SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ET DE L ’EMPLOI Guy Minguet Copyright.Guy.Minguet.emn Yves Klein, le globe PRESENTATION Objet du cours: La transformation de la structure de l’emploi et de la nature des activités socioprofessionnelles Globalisation du travail Objectifs d ’apprentissage de la session Comprendre : en quoi la nature du travail et de l ’emploi s’est modifiée avec le temps, selon quels mécanismes, selon quels invariants Explorer: les effets de ces facteurs technologiques, économiques et politiques sur le travail humain, les relations d ’emploi Deux niveaux d ’apprentissage L ’intention porte sur: l ’acquisition d ’un glossaire • globalisation, mondialisation, inégalités L’analyse de • l’impact de la globalisation sur les sociétés (emplois, relations d’emploi, culture) • la nature contradictoire et contingente de la mondialisation • d’autres modes de formation, de relations au travail et à l’emploi Présentations Successivement: La globalisation Les inégalités Définir la globalisation Une focalisation de la firme sur des pratiques d’affaires mondiales Ventes internationales Stratégie globale Système de production global Equipes distribuées de travail Présence globale Main d’œuvre globale Toutefois la globalisation en réfère à des changements de plus ample échelle…….. Une réflexivité sur des pratiques politiques, culturelles mondiales Des controverses sur des idéaux -- libéralisme, modèle social, capitalisme, social -démocratie, technocratie, technoscience, durable, droits de l’homme, minorités, exceptionnalisme culturel Des controverse sur les origines - depuis le XVI° en Occident (Braudel), la fin des Empires coloniaux dans les années 60, avec des habits neufs depuis les années 80 Des aspects contradictoires, contingents (propres selon les continents), évolutifs, éparpillés Caractériser la globalisation Un nombre toujours plus étendu de nations s’engagent dans une économie de marché et dans leur souveraineté Croissance du nombre de nations -- par fragmentation des Anciens empires -- de 157 en 1980 à 184 en 1998 Extension du sentiment identitaire -- défensif /propositionnel Croissance du nombre de démocracies -- crépuscule des modèles totalitaires, la “Fin d’une illusion “ (Furet, 1995) Toutefois, une survivance et une recomposition de systèmes totalitaires - Russie, Chine Toutefois, des régressions, des transitions et des sorties douloureuses (Liban, Algérie, Ex- Yougoslavie, pays africains, etc ) La difficile émergence et durée de groupes et d’institutions intermédiaires (écoles, associations, unions-syndicats, entreprises, etc) Caractériser la globalisation Une intégration plus poussée de ceux qui s’engagent dans les économies de marché Une connectivité en réseau croissante (= réticularité) Une interdépendence financière croissante Des tensions entre les groupes sociaux - ceux dans la mondialisation, ceux dans la pré-industrialisation L’autonomie et l’articulation des sphères qui font qu’une société tienne, produise, fonctionne, de modernise (Touraine, 1992, Gauchet, 1995): • • • • le politique le juridique l’économique le religieux La globalisation en réseaux Une typologie de réseaux Réseaux de compétences spécialisées -- ex: microélectronique Réseaux de producteurs Réseaux de consommateurs Coalitions normatives -- télécommunication, énergie,environnement Réseaux de coopération technologique Réseaux d’affaires --entrepreneurship Silicon Valley, Saxenian, 1999, New Argonauts, Saxenian, 2006 L’ économie informationnelle ou processus de globalisation Elle est informationnelle : parce que la compétitivité des Etats, de la productivité de l’appareil technique de production dépend essentiellement de leur faculté de générer, de traiter et de distribuer une information utile, valide, actualisée fondée sur la connaissance. Elle est globale : parce que les activités clés, de production et de services, de consommation et de distribution, ainsi que leurs composants de base sont organisés à l’échelle planétaire. La technologie de l’information et leur savoir -faire des acteurs permettent d’offrir une base matérielle et immatérielle indispensable. Une plus grande connectivité Pays Japon % de ménages avec ordinateur 30% Corée du Sud 23% Taïwan 35% Indes 2.5% Chine 1.7% La globalisation et la technologie de l’information Technologie de l’information exploitation de connaissances pour déterminer les façons de faire les choses d’une manière reproductible (Bell, 1976) Délimitation des TI : ensemble convergent des technologies de la microélectronique, de l’informatique (machines et logiciels), des télécommunications :diffusion et de l’optoélectronique, enfin de l’ingénierie génétique. On y ajoutera la constellation des percées dans les domaines de des matériaux avancés, de la logistique, de l’énergie, de la biomédecine, de la fabrication de composants. La globalisation et la politique Société informationnelle (1990) Société politique [Touraine,1995) Intégration et développement durable : par le marché, par l’Etat national, par l’Europe Société économique Caractéristiques Fédéralisme/ Communauté européenne/ Etats [Castells, 1997] Investissement dans la connaissance Réseaux sociaux de production et de services Usages des objets et de l’information Production flexible et travail professionnalisé et autonome Usagers, «manipulateurs de symboles« Reich, 1991} Cinq questions chez M, Guillen, 2001 La globalisation se produit elle vraiment ? La globalisation produit elle une convergence? La globalisation sape- t- elle la souveraineté des Etats-Nations ? La globalisation est elle elle synonyme de modernité? Une culture globale est elle en construction? Cinq questions chez M, Guillen, 2001 La globalisation se produit elle vraiment ? Oui: économies, firmes et universités de moins en moins “nationales”, Mais ce n’est pas la première -- la seconde depuis 1980, après celle de 1880- 1914, Berger, 2003 -Une extension des domaines concernés -économique, politique, religieux, culturel, institutionnel, éducatif Cinq questions chez M, Guillen, 2001 La globalisation produit elle une convergence? oui: plus de d’échanges, de mobilités, des conformités Trois critères : • convergence des niveaux de productivité -- ni universel, ni permanent, puisqu'elle ne concerne qu'un groupe limité de pays, intervient surtout après la seconde guerre mondiale • similarité des systèmes politiques et économiques – le « souverainisme » joue encore à plein, l’Europe a du mal a s’imposer • identité des formes institutionnelles et des modes de régulation -- la plupart des formes institutionnelles et en particulier le rapport salarial, continuent à manifester de nombreuses spécificités nationales Cinq questions chez M, Guillen, 2001 La globalisation sape- t- elle la souveraineté des Etats-Nations ? Une chaude controverse entre les tenants de l’érosion et du déclin de la puissance de l’Etat et ceux d’une transformation des rôles des Etats et des gouvernement Une refondation des missions régaliennes de l’administration, du gouvernement : défense, justice, économie, éducation, santé Du couplage Public /privé Une interrogation sur la finalité de l’Etat providence: protection, sécurité, aménagement du territoire, recherche Tendances en concurrence Globalisation Nouvelles opportunités Un plus grand accès aux marchés et à la technologie Standard croissant des possibles Compétition et instabilité accrues Changements indésirés issus de choix plus larges Localisation Gouvernement décentralisé Participation grandissante dans la prise de décision locale Les actions locales peuvent encourager ou décourager une activité globale étendue Peut aussi bien compromettre la stabilité macroéconomique Cinq questions chez M, Guillen, 2001 La globalisation est elle elle synonyme de modernisation? Définition: impérium de la raison, législation de soi et autonomie du sujet, différenciation et spécialisation des institutions -- économique, politique, religieux, morale, art et culture Interrogation exigeante sur le statut de la science, ses pratiques, ses effets: elle n’est plus au centre de la société, ne se confond plus avec le progrès Sécularisation de la société : • émancipation des individus par rapport aux institutions religieuses (Eglises) • sortie de la religion : = “matière à option” -- pratique, croyance, bricolage, émotionnel, hybridation • et regain d’intérêt pour le croire, jusque dans ses excès -fondamentalisme Cinq questions chez M, Guillen, 2001 Une culture globale est elle en construction ? tenants du consumérisme global par conformité, par le “tout- à-l’anglais” tenants du consumérisme biface et de la multiappartenance : local et global : se sentir “breton/ celtique/ citoyen du monde”, de l’hybridation : cuisine, habillement, musiques l’identité se construit dans le temps et l’espace : • identité héritée / identité visée/ identité bâtie • identité de racine/ identité de nomade/ identité de réseau/ identité métissée L’activité Internet encore dominée par les USA La quasi totalité (sauf 2%) des accès intercontinentaaux commencent ou finissent aux USA ou au Canada 70% des hôtes et serveurs sont aux USA 65% des E-commerce consommateurs aux USA 40% des utilisateurs Web aux USA Décrire l’entreprise multinationale Caractéristiques chiffrées (2005) des entreprises transnationales 1 – Pays d’activité: entre 50 et 150 dans le monde 2 – Répartition du chiffre d’affaire > 75% en dehors du pays d’origine 3 – Répartition du personnel > 75% en dehors du pays d’origine 4 – Nombre d’activités (familles de produits) entre 5 et 15 5 – Places majeures de cotations boursières > 5 6 – Nationalités représentées dans les directions centrales et locales > 25 7 – Nationalités des mandataires sociaux centraux > 5 8 – Dépôts de brevets à partir de centres de recherches disséminés à effets globaux > 50 / an 9 – Centres de recherches dans des pays différents > 10 10 – Répartition du capital social > 33% auprès d’actionnaires résidents du pays d’origine Les 10 premières multinationales Microsoft Coca-Cola IBM Intel General Electric McDonalds Nokia Johnson 7 Johnson Nestle Visa International Exemples d’entreprises internationales en 2005 Banques: Cortal Nourriture: Coca-Cola, Mac Donald’s Informatique: Microsoft, Ebay, Google Industries diverses: Dassault, Thales, Michelin, Toyota, Mitsui, Mitsubishi Assurances: activités d’assistance Réassurance: Munchener Rück, Suisse de Ré Exemples d’entreprises multinationales en 2005 Assurances: Aviva, Prudential, Zurich, Aegon, Allianz, Generali, AXA Nourriture: Nestlé, Danone, General Mills Travaux publics: Bouygues, Vinci Banques: BNP Paribas, Deutsche Bank, Crédit Agricole, HSBC, ABN Amro, Société Générale Environnement: Suez, Vivendi Environnement Matériel électrique: Schneider Electric Informatique: SAP, People Soft, Oracle, Sony, Pharmacie: Aventis, Sanofi, Johnson Johnson, Novartis TIC: Hewlett- Packard, Thalès, Philipps, ST Microélectronics Exemples d’entreprises multinationales en 2005 Equipentiers télécom: Alcatel/Lucent, Nortel Conglomérat: General Electric, Siemens Composants électroniques: Altis, Atmel, Motorola, Courtiers: Aon, Mercer Audit & Conseil: IBM, « Big Three », Capgemini-EY Industries diverses: Essilor, Lafarge, Air Liquide, LVMH, Airbus Automobile: PSA, Renault, Valéo, VAG Grande distribution: Carrefour Services pétroliers: Schlumberger Tourisme: Accor, Club Méditerranée, Sodexho, Thomas Cook Semi-conducteurs : l'Asie capte l'essentiel des investissements Les déplacements du café et de la frite Décrire l’activité MultiNationale La théorie néo-classique Les multinationales développent leurs opérations en vue de maximiser les profits Les multinationales dans les autres pays contribuent aux emplois, à la technologie, au transfert de savoir- faire Les nations en voie de developpement devraient “courtiser” l’activité des multinationales L’activité des multinationales stimulera les investissements régionaux ¾ Postulat de la plupart des discours des milieux d’affaires La théorie de la dépendance Centrée sur la visée impérialiste -- le doute sur l’effectivité des multinationales sur le développement local L’activité des multinationales inhibe, voire verrouille la constitution d’un capital local pour l’initiative économique L’activité des multinationales produit des inégalités de dévelopement : pauvreté, urbanisation sauvage, corruption, violence, trafic d’armes, dégradation de l’environnement, épuisement des sources d’énergie Les nations les moins développées deviennent encore plus dépendantes - des fonds d’investissement, des centres de décisions externes ¾ Evidences de la pénétration des multinationales et de l’effet de cannibalisation -- exemples: Exxon mobile au Tchad, lac Tanganyika Une perspective écologique Milite pour le développement durable - impact de l’activité des multinationales sur l’environnement social, naturel, & biologique Les multinationales forcent les populations régionales à entrer: dans des standards : biens de masse, prix faibles, produits obsolètes ou périmés dans des procédures d’expérimentation : médicaments, tests, engrais, etc (voir le film The Constant Gardener) La mondialisation des pratiques cachées des affaires et de les nicher dans des endroits où la capacité de résister est amoindrie -- niches fiscales, blanchiment Un aperçu de l’industrie de l’ordinateur Son caractère mondial Les firmes américaines comptent pour 65% du hardware mondial de l’ordinateur Seulement 28% produit et assemblé aux USA 47% fabriqué en Asie -- Taîwan Une impartition qui encourage une division du travail dans l’industrie de l’ordinateur La division du travail entre les pays Rendements croissants Rendements décroisants Fort risque, forte marge Contrôle des standards Définition des nouveaux marchés Reconnaissance de la marque Innovation favorable Capital disponible Procédés opérants, marge minime Fournitures et consommables en volume, à faible valeur ajoutée Efficience des coûts de revient Réactivité au marché Faible coût du travail Main-d’œuvre laborieuse USA – système d’exploitation, micro-processeurs Asie – Lecteur de disque, CDROMs, cartes-mères Quels sont les effets de voir des segments d’industrie à rendements décroissants se diriger vers certains pays et les segments à rendements croissants vers d’autres ? 3 Perspectives sont considérées Selon la perspective Néo-classique – Bien vu pour les entreprises US ! Selon la perspective de la dépendence – la division du travail entretient une plus grande dépendance des firmes multinationales Selon la perspective écologique – Un dangereux exemple d’activité de multinationale induisant plus d’inéquité, rabaissant les standards, réduisant les revenus des pays producteurs En quoi ces pays en voie de développement pourraient ils passer de rendements décroissants à des rendements croissants ? Décrire les inégalités entre les nations Caractériser ces inégalités Intensité du capital vs. intensité du travail Les nations moins avancées détiendront toujours une offre de main-d’œuvre moins chère Les normes sociales et politiques y seront plus laxistes – travail des enfants, esclavage, gaspillage, code du travail minimaliste, etc. Attractivité de ces conditions pour que des multinationales délocalisent des activités vers des pays à forte intensité de travail Caractériser ces inégalités Les pays avancés ont connu une expansion plus rapide et continue que les pays pauvres depuis la 1° Révolution industrielle Le progrès technique et le progrès social (revenu, santé, éducation, culture, consommation) ont progressé simultanément dans les pays avancés Au sein des pays en voie de développement: 3/5 de la population manque d’installation sanitaire de base 1/3 manque d’accès à l’eau potable 1/5 n’a pas acccès aux soins de santé 20% des enfants ne dépassent pas 5 années à l’école Caractériser ces inégalités C'est le progrès technique qui entretient la croissance, la hausse du pouvoir d'achat, la réduction du temps de travail En 1960, le pouvoir d'achat moyen par tête était d'environ 9 500 € ; en 2001, il est un peu supérieur à 20 000 €. (source: Fourastié) Plus le prix réel est faible plus le pays concerné est développé Exemple: le pain, le riz Le Pétrole: 2006 (45-50 USD/le baril ???) London Brent Oil Slot Slot Gem. Gem. (100 (100 d. d. V) V) 18/11/2005 54.92 USD Gem. Gem. (200 (200 d. d. V) V) 68.05 (-19%) -14% 64 -8% 60 -2% +2% +6% +10% +14% +19% 56 54 52 50 48 46 +25% 44 +31% 42 +37% 40 +45% 38 +53% 36 +62% 34 +72% 32 +83% 30 +96% 28 +111% 26 +129% 24 +150% 22 +175% 20 +205% 18 +243% 16 +292% 14 +358% 12 +449% 10 9.79 (+461%) 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Caractériser ces inégalités Rendements croissants Ce prix diminue partout, comme le prix réel du blé en France Dans certains pays, comme la Bolivie, l’Argentine, et surtout le Burkina-Faso, il faut une heure de travail ou plus pour produire ou acheter un kilogramme de pain ou de riz Ces pays sont dans la situation de la France d’avant 1900 Certain crie famine : Burkina Exemple: la diffusion du mobile Dépenses par Catégories (Usa) % Change in per capita spending 1970- 2001 Reading -18% Clothing 4% Food at home 11% Tobacco 13% Furniture 16% Entertainment 17% Health care 19% Personal care 21% Alcoholic beverages 23% Utilities Source: Consumer Expenditure Spending Survey US Bureau of Labor 24% Food away from home 26% Housekeeping 26% Housing 26% Telephone 28% Transportation 29% Education -30% -20% -10% 30% 0% 10% 20% 30% 40% Répartition de la population active en 2004 Une liaison entre le degré de développement et le pourcentage d’actifs dans l’agriculture : plus le pays est développé, plus faible est ce pourcentage Répartition du PIB (valeurs ajoutées) 2004 Plus les pays sont développés, plus la part des services est importante, et plus faible est la part de l’agriculture. Les pays sont dans le même ordre que pour la population active On trouve pratiquement la même répartition Répartition du PIB (valeurs ajoutées) 2004 Certains pays, comme la Chine et l’Algérie, mettent l’accent sur une valeur ajoutée dans l’industrie au détriment des services ; ces pays, dont la main-d’œuvre n’est pas chère, peuvent ainsi faire concurrence à des pays plus riches dont la main-d’œuvre est plus chère Le meilleur indicateur du niveau de développement reste la part de l’agriculture ; paradoxalement, les pays les mieux nourris sont ceux qui sont à gauche sur les graphiques Population active et PIB Ceux qui ont des techniques plus rudimentaires ont besoin de plus de main-d’œuvre et produisent des aliments dont le prix de revient est élevé (donc occupe une place importante dans le PIB ; c’est le cas, surtout, du Bénin), mais nourrissent moins bien leur population. Répartition du PIB (valeurs ajoutées) 2004 On peut faire le parallèle avec la France dont les agriculteurs nourrissaient mal 1,7 personne chacun en 1750 et 7 personnes en 1936, 17 en 1974 ; aujourd’hui un agriculteur nourrit bien 66 personnes Dans les pays développés, les agriculteurs nourrissent aujourd’hui chacun 50 à 100 personnes, tandis que, dans les pays peu encore atteints par le progrès des techniques de production, un agriculteur ne nourrit (mal) que 4 ou 5 personnes. Les institutions internationales Les inégalités structurelles empirent Les incitations du marché sont inadéquates pour ces pays La nécessité d’encourager un modèle de développement durable World Trade Organization (WTO): ses membres comptent pour 90% du commerce mondial ¾ des membres de WTO proviennent des pays développés Les autres incluent Les Nations Unies La Banque Mondiale Le Fond Monétaire International {FMI} Les structures restent locales (humour en prime) Au final Les multinationales ont une influence économique et politique décisive Les implications de second ordre des décisions d’investissement de ces firmes globales ne sont pas habituellement identifiées Les nations en voies dedéveloppement ont un intérêt en la matière mais … Elles ne peuvent pas aisément anticiper les effets de second ordre qui les affectent Ce qui nécessite de penser systématiquement ce qui concerne les systèmes de recouvrement et d’effets induits– écologique, biologique, sanitaire, éducatif, urbain,économique et social