onatoujours tendance
à désigner une mauvaiseprise en charge,une
mauvaiseorientation etdonc dedégagerdes
normes permettantdesimplifiernotre jugement.
Àcetteperspectivequiconsisteàprésenterdes
options toriquesàpartirdéléments statis-
tiques recueillisaucours derecherches simpli-
fiées,il atenuà affirmer qu’il était toujours pos-
sible d’opposer untravail réalisédansla com-
plexité.
Jean-LouisLang s’est efforcéde montrercom-
mentlapluralitédesfacteurs pouvaitintervenir
danslévolutiond’un jeune.Ainsi en soutenant
desétudesmonographiques sur descas,il est
possible deserendrecomptedesfacteurs qui
influencentlasituationd’un enfant ou d’unado-
lescentdans safamille etleur fonctionnement
psychique.Ilatoujours affirqu’il était
importantdedégagerdeslignesde forceautour
desquelles pouvait s’articuleret s’interpréterles
changements chezles patients. Laperspective
structurale qu’il présentaitétait toujours
nuancée de lappréciationdesconditions qui
pouvaientmodifierle changementdumodede
vie desjeunes. Mettre en évidencecequise
répète etàl’opposécequipermet unchange-
mentatoujours étésaligne deconduitedans sa
fonctiondenseignantetdedirecteur de
recherche.
Lanimateur déquipes
Ens’opposantauxexcèsd’une torisationtrop
abstraite,Jean-LouisLang atoujours voulu reli-
erlaréflexiontoriqueàlarencontreavecles
patients. Ilatransmis sonstyle depensée aux
soignants etauxéducateurs membresde
léquipe,auxenseignants etàlentourage des
jeuneshandicapésmentaux.Il nest jamais sim-
ple dincarnerle leaderd’un groupe etde main-
tenir une positiondequestionnements etdepro-
grès. Au terme de lexercicede lafonctionde
responsable de lensemble institutionnel de
Jouy-en-JosasetduSecteur 14EdesYvelines,
il apu constater que le style detravail qu’il avait
donné àceséquipes s’est poursuividanslapra-
tique,danslélaborationtorique,maisaussi
dansla créationde nouveauxétablissements. Il
asu àlafoisdiriger,transmettrepuis s’effacer
ensuitepour laisserlapleine responsabilitéà
ceuxqui luiont succédé.
Lami
Quecesoitdansle groupedesesamisde lycée,
avecsescontemporainsaumomentdesétudes
de médecine,au sein decescollègues psychan-
alystesde lAPF,Jean-LouisLang asu créeret
maintenirdesliensforts quipoursuivaientles
relations qu’il avaitnouéesaucours desavie.
Il mettait toutesaténacitéàpoursuivre les projets
entreprisjusqu’àleur aboutissement,celafaisait
de luiun homme àquibeaucoup depersonnes
ontaccordé leur confiance.Ce nétait pasen vain,
caril est toujours restéfidèle en amit.
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PerspectivesPsy •Volume 47• Nº2•avril-juin 2008
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Lang JL.Psychanalyse etinstitutionspour enfants.
Encollaboration avec BernardVoizot.Collection
Le fil rouge.Paris: PUF, 2002.
2.Lang JL.Aux frontresde lapsychose infantile.
Collection Le fil rouge.Paris: PUF, 1978.
3.Lang JL.Introduction àlapsychopathologie infan-
tile.Paris: Dunod,1979.
4. Lang JL.Psychopathologie psychanalytique de
l’enfant.Paris:LHarmattan,2000.
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