Programme d’activité 2014 Programme d’activité 2014 Sommaire Introduction générale ....................................................................................................................................... 3 Note technique : éléments de cadrage quantitatifs ............................................................................. 6 Quelques éclairages sur les activités de recherche et d’innovation, les actions européennes et internationales, et la diffusion des connaissances ............................................................................ 7 Territoires durables et ressources naturelles ............................................................................................ 9 Ville et bâtiments durables ............................................................................................................................ 13 Mobilité et transports ....................................................................................................................................... 17 Énergie et climat ................................................................................................................................................ 21 Impacts sur la santé .......................................................................................................................................... 25 Gestion du patrimoine d’infrastructures .................................................................................................... 29 Développement des infrastructures ............................................................................................................ 33 Connaissance et prévention des risques .................................................................................................... 37 Table des sigles ................................................................................................................................................... 41 Annexe 1 : Programme d’activité 2014 du Cerema par commanditaire ..................................... 43 Annexe 2 : Programme d’activité 2014 du Cerema par domaine ................................................... 51 Annexe 3 : Notre implantation sur le territoire ...................................................................................... 58 Annexe 4 : Organigramme du Cerema ...................................................................................................... 59 Introduction générale Une première vision unifiée de l’activité du Cerema Ce programme d’activité de la première année du Cerema relève d’une logique tout à fait nouvelle. Jusqu’en 2013, les directions de l’administration centrale et les services déconcentrés de l’État passaient commande aux Centres d’études techniques de l’équipement (Cete) pour chaque prestation, sur la base d’un devis. Le dispositif s’appuyait sur un droit de tirage « monétarisé » appelé « Titre IX », qui faisait l’objet de factures et d’une comptabilité interne à chaque Cete. Les commandes en Titre IX étaient passées « au fil de l’eau », sans faire l’objet d’un exercice de programmation global. Certaines directions de l’administration centrale s’appuyaient sur les services techniques centraux (notamment sur le Certu, le Cetmef et le Sétra, qui ont été regroupés avec les huit Cete dans le nouvel établissement public Cerema au 1er janvier 2014) et sur l’Ifsttar pour gérer des commandes passées aux Cete, notamment pour des actions de méthodologie et de recherche. Concernant leurs contributions spécifiques, le Certu, le Cetmef et le Sétra travaillaient pour le compte des services de l’État sur la base d’un contrat d’objectif ou d’un programme plus ou moins formalisé. Ce système de commande éclaté ne donnait pas une vision globale de l’activité des 11 entités regroupées dans le Cerema au service des politiques publiques et n’offrait pas la lisibilité nécessaire pour permettre à l’établissement public de piloter efficacement son activité et d’en rendre compte. ✽ ✽ ✽ La programmation de l’activité 2014 du Cerema a fait l’objet d’une démarche de travail unifiée à l’échelle de l’établissement, lancée dès septembre 2013. A l’issue de cette démarche, trois quarts environ des actions 2014 du Cerema menées pour le compte de l’État sont identifiées. Elles sont regroupées ci-dessous au sein de « lignes de programme » et constituent ce que l’on appelle l’activité « préprogrammée » du Cerema. Souvent, elles ont fait ou feront l’objet de cahiers des charges pour en préciser les objectifs, mais elles ne feront pas l’objet de devis ni de facture. Le dernier quart des activités menées pour le compte de l’État sera constitué d’actions non définies – ou non validées – à ce stade : ces actions seront commandées en cours d’année avec un système simplifié de droit de tirage appelé « T9+ ». Les commandes afférentes, qui seront principalement passées par les services déconcentrés, feront l’objet d’un devis puis d’un constat de service fait. Le programme d’activité du Cerema inclut également une prévision d’activité sur ressources propres, pour le compte de « clients » tiers – collectivités territoriales, organismes publics nationaux, européens et internationaux, et acteurs privés – pour environ 10 % de l’activité totale. Le Cerema s’est doté dès sa création d’un système unifié de suivi de son activité, déployé dans ses onze directions, qui permettra de rendre compte de l’utilisation de ses moyens, aussi bien pour les actions préprogrammées que pour celles commandées en T9+ et celles menées pour le compte de tiers. Commanditaires et bénéficiaires L’élaboration de ce programme d’activité 2014 a fait l’objet de très nombreux échanges entre les équipes du Cerema et huit directions d’administration centrale : ❖❖sept directions des deux ministères de tutelle, le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (Medde) et le ministère de l’égalité des territoires et du logement (METL) : – le commissariat général au développement durable (CGDD), – la direction générale de l’aviation civile (DGAC), – la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN), – la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), – la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM), – la direction générale de la prévention des risques (DGPR), – le secrétariat général (SG), ❖❖et d’une direction rattachée au ministère de l’intérieur : – la délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR). Pour simplifier, ces directions sont appelées dans la suite du texte « les directions générales (DG) » : elles sont les principaux commanditaires de l’établissement. De plus, la direction de la recherche et de l’innovation (DRI, au sein du CGDD), chargée de la tutelle de l’établissement, a participé à l’ensemble du processus d’élaboration du programme. La préparation du programme 2014 a aussi donné lieu à de nombreux échanges avec les services déconcentrés du Medde-METL. Faute de temps, une grande partie des propositions d’actions élaborées au cours de ces échanges n’ont pas encore été validées par les directions d’administration centrale et ne sont pas incluses 3 dans les actions pré-programmées présentées ci-dessous : elles feront l’objet de commandes en T9+. Les attentes des collectivités territoriales ont aussi été prises en compte, le mieux possible, dans cet exercice. Notamment, les huit Cotita (conférences techniques interdépartementales des transports et de l’aménagement, coprésidées par les directeurs des Cete et par un dirigeant technique d’une collectivité territoriale) et le Comoar (comité des maîtres d’ouvrage routiers, coprésidé par deux représentants de l’État et de l’Assemblée des départements de France) ont exprimé leurs attentes pour l’activité 2014 du Cerema. Les directions techniques et les directions territoriales ont également été sollicitées pour alimenter le travail de préparation du programme 2014 à partir de leur vision des attentes des acteurs « de terrain ». Fort de la richesse de ses liens avec les territoires, et notamment avec les collectivités territoriales, le Cerema a ainsi pu être « force de proposition » auprès des directions d’administration centrale en relayant ces projets d’actions. S’appuyant sur son expertise scientifique et technique, il a aussi élaboré des propositions nouvelles en matière d’innovation, de recherche, et de travail sur des sujets émergents. Il serait très réducteur de penser que les activités inscrites dans le programme 2014 du Cerema répondent aux seuls besoins des administrations de l’État. Les services regroupés dans le Cerema ont d’ailleurs l’habitude de distinguer les commanditaires de leurs activités et les bénéficiaires de leur action, au premier rang desquels figurent les collectivités territoriales. Dans les domaines d’action du Cerema, en effet, les collectivités – de tous les niveaux : régions, départements, communautés, communes – ont non seulement une responsabilité et un apport essentiels pour la mise en œuvre concrète, sur le terrain, des politiques publiques portées par l’État, mais elles participent aussi, souvent, à l’élaboration de ces politiques publiques. Dans cette optique, une part importante des actions inscrites au programme 2014 du Cerema bénéficieront aux collectivités territoriales, qu’il s’agisse d’actions de recherche et d’innovation, de diffusion des connaissances, de recueil de bonnes pratiques ou encore d’élaboration de méthodologie. De nombreux travaux sont aussi réalisés en partenariat avec les collectivités. Une démarche de programmation qui sera enrichie et consolidée dès 2015 La préparation du programme 2014 s’est déroulée dans un contexte très particulier. D’une part, lancée plusieurs mois avant le démarrage réel de l’établissement, la démarche de programmation a parfois eu un caractère expérimental, sinon improvisé : élaborer un programme annuel à l’échelle du Cerema était un exercice complètement nouveau, qui a demandé une forte mobilisation des personnels « en interne au futur établissement » mais aussi au sein des directions générales, dont les méthodes de travail ont parfois été « bousculées » pour faire cet 4 exercice. Il a fallu pour une part « inventer le chemin en marchant ». Tout en remerciant tous les acteurs pour leur engagement dans cette démarche, la direction du Cerema est consciente que l’exercice a nécessairement été imparfait : les enseignements en seront tirés, au sein du Cerema et avec les directions générales, afin de mettre en place pour la préparation du programme annuel 2015 les ajustements nécessaires en termes de calendrier, de méthodes, d’outils, etc. La mise en place des instances du Cerema, notamment son conseil stratégique, ses comités d’orientation thématiques et ses comités d’orientation territoriaux, permettra aussi d’associer davantage les collectivités territoriales à l’élaboration du programme, et toutes ces évolutions contribueront à enrichir la démarche de programmation. D’autre part, la démarche de programmation est finalisée avant que le conseil d’administration du Cerema ne soit constitué. En conséquence, ce programme annuel a été approuvé en février 2014 au cours d’une réunion ad hoc, présidée par le directeur de la recherche et de l’innovation et en présence de représentants de l’ensemble des directions générales, alors que le programme annuel sera, dans le futur, proposé à l’approbation du conseil d’administration de l’établissement1. Enfin, sur un autre plan, il faut noter que la préparation du programme 2014 s’est déroulée dans un contexte singulier du point de vue de la stratégie de l’établissement. Certes, le Cerema nouvellement créé dispose de quelques perspectives pluriannuelles puisqu’un travail sur des projets de convention pluriannuelle avec chacune des directions générales a été engagé au cours de la préfiguration de l’établissement. Mais il reste que le programme 2014 a été élaboré dans une période où la stratégie du Cerema n’est pas encore fixée. Ceci changera au moins en partie dès le programme 2015 puisque l’année 2014 sera celle de la mise en chantier du premier projet stratégique du Cerema, suivi en 2015 par l’élaboration du contrat d’objectif et de performance avec l’État. Ces deux documents majeurs orienteront les programmes ultérieurs du Cerema. 8 domaines d’activité et 171 lignes de programme Après cette introduction générale, une note technique donne les principaux repères quantitatifs qui constituent le cadre dans lequel le programme 2014 a été élaboré. Elle est suivie par une brève note complémentaire donnant quelques éclairages sur les activités de recherche, d’innovation et de diffusion des connaissances prévues en 2014. La présentation du programme est ensuite structurée en huit chapitres, dont chacun donne en quelques pages une description synthétique des actions prévues dans chacun des huit domaines suivants : 1 Bien sûr, ce programme 2014 sera présenté au conseil d’administration du Cerema lors de sa première réunion, prévue en avril. 1. Territoires durables et ressources naturelles, 2. Ville et bâtiments durables, 3. Mobilité et transports, 4. Énergie et climat, 5. Impacts sur la santé, 6. Gestion du patrimoine d’infrastructures, 7. Développement des infrastructures, 8. Connaissance et prévention des risques. Ces huit domaines d’activité ne correspondent pas à une organisation interne au Cerema en huit entités, et ne sont certainement pas « étanches » : au contraire, l’établissement s’attache à être présent sur les enjeux transversaux qui peuvent être communs à plusieurs de ces domaines, et de nombreuses actions du programme 2014 illustrent cette nécessaire « transversalité ». Ces domaines d’activité sont donc uniquement utilisés à des fins de présentation : ils sont utiles pour donner du sens à l’action, la rattacher aux grandes politiques publiques auxquelles le Cerema apporte son concours, et rendre l’activité de l’établissement lisible pour ses instances de gouvernance, ses commanditaires et bénéficiaires, et ses partenaires. Ces textes sont suivis de deux annexes, qui donnent la liste des 171 lignes de programme qui constituent l’activité pré-programmée du Cerema pour 2014. L’annexe 1 indique, pour chaque ligne de programme, la ou les directions générales concernées et la valeur estimée de la production du Cerema (voir la note technique ci-dessous). On trouvera aussi en fin de l’annexe 1 : – la liste des 9 lignes de programme de « l’enveloppe inter-DG », qui sont toutes transversales entre au moins trois directions générales, – la valeur estimée du « reste à produire » dans les directions territoriales du Cerema, c’est-à-dire des travaux à terminer en 2014 sur des actions engagées en 2013 (ou avant 2013) sur commande des services déconcentrés de l’État, – et la répartition entre les directions générales du droit de tirage T9+ pour commander au Cerema en 2014 des productions qui n’ont pas été identifiées dans les activités pré-programmées ; certaines directions générales délégueront une grande partie de ces droits de tirage aux services déconcentrés. ampleur, etc.), soit parce que, dans le temps imparti pour ce premier exercice de programmation, des actions attendues du Cerema ont pu être omises dans les listes jointes en annexe. Le Cerema mobilisé au service de l’action publique Ce programme 2014 donne, pour la première fois, une vision globale de l’activité du Cerema. Il met en évidence l’étendue de ses contributions à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques en matière d’aménagement, d’égalité des territoires et de développement durable. Les domaines d’intervention du Cerema sont marqués par des enjeux très forts : la transition écologique, la transition énergétique, le réchauffement climatique, les problématiques de prévention des risques, en partie renouvelées du fait de ces grandes transitions, les questions liées à l’environnement et à la préservation des ressources naturelles, l’équilibre des territoires, etc. Tous ces enjeux représentent aujourd’hui des défis de grande ampleur pour l’action publique. La prise en compte de ces préoccupations soulève de nouvelles questions dans les domaines plus « classiques » – des transports, de l’urbanisme, du logement, etc. – et met à jour des exigences nouvelles en matière d’aménagement des territoires, de gestion du patrimoine d’infrastructures de transport, ou de développement économique. Elle fait émerger des complexités nouvelles, avec parfois des tensions entre les objectifs des différentes politiques publiques. Sur l’ensemble de ces enjeux, illustrés dans les pages qui suivent, le Cerema et toutes ses équipes seront pleinement mobilisés en 2014, au service de l’État et des collectivités territoriales, et de l’ensemble de nos concitoyens. n L’annexe 2 reprend la même liste des lignes de programme en indiquant pour chacune le ou les domaines d’activité concernés, parmi les huit domaines énumérés ci-dessus. Il faut noter que ce programme d’activité 2014 du Cerema est susceptible de faire l’objet d’adaptations en cours d’année, soit parce que les demandes des pouvoirs publics peuvent être adaptées en fonction de l’actualité, notamment dans les cas où il est fait appel à l’expertise du Cerema dans des situations imprévues (accident sur un ouvrage, inondations de grande 5 Note technique : éléments de cadrage quantitatifs La préparation du programme 2014 du Cerema a reposé sur une approche chiffrée, appuyée sur un premier barème permettant de valoriser en euros la production de l’établissement, barème construit à partir des barèmes utilisés en 2013 dans les 11 services qui ont été regroupés au sein du nouvel établissement. La capacité globale de production du Cerema à mobiliser pour les commandes des directions générales (et des services déconcentrés du Medde-METL) correspond au montant de la subvention pour charge de service public inscrit dans le budget initial 2014 du Cerema, estimé de façon prévisionnelle à 224,750 M€. La répartition entre les directions générales des « parts d’activité 2014 » du Cerema a fait l’objet d’une décision de la DRI, résumée dans le tableau ci-dessous. En l’absence de décision stratégique qui aurait conduit à les faire évoluer, ces parts d’activité 2014 des directions générales sont proportionnelles aux parts qu’avaient les directions générales en 2013 sur l’activité des 11 services. Les seules nouveautés substantielles apparaissant dans le tableau ci-dessous sont : ❖❖l’identification d’une « enveloppe inter-DG », pour des actions intéressant plusieurs directions générales, ❖❖et l’identification d’une enveloppe nouvelle intitulée « projets transversaux de veille et d’innovation »,visant à permettre à l’établissement d’accroître son engagement sur des actions transversales et intégratrices et ses activités de veille et d’innovation1 23 Objectifs de production 2014 du Cerema pour les directions générales (en k€) DGITM DGALN DSCR DGPR CGDD DGEC DGAC Enveloppe inter-DG SG, CGEDD et CGDD/DRI2 Initiatives locales (Dreal, Deal)3 Projets transversaux de veille et d’innovation Total général La prise en compte de ce reste à produire conduit à construire un programme 2014 du Cerema qui va audelà de l’activité qui sera réalisée au cours de l’année civile 2014. Ainsi, le montant total des activités mentionnées dans l’annexe 1 : ❖❖lignes de programme pour 173,2 M€ (incluant du reste à produire), ❖❖volumes de T9+ pour 72,1 M€, ❖❖et reste à produire pour les services déconcentrés, pour 32,4 M€, s’élève à 277,7 M€, ce qui correspond à environ quinze mois d’activité du Cerema pour les services de l’État. Le reste à produire fin 2014 devrait donc représenter environ trois mois d’activité, ce qui est nécessaire pour donner une visibilité sur l’activité et assurer sa continuité4. n 122 450 35 300 18 000 13 150 7 150 2 700 900 4 500 4 450 11 450 4 700 224 750 1 Le travail sur le contenu de l’enveloppe « Projets transversaux de veille et d’innovation » pour 2014 n’est pas encore entamé au moment où ce document est finalisé. 2 C’est sur cette enveloppe gérée par la DRI, que le conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et le SG passent leurs commandes. 3 Cette enveloppe est déléguée par la DRI aux Dreal et DEAL, qui passent à leur initiative, des commandes au Cerema. 6 En définitive, le programme d’activité 2014 intègre : ❖❖des actions nouvelles « pré-programmées », c’està-dire identifiées au sein des lignes de programmes listées dans les Annexes 1 et 2 ; ❖❖des volumes de droit de tirage T9+, répartis entre les directions générales comme indiqué dans le dernier tableau de l’Annexe 1, et correspondant à des actions qui ne sont pas encore définies ou validées à ce stade ; ❖❖et le reste à produire sur les actions engagées en 2013 ou avant ; ce reste à produire, qui représente environ quatre mois d’activité est pour partie intégré dans les lignes de programmes, et pour partie regroupé dans un tableau spécifique en fin d’annexe 1 qui décrit le reste à produire pour le compte des services déconcentrés. 4 La DGPR et la DSCR ont fait le choix d’une programmation sur 13 mois , se réservant la possibilité de demander des ajustements si certaines actions jugées prioritaires ne pouvaient pas être conduites dans l’année. Quelques éclairages sur les activités de recherche et d’innovation, les actions européennes et internationales, et la diffusion des connaissances Un premier pas vers un nouveau cadre pour l’activité de recherche et d’innovation Pour les activités de recherche et d’innovation du Cerema, 2014 est la première année de la transition qui s’engage pour évoluer d’une situation qui, en dehors des opérations de recherche stratégiques et incitatives de l’Ifsttar, était marquée par des commandes égrenées au cours du temps, vers une activité de recherche et d’innovation s’inscrivant dans les orientations pluriannuelles que définira l’établissement. De plus, ces activités se caractérisent, au démarrage du Cerema, par un paysage interne très fragmenté et, corrélativement, un enjeu fort de structuration. Une part importante de la programmation 2014 se rat­tache naturellement à des « opérations de recherche stratégique et incitative » en partenariat avec l’Ifsttar ; ces opérations, se déroulant sur trois ou quatre ans, étaient pour la plupart déjà définies et validées antérieurement. Pour le reste les actions ou projets de recherche et d’innovation ont fait l’objet d’un appel à propositions qui est une première étape en vue de structurer des activités au niveau du Cerema. Du point de vue thématique, outre un ensemble de projets sur des domaines classiques comme la géotechnique, les risques (hydrologique, sismique, géotechnique, etc.), la gestion de trafic ou la sécurité routière, on peut noter le développement du thème des plateformes ferroviaires. L’activité 2014 se place donc beaucoup dans la continuité de l’existant. La principale évolution est que les opérations conjointes Ifsttar-Cerema auront en général un pilotage porté par deux personnes, issues respectivement de l’Ifsttar et du Cerema. Ceci s’accompagnera logiquement d’une association à des évaluations d’équipes de recherche dans le cadre du partenariat avec l’Ifsttar. De même, les deux établissements travaillent à mettre en place une nouvelle organisation partagée en matière d’innovation. Une autre évolution est que le statut d’établissement public permet au Cerema d’être partenaire à part entière dans des projets collaboratifs financés par des agences (ie, Ademe, ANR, FUI, ITTECOP, …), donc également de recruter sur ressources propres des doctorants, post-doctorants ou ingénieurs de recherche en contrat à durée déterminée. En parallèle un petit nombre de recrutements de doctorants dans le cadre de la subvention pour charge de service public permet à l’établissement d’initier des démarches incitatives, en propre ou en partenariat avec l’Ifsttar. L’exercice de programmation a permis par ailleurs de réaliser une première consolidation de l’ensemble des actions relatives au prototypage d’équipements de mesure et de surveillance. Les pratiques propres aux deux secteurs traditionnellement concernés (infrastructures routières y compris sécurité ; infrastructures et navigation maritimes et fluviales) s’enrichiront ainsi mutuellement, sachant que par ailleurs les savoir-faire sont d’ores et dèjà appliqués à de nouveaux domaines (bâtiment, milieu urbain...). L’année 2014 sera aussi marquée par un travail sur la structuration des partenariats avec d’autres établissements en matière de recherche et d’innovation (Irstea, CSTB, Ineris, ...) Une activité significative à l’international et en normalisation L’activité internationale pré-programmée – qui représente à ce stade de recensement une quarantaine d’équivalents temps plein – comporte sans surprise une part significative de recherche (15% de l’activité recherche a une dimension internationale) avec notamment une quinzaine de projets européens de diverses sortes (PCRDT, Feder, Interreg, etc.), ainsi que des participations à des réseaux déjà en place avant 2014. La participation à des colloques internationaux scientifiques, de valorisation de savoir-faire ou de diffusion de la doctrine française occupe également une place importante. L’expertise à l’international, notamment sur commande de la DAEI, mais aussi de l’agence française de développement et de partenaires collectivités locales, reste encore modeste, mais prend de l’ampleur et sera encouragée. Par ailleurs, les équipes du Cerema s’engagent dans des soumissions de projets européens, dans le cadre du lancement du programme Horizon 2020, ce qui à terme contribuera à renforcer leur capacité d’innovation et leur expertise. L’expertise du Cerema est également sollicitée dans les travaux de normalisation tant au niveau national qu’international (Afnor, CEN et ISO) à travers trois types de contribution : expertise au sein de commissions de normalisation, secrétariat de commissions, mais aussi pilotage d’un bureau de normalisation (BNTRA), le tout représentant là encore un effort d’une quarantaine d’équivalents temps plein. Une période de transition, vers une politique commune pour la diffusion des connaissances En 2014, le Cerema s’attachera d’abord à garantir la continuité de la mise à disposition de ses connaissances auprès de tous les acteurs publics, associatifs ou privés œuvrant dans ses champs de missions. Cependant la création du Cerema implique un changement d’échelle et de problématique, avec une dimension nationale et une synergie entre les domaines techniques qui doit se refléter dans ses actions de diffusion des connaissances, 7 en mettant en cohérence et en valorisant les activités des différentes directions techniques ou territoriales sur l’ensemble des domaines d’intervention, tout en s’ouvrant davantage à l’international. Ainsi, le Cerema participera à de nombreux salons et colloques comme les Assises nationales des risques, les Journées techniques de la route, le Salon Interoute et ville, les Assises nationales de l’énergie, le Salon des maires et des collectivités locales. Il organisera des actions coordonnées dans le cadre de journées nationales comme la semaine de la mobilité. Il engagera également en 2014 la préparation de grands événements 2015 tels que les Entretiens du Cerema qui prendront place à Lyon les 4 et 5 février 2015 ou le 22e ITS world congress qui se déroulera à Bordeaux en octobre 2015. De manière complémentaire, l’animation des réunions des CoTITA, au niveau régional, permettra de poursuivre des échanges, reconnus par tous comme précieux, en ligne avec la mission d’appui aux collectivités territoriales confiée à l’établissement. Un travail de mise en réseau et de cohérence s’engage également sur les éditions, avec la définition des « collections du Cerema » qui intègrent les diffusions antérieures et un travail sur la convergence et la mutualisation des méthodes et des pratiques. De manière complémentaire, un dialogue est engagé avec les partenaires comme l’Ifsttar et l’IDRRIM. Dans le même esprit d’identité d’ensemble de l’établissement, un portail Internet a été ouvert dès le 6 janvier 2014, et sera alimenté afin de pouvoir diffuser la connaissance au plus grand nombre. En complément, le développement engagé de relations avec la presse permettra d’assurer la diffusion de l’information et de faire connaître le Cerema. n 8 © Arnaud Bouisson – METL-Medde Territoires durables et ressources naturelles L E Cerema développe son implication auprès des directions générales des ministères, de leurs services déconcentrés et des collectivités territoriales dans le domaine des territoires et des ressources. Il intervient en appui de politiques publiques émergentes, notamment écologique et énergétique ainsi qu’au bénéfice de l’égalité des territoires, en inscrivant son action dans un partenariat élargi au plus grand nombre d’acteurs et d’experts concernés. La programmation 2014 du Cerema comporte des actions de : – Connaissance des territoires, de leurs atouts (eau, biodiversité, paysage, patrimoine) ; – Stratégies intégrées de développement territorial ; – Gestion des ressources, méthode de réduction d’impacts et d’évaluation des projets. Développer et partager la connaissance des territoires, des milieux et de leurs atouts Le Cerema contribue à développer, renforcer et diffuser les connaissances pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques en faveur des territoires. La mise en réseau des acteurs est un enjeu important. Plusieurs actions portent sur l’observation commune des territoires, des milieux, et de leur fonctionnement. En faveur de l’essor des nouvelles technologies, le Cerema poursuit en 2014 son appui méthodologique auprès des directions générales des ministères (MeddeMETL) pour faciliter l’interopérabilité des données et la mise en conformité avec les directives européennes (Inspire, inondation, bruit…). Il accompagne les services locaux de l’État et des collectivités pour la mise en place de plates-formes de partage de données et effectue l’assistance auprès du ministère pour la plate-forme Prodige. Plusieurs actions se rapportant aux observatoires nationaux et locaux sont programmées (création d’indicateurs de suivi et d’évaluation, production d’analyses et d’atlas). D’autres actions mobilisent les équipes du Cerema sur la connaissance des territoires et des milieux. Le Cerema est impliqué dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de la biodiversité (SNB) et de la transition écologique. Les thèmes phares sont la connaissance et le suivi des espèces et des milieux en lien avec l’aménagement, la trame verte et bleue (TVB) et leur intégration dans les politiques sectorielles à différentes échelles. L’année 2014 sera marquée par les travaux sur la transparence écologique des infrastructures de 9 transport, la déclinaison des schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE) dans les projets territoriaux et la valorisation des zones humides. Le Cerema interviendra également en appui aux services déconcentrés et aux collectivités pour la mise en œuvre du système d’information de la nature et du paysage (SINP) et des observatoires régionaux de la biodiversité (ORB) en lien avec les politiques foncières et agricoles. Les travaux de recherche reliant paysage, infrastructure et biodiversité au sein du projet Ittecop (Medde, Ademe, Prédit) seront menés. © Cerema Le paysage est un élément essentiel de la qualité de vie des populations, qu’il soit remarquable ou ordinaire (convention européenne du paysage, loi paysage, loi Alur). Pour le compte de la DGALN, le Cerema réunit collectivités, services de l’État notamment par l’animation du « Club plans de paysage ». Il contribue au développement des compétences des services déconcentrés et des collectivités territoriales avec le CNFPT. Enfin, il apporte son expertise aux Dreal pour les dossiers de classement et les opérations Grand Site tel que celui d’Étretat. Un paysage en Alsace L’évolution des espaces urbanisés induit d’importants changements de pratiques qui reviennent à considérer différemment la relation entre l’eau, la ville et ses habitants. Le Cerema contribue à la production méthodologique pour la gestion des eaux pluviales et des filières d’assainissement des eaux usées d’origine domestique et industrielle, à différentes échelles territoriales notamment dans une démarche prospective. Le Cerema est particulièrement impliqué dans l’élaboration et la diffusion de doctrines et de bonnes pratiques en lien avec la recherche (Ifsttar, Leesu) et le développement de techniques innovantes. S’agissant du littoral, le Cerema est par ailleurs chargé de recueillir et analyser les données de suivi de la qualité des sédiments des ports maritimes. Il assiste ainsi le ministère dans la mise en oeuvre des conventions de Londres, Ospar et Barcelone pour la protection du milieu marin. Contribuer à l’émergence de stratégies intégrées territoriales Le réseau scientifique et technique apporte son appui aux politiques d’aménagement durable des territoires depuis de nombreuses années. Dans la continuité, le Cerema intervient auprès des décideurs pour l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de leurs 10 politiques au regard des évolutions du contexte (lois « Grenelle », gouvernance partagée, changement climatique, enjeux énergétiques...). La programmation 2014 prévoit un large panel d’interventions au bénéfice de l’élaboration de stratégies et de projets territoriaux. Concernant le littoral, le Cerema appuie le ministère dans le pilotage et la mise en œuvre de la stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte et de la stratégie nationale pour la mer et le littoral. Il accompagne l’aménagement du littoral par ses conseils techniques, dans une perspective de gestion intégrée des zones côtières, avec la prise en compte de l’évolution et des impacts du climat. Il participe à l’élaboration des Documents Stratégiques de Façade sur l’ensemble du territoire métropolitain. Pour les territoires de montagne, il intervient en 2014 dans l’observation des spécificités liées au logement, aux stratégies foncières, au profil énergétique, ou encore aux pratiques en matière de mobilité dans ces espaces. Dans un objectif d’ouverture et de recherche de nouvelles formes d’intervention, favorisant le participatif, le partage d’expertises diverses et l’expérimentation, plusieurs types d’ateliers territoriaux sont proposés . Ils sont soit thématiques sous l’impulsion et la coordination du ministère (territoires soumis aux risques, territoires et économie...), soit spécifiques proposés localement par les DDT et Dreal. Ces ateliers visent à définir de façon commune les enjeux du territoire, les stratégies envisageables, et en programmer les déclinaisons. Le Cerema intervient en assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’animation, l’apport d’expertise, la capitalisation et la diffusion des méthodes et résultats. Dans le cadre des stratégies territoriales, les équipes de plusieurs directions du Cerema sont mobilisées dans l’analyse des Scot (mise en œuvre des lois Grenelle, prise en compte des transitions, impacts de grands équipement...), leur articulation avec les autres schémas (SMVM par ex.), ou l’appui à l’élaboration puis l’évaluation de certains volets thématiques (pollution, climat...). Le Cerema apporte son expertise aux Agendas 21, notamment l’appui méthodologique à leur évaluation (élaboration de critères et indicateurs), l’analyse de leur traduction dans les autres schémas et projets, ou plus globalement leur évolution et leur devenir. Il participe à l’animation nationale des Agendas 21, un colloque national est prévu en octobre 2014. Au bénéfice de l’égalité des territoires, le Cerema développe des actions ciblées en direction de territoires particuliers : espaces ruraux touchés par l’enclavement, par la déprise de services, villes moyennes et stratégie de développement, collectivités périurbaines en recherche d’attractivité et de solutions. Le Cerema est appelé à intervenir au bénéfice de territoires en déficit d’ingénierie. A cet égard, deux actions méritent d’être soulignées : l’appel à projet « éco-territoires ruraux » et l’appel à manifestation d’intérêt « centre bourg » pour lesquels le Cerema assistera la DGALN pour sélectionner les territoires, accompagner les maîtres d’ouvrages locaux, et capitaliser les retours d’expérience. La couverture numérique est un enjeu majeur pour les territoires. Le Cerema apporte un appui méthodologique et d’expertise en interministériel pour la prise en compte des réalités territoriales : articulation avec les projets locaux, connaissance des territoires... Dans le cadre de la décentralisation (Loi Alur, réforme de l’Atesat, transfert de l’ADS), le Cerema sera impliqué en appui à la constitution des métropoles (foncier, mobilité, équipements structurants), pour soutenir la montée en compétence des structures d’ingénierie ou d’urbanisme locales, pour accompagner le ministère dans la dématérialisation des actes d’urbanisme et les réorganisations locales nécessaires ainsi que des propositions d’outils et de méthodes adaptés. Gérer durablement les ressources, réduire les impacts et évaluer Le Cerema apporte son expertise aux opérateurs publics et privés qui doivent assurer la gestion en qualité et en quantité de la ressource en eau et des milieux associés (masses d’eaux superficielles, intermédiaires et souterraines, plans d’eau, zones humides...). Retours d’expériences, expertises, recherche et méthodologie permettent d’élaborer des actions de protection de la ressource, notamment pour la préservation des écosystèmes aquatiques, dans un objectif d’aide à la planification des usages de l’eau : résolution des conflits d’usages, prospective, et adaptation au changement climatique. Le Cerema est particulièrement sollicité pour la gestion durable des dragages en milieux fluvial et maritime. Il intervient pour évaluer les solutions de gestion des sédiments : immersion, stockage, valorisation... Le Cerema fournit un appui scientifique et technique pour la réduction et la gestion des déchets, notamment ceux issus des activités de BTP et de l’industrie dans le cadre de la transition écologique et de l’économie circulaire. Il travaille pour le développement de procédés de recyclage avec comme objectifs corollaires la maîtrise de l’impact environnemental et la faisabilité économique. Il développe également des méthodes et des outils d’évaluation de la performance environnementale des bâtiments et des nouveaux matériaux de construction (éco-matériaux, efficacité, usages). Le Cerema propose en outre un appui méthodologique et technique pour l’analyse et la réhabilitation des sites pollués. Les récentes réformes des études d’impact et de l’évaluation environnementale nécessitent d’actualiser les méthodes d’analyse des incidences des plans et projets sur l’environnement. Le Cerema apporte un appui méthodologique, capitalise les retours d’expérience à différentes échelles (plan d’action des milieux marins, schémas régionaux climat air énergie, Scot Grenelle, projets) et accompagne les maîtres d’ouvrages locaux dans leurs projets. Par ailleurs, le Cerema poursuit sa contribution, débutée en 2013, au projet d’Évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (Efese) porté par le Medde (DGALN et CGDD). Il travaille sur la méthode biophysique, l’évaluation socio-économique et approfondit la question des écosystèmes urbains dans le cadre d’une vision internationale des pratiques en mobilisant associations, chercheurs et collectivités. n © Cerema Le Cerema élabore des méthodologies pour la conception, le suivi et l’entretien des ouvrages hydrauliques, des voies navigables et des installations portuaires. Il contribue également à l’expertise des impacts environnementaux des projets d’infrastructures. Les prestations en recherche et développement sont organisées et valorisées, notamment au bénéfice du maritime et du fluvial, en produisant des guides, notices, logiciels, études sur des technologies innovantes à destination des opérateurs publics et privés. Des échanges collectifs au service de la réflexion 11 © en cours Ville et bâtiments durables L ES politiques publiques de la ville, au travers de différentes lois, plans ou démarches (Plan national de rénovation urbaine, lois Grenelle, loi Alur, Plan ville durable ou encore le programme d’investissements d’avenir) prennent en considération des thèmes plus transversaux ou plus sectoriels tels que l’accessibilité, la santé, la transition énergétique ou la prise en compte des risques à toutes les échelles : ville, agglomération/métropole, quartier et bâtiment. La thématique « ville et bâtiments durables » est intégratrice de nombreux champs d’intervention du Cerema : aménagement, urbanisme, planification, énergie, mobilité, sociologie. Aux échelles de la ville et du quartier, quatre axes principaux structurent le programme et en définissent les priorités. Accompagner les politiques publiques dans la mise en œuvre de la ville durable Le Cerema est fortement mobilisé dans la mise en œuvre du plan ville durable à travers la démarche Écoquartiers et Écocités. Au delà des expertises et des analyses qui accompagnent ces démarches de projets initiées pour l’ensemble du territoire national, le Cerema accompagne les collectivités en terme d’animation et de capitalisation. Il élabore des méthodes et des guides à destination des acteurs opérationnels tant vis-à-vis des processus d’aménagement que des approches sur la biodiversité, l’énergie, la mobilité, la sûreté, les formes urbaines, l’espace public, le financement, la gouvernance, la nature en ville (production de fiches d’informations avec l’union internationale de conservation de la nature (UICN), les jardins collectifs, la gouvernance ou la gestion de la pollution…). Impliqué dans les démarches des projets de métropoles, le Cerema participe au niveau international à l’élaboration d’outils d’évaluation de la ville durable : il contribue au suivi et à l’évolution du référentiel européen de la ville durable (RFSC) et à la démarche ISO de normalisation de l’aménagement durable. Développer l’aménagement opérationnel A l’interface des enjeux de reconstruction de la ville sur elle-même et d’accélération de la production de logements, le Cerema contribue au développement de méthodes et d’outils d’accompagnement pour les territoires par ses travaux relatifs à la densification urbaine et la lutte contre l’étalement urbain (le péri-urbain, la 13 animation du réseau national, évaluation des PDLHI… © Medde – Arnaud Buisson À l’échelle du bâtiment, au-delà des réflexions sur la thermique, la performance environnementale, les matériaux et la santé, les actions du Cerema ont vocation à s’inscrire en complémentarité des actions du CSTB et en partenariat avec lui et visent notamment à : Éco-quartier à Boulogne-Billancourt revitalisation des centres-bourgs, la requalification des zones commerciales et d’activités), à la régénération des tissus pavillonnaires (programme Bimby), à l’appui à la mise en œuvre des opérations d’intérêt national (OIN) pour des territoires spécifiques. Le Cerema est investi dans l’analyse de retours d’expériences et l’élaboration de méthodes de bilans d’opérations, de coûts d’aménagement, d’outils de l’aménagement opérationnel et d’action foncière, des enjeux de la négociation entre acteurs au service de l’urbanisme de projet, mais aussi de l’observation et la capitalisation de ces travaux à travers la base de données d’opérations d’aménagement durable (LOAD) et leur valorisation. Mettre en œuvre une politique foncière Le Cerema, par sa connaissance des usages et de la consommation foncière (dont des espaces agricoles) développée notamment à partir de bases de données (fichiers fonciers, DVF), accompagne les démarches partenariales d’observatoires locaux ou encore analyse les stratégies foncières intercommunales. Il contribue fortement à la mobilisation du foncier public pour la production de logements (repérage des gisements fonciers/ référentiel foncier public), à travers des outils d’aide à l’action foncière, d’évaluation des prix et d’équilibre des opérations. Contribuer à l’élaboration, au pilotage et à l’évaluation des politiques du logement Il s’agit d’améliorer la connaissance du fonctionnement des marchés du logement, par l’étude du rôle des différents segments de l’offre dans leur réponse à la demande en logement, à l’échelle nationale comme aux échelles locales (observatoire des loyers, parc locatif privé, fiscalité du logement, accession à la propriété,…). Le Cerema explore et contribue par son expertise à soutenir la production de logement social et le développement de logement abordable (conventionnement locataire-loyer, formations aux logiciels de financement du logement social, plans stratégiques locaux des quartiers en rénovation urbaine, les effets des dispositifs d’urbanisme, habitat participatif…). Figure également un volet d’actions se rapportant à l’hébergement et au logement très social pour les publics les plus défavorisés. Le Cerema contribue par différents travaux à la lutte contre le logement indigne : développement d’un pôle d’appui, assistance dans l’instruction d’Orthi, 14 Optimiser la gestion des patrimoines immobiliers Le Cerema travaille à la production d’outils et de méthodes à destination des collectivités territoriales et des services de l’État pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies de gestion de patrimoine immobilier. Aussi, il accompagne et assiste les services déconcentrés du Medde et de France Domaine dans la mise en œuvre des schémas directeurs immobiliers régionaux pour les bâtiments de l’État. S’appuyant sur son réseau territorial et ses relations avec les collectivités, le Cerema formalise, capitalise et diffuse les bonnes pratiques dans le cadre d’actions partenariales. C’est le cas des contrats de performance énergétique en partenariat avec l’Ademe, les départements et plusieurs ministères. Dans des contextes budgétaires contraints, la gestion et l’exploitation des bâtiments constituent un gisement important de réduction des consommations à faibles investissements. Le Cerema élabore et diffuse des méthodes et des outils permettant d’améliorer le professionnalisme des métiers de gestionnaire et d’exploitant de bâtiments publics. Améliorer la qualité d’usage des bâtiments Le progrès des performances énergétiques des bâtiments, la rationalisation des surfaces construites et l’optimisation de l’exploitation nécessitent de prendre en compte simultanément les espaces construits, les services que doivent rendre les bâtiments et les besoins des usagers. Le Cerema est présent sur ce champ d’expertise depuis une dizaine d’années. Les travaux portent à la fois sur la localisation des bâtiments dans la ville, leur rapport avec l’environnement proche, leur fonctionnalité, leur flexibilité, l’adaptation des espaces aux pratiques et usages des utilisateurs ainsi que les qualités d’entretien et de maintenance des bâtiments. Il s’agit de produire des outils pour les diagnostics d’usage, de capitaliser des expériences (collectivités territoriales, État ou autres pays européens). Un des enjeux forts est de réduire l’impact environnemental des bâtiments en associant les occupants. Garantir l’accessibilité Les enjeux découlent notamment de la loi « Handicap » du 11 février 2005, qui prescrit une accessibilité pour tous, sans exclusion, considérant tous les types de handicap. L’accessibilité est appréhendée dans sa globalité, sur l’ensemble de la chaîne du déplacement : voirie-espace public, transport, logement et cadre bâti. Les travaux du Cerema sont menés pour le compte de l’État, en liaison et en concertation avec les acteurs du monde associatif du handicap, à destination des gestionnaires responsables de la mise en œuvre. Ils © L. Mignaux – METL-Medde portent prioritairement sur les agendas d’accessibilité programmés (Ad’Ap) des établissements recevant du public (ERP), le référentiel des améliorations simples et utiles pour les gestionnaires de bâtiments, la capitalisation des bonnes pratiques d’accessibilité ainsi que la connaissance des handicaps autres que moteurs. Le Cerema apporte une aide à la rédaction des normes, à la prise en compte de l’accessibilité notamment dans les écoquartiers et aux services déconcentrés de l’État. Passerelle entre l’État et les collectivités territoriales, le Cerema propose d’initier un réseau de villes particulièrement engagées en faveur de l’accessibilité. Dispositif d’accès destiné aux personnes à mobilité réduite Garantir la qualité des constructions Le Cerema participe aux actions de contrôle des règles de construction. En particulier, il réalise chaque année avec les services déconcentrés des campagnes de vérification du respect du code de la construction et de l’habitat. Au-delà du volet réglementaire, ces campagnes sont l’occasion de sensibiliser maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises aux règles de la construction et ainsi d’assurer une analyse et une information sur les problématiques de respect des règles et les difficultés d’application potentielles. Fort de ses compétences et des capitalisation des expériences de terrain, le Cerema développe un volet recherche. Quelques exemples de contribution auprès des partenariats de recherche en témoignent : l’habitat participatif et la densification douce (appels d’offre du Puca), la qualité des sols (Inra), le programme Capitalisation Alpine Building Evaluation Experiences ou la collaboration avec l’université de Toulouse-Le-Mirail sur la paupérisation des centres-villes. n 15 © en cours Mobilité et transports L ES travaux du Cerema prennent en compte les évolutions de contexte liées à la transition énergétique dans le champ des transports et de la mobilité, à la crise du financement public et la nécessité d’optimiser les réseaux existants, aux impacts des lois de décentralisation en cours, aux incidences de la montée en puissance des nouvelles technologies de l’information sur la connaissance de la demande de transports et la gestion en temps réel des flux, aux enjeux de santé publique et de prise en considération des nuisances liées aux transports. Ils tiennent également compte des enjeux sociétaux liés au transport : comportements et mode de vie en lien avec la demande de mobilité, réduction des inégalités territoriales, vieillissement de la population, demande de concertation et nécessité de relancer les approches et l’évaluation socio-économique dans l’évaluation des choix publics. Dans le domaine des transports maritimes et fluviaux, le programme 2014 du Cerema vise à la fois à soutenir le transport durable et à innover au profit d’une navigation durable et de la sécurité des transports maritimes et fluviaux. urbains (TCU), départementaux et régionaux, le stationnement, l’élaboration des méthodologies d’enquêtes ménages déplacements, le contrôle qualité et l’assistance aux collectivités sur ces enquêtes et l’élaboration d’outils au service des collectivités. Une malette pédagogique pour l’exploitation des enquêtes, en partenariat avec la fédération nationale des agences d’urbanisme, sera ainsi élaborée. Une nouvelle base de données sur les arrêts de transports collectifs est en cours de constitution pour répondre aux questions d’accessibilité des territoires. Centre de ressources sur la connaissance de la mobilité, des services de transport et des trafics routiers Les services du Cerema ont une implication ancienne sur la connaissance de l’offre et la demande de déplacements : les recueils de données transports collectifs L’année 2014 sera une année de valorisation des résultats de l’enquête stationnement, les données issues de l’enquête TCU (Cerema–DGITM-GART-UTP) seront disponibles sur internet via un outil de visualisation d’indicateurs à l’usage des acteurs du transport. Un programme partenarial d’analyse de la nouvelle base 17 appliqués localement au bénéfice des gestionnaires de voiries. sur les transports collectifs régionaux sera mené. Une base unifiée des enquêtes déplacements facilitera les analyses sur la mobilité en France, avec deux focus sur la mobilité des étudiants et la marche comme mode de déplacement. © Medde – Arnaud Buisson Le Cerema poursuivra par ailleurs ses missions sur les observatoires de trafic routiers, les enquêtes de circulation et la gestion des données associées, indispensables pour la construction d’indicateurs de trafic pertinents et l’alimentation des modèles routiers de déplacements. Les méthodes et outils d’échanges de données avec les collectivités seront développés. Un accent particulier sera mis sur la connaissance et le suivi des trafics routiers de marchandises, ainsi que sur l’évolution des méthodes, avec l’élaboration d’un guide « enquêtes transports de marchandises en ville ». Cycliste et tramway circulant devant la gare de Montpellier Saint-Roch Producteur d’outils et de méthodes d’évaluation des projets et politiques Les travaux sur l’élaboration de modèles multimodaux et de choix modal seront poursuivis, ainsi qu’une remise à plat des réflexions sur les modèles nationaux de voyageurs et de marchandises. De nombreuses études locales de modélisation, pour l’évaluation de grands projets, et /ou en partenariat avec les collectivités territoriales seront réalisées. L’outil DEEM : diagnostic énergie environnement de la mobilité sera mis à disposition des collectivités territoriales pour évaluer leurs politiques de déplacements. Une mise à jour et simplification du guide sur les comptes déplacements locaux devrait permettre une meilleure appropriation de l’outil par les collectivités et donc des réalisations plus nombreuses. La mise à jour du guide méthodologique sur l’évaluation a posteriori des projets de transports collectifs sera finalisée. La mise à jour du référentiel de l’évaluation socio-économique des projets sera poursuivie, notamment suite aux recommandations du rapport Quinet. Un guide sur l’évaluation des projets de gestion de trafic sera réalisé. Un manuel de bonnes pratiques de la simulation dynamique des trafics sera rédigé, et des outils spécifiques d’évaluation a priori de mesures de régulation dynamique du trafic continueront d’être développés et 18 En complément, un ouvrage prospectif « Transport, Énergie, Climat : comment mobiliser la prospective territoriale ? » sera publié et une étude sur les déterminants de la mobilité urbaine dans des conditions climatiques extrêmes sera achevée, dans le cadre du plan national d’adaptation au changement climatique. En regard de la politique de sécurité routière qui est un volet des problématiques de déplacements durables, le Cerema élabore des outils d’aide à la décision et réalise des études des comportements des divers types d’usagers. Porteur des politiques publiques de déplacements Les services du Cerema ont une activité ancienne sur les plans de déplacements urbains, que ce soit à travers un observatoire des PDU en partenariat avec le GART, la réalisation d’études thématiques, le suivi des évolutions législatives, comme le suivi du PLUI intégrateur valant PDU, mais aussi du conseil et de l’accompagnement auprès des collectivités. L’année 2014 devrait encore mobiliser pleinement le Cerema sur l’activité internationale des PDU, avec en particulier un investissement dans plusieurs projets européens sur les SUMP (sustainable mobility plan). Le Cerema mettra à disposition ses connaissances pour l’accompagnement des lois de décentralisation et certaines mesures comme la dépénalisation du stationnement. Des chantiers importants approfondiront la question des interfaces entre déplacements, urbanisme et environnement, sur le coût global transports + logement pour les ménages, les modalités innovantes de financement des TC, la valorisation du foncier autour des gares et les expériences étrangères, notamment nord-américaines du TOD : transit oriented development. Plusieurs études seront lancées ou poursuivies sur la cohésion territoriale et sociale : pertinence des nouveaux services à la mobilité en zone peu dense, solutions de mobilité favorisant le retour à l’emploi, liens entre transports et tourisme, transports et santé, accessibilité des transports aux personnes à mobilité réduite. Enfin, les travaux lancés sur la logistique urbaine permettront la publication d’un guide « boite à outils » pour aider les collectivités territoriales à élaborer et mettre en place une politique de marchandises en ville, et d’un ouvrage sur la prise en compte des marchandises dans les pays membres de la Convention alpine. Dans le cadre de la politique d’investissements du Gouvernement en faveur du report modal, lancée le 9 juillet 2013 par le Premier ministre, le Cerema assistera l’État sur une expertise dans la mise en œuvre du contrat de concession et des travaux d’adaptation de l’autoroute ferroviaire Atlantique qui vise à transférer de la route vers le rail plus d’un million de poids lourds sur l’axe Atlantique entre 2016 et 2031. flux en temps réel (définition des stratégies, conception d’algorithmes de régulation, évaluation). Engagé sur les approches systémiques des transports et la gestion des flux routiers Le Cerema poursuivra les travaux engagés sur les modes structurants de transports collectifs dans le périurbain, l’autopartage, les réorganisations de réseaux de transports collectifs... Il approfondira la question de la qualité de service dans les transports, selon une approche contractuelle et normative et démarrera des travaux sur l’électromobilité au bénéfice des personnes et des marchandises. Les travaux d’accompagnement de déploiement des systèmes coopératifs infrastructures-véhicules seront poursuivis, via le projet expérimental grandeur nature Scoop@F. La directive ITS de 2010 sera déclinée au niveau national, en partenariat avec les différents gestionnaires de voiries et les opérateurs de trafic, notamment pour la collecte et la diffusion des informations minimales de sécurité. Enfin, les travaux seront renforcés pour la construction de méthodes et d’outils permettant la mise en place de voies réservées pour les transports collectifs ou de nouvelles formes de mobilité (covoiturage, autopartage, …) sur les voiries structurantes afin d’optimiser leur usage. Dans le cadre du plan d’action pour la marche, des travaux importants seront réalisés sur le développement de la marche comme un mode de transport à part entière et au cœur des pratiques intermodales, sans oublier le vélo. Ces travaux permettront de faire évoluer la conception de l’espace public afin d’offrir à ces modes une place plus juste tout en gérant efficacement les conflits avec les véhicules motorisés (y compris les transports en commun) et en conservant des fonctions de lieux de vie sociale ou d’éléments du paysage urbain. Plus généralement, la cohabitation en sécurité des différents usagers est recherchée, à travers une lecture de l’espace public qui témoigne du partage de la voirie. Accompagnateur des changements de comportements Les objectifs ambitieux que s’est fixée la France en matière de report modal ne pourront pas être atteints par les seuls progrès technologiques, les changements de comportements sont indispensables. Le Cerema poursuivra et amplifiera les travaux réalisés sur le management de la mobilité à travers les plans de déplacements d’entreprises, les liens avec les PDU, la mobilité scolaire, les plates-formes d’apprentissage de la mobilité notamment vers le public des personnes âgées. Ces travaux se nourrissent notamment des expériences étrangères collectées à travers le réseau européen du management de la mobilité Epomm. © Cerema Le Cerema amplifiera ses actions de communication sur la pédagogie à la mobilité, à travers la newsletter Transflash et l’édition de numéros spéciaux, par exemple sur transports et santé, mais aussi par la coorganisation de nombreuses journées techniques sur la mobilité à l’attention de la communauté technique nationale (collectivités, bureaux d’études, services de l’État, chercheurs …). Il développera des documents pédagogiques à l’attention des décideurs. L’intermodalité sera examinée à la fois à travers les lieux : logique servicielle autour des gares, liens avec les futurs schémas régionaux de l’intermodalité, et les outils : billettique, systèmes d’information multimodale et interopérabilité des différents systèmes. Les innovations liées au développement de l’open data, des informations en temps réel et de la mesure de l’accessibilité des territoires seront capitalisées. Impliqué sur les transports maritimes et fluviaux La connaissance des flux de transports maritimes et fluviaux et de leurs impacts sera améliorée à la fois par le développement de l’outil Envisia et l’extension de ses applications (économie des transports, environnement,….), mais également via des applications satellitaires et télécommunications et la participation à des programmes innovants en matière de techniques de télédétection et de traitement de l’information (radar HF, AIS satellitaire) en collaboration avec le CNES et les industriels du domaine. Le Cerema continuera d’approfondir ses travaux sur les outils et méthodes permettant une optimisation des réseaux routiers existants : un guide sur le déploiement de projets de gestion de trafic sera notamment finalisé, les équipes du Cerema accompagneront les gestionnaires pour la mise en œuvre des mesures de régulation des Des actions de veille et de participation à des instances d’impulsion technologique (Era-Martec, Waterborne, Corican), de soutien à des projets structurants (conteneurs de 45 pieds), de développement d’outils de simulation de navigation (Navmer, ...), d’un appui aux grands ports et à VNF dans la conception des systèmes de gestion du Partage de la voirie 19 © Cerema trafic (VTS, SIF,...) et d’accompagnement des services dans les évolutions réglementaires liées à la navigation, concourront à l’optimisation de l’usage des unités navigantes existantes ou au développement d’unités plus performantes (massification du transport) en fonction des caractéristiques des infrastructures fluviales et portuaires. Simulateur de navigation En matière de sécurité de la navigation intérieure, l’activité du Cerema s’inscrit dans la continuité de l’appui aux politiques publiques intéressant le fluvial tant au niveau central (avis et études pour le compte de la DGITM) que déconcentré (expertises techniques et actions pédagogiques à destination des services instructeurs) avec notamment une volonté de simplification des réglementations techniques et des procédures administratives. Le Cerema sera également présent sur le champ de l’innovation navale en contribuant aux travaux du Corican (navire du futur), en favorisant la transition énergétique (mise en place de réglementations GNL, H2), en assistant les acteurs publics (VNF, collectivités...) dans la conduite de projets innovants mettant en œuvre des technologies respectueuses de l’environnement. Le Cerema est référent national dans le domaine des aides à la navigation et des systèmes de surveillance et de sécurité de la navigation maritime. Il intervient au niveau central et au profit des DIRM en matière d’assistance à la planification budgétaire, d’expertise nautique et technique, d’études et d’ingénierie, de maîtrise d’œuvre des programmes de modernisation d’ampleur nationale, dont certains projets tels que la télésurveillance des aides à la navigation. L’évolution des réseaux des Cross (centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage) vers le tout IP et le SGVT-V2 revêtent un caractère hautement prioritaire, de même que l’appui à la direction de maintenance des équipements dans le domaine des systèmes des Cross, de la diffusion méthodologique et de la formation, de la veille technologique. Le Cerema poursuivra les programmes d’innovation tels que les feux à LED, il investira le champ de l’e-navigation, avec le projet de guichet unique de renseignements de 20 sécurité maritime Swansi et contribuera à la modernisation et l’amélioration des outils et méthodes (SIG des ESM, méthode VSC, Bases de données accidentologie et méthodologie d’études de risques). Il poursuivra également son action au sein des instances internationales (AISM, OMI, UIT, AIPCN, CCNR) et en appui technique auprès des administrations centrales dans le cadre de leurs actions internationales. Dans la continuité des programmes antérieurs, le Cerema mettra en œuvre un programme d’appui à la DGITM et aux services couvrant à la fois des études de protection de sites et d’atlas de vulnérabilité intégrés à la révision des plans départementaux Orsec-Polmar, des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la modernisation du parc des matériels Polmar, des prestations de formation, des participations à l’organisation d’exercices, et une veille technologique en collaboration avec le centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux. n © Arnaud Bouisson – METL-Medde Énergie et climat L’ émergence de la thématique énergie-climat, en tant que domaine d’activité du Cerema est récente. La future loi sur la transition énergétique et la loi du 27 janvier 2014 de « modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles » vont générer de nouveaux questionnements autour des enjeux énergieclimat. L’établissement, compte tenu de la diversité de ses champs d’intervention, se mobilise au bénéfice des acteurs des politiques publiques aux différentes échelles territoriales pour décliner de façon sectorielle ou transversale les stratégies énergétiques et climatiques, à travers le prisme de l’aménagement du territoire. Le Cerema a développé des compétences sur cette thématique à forts enjeux dont le contenu est en mutation, en s’appuyant sur ses acquis dans les domaines de l’urbanisme, des transports et du bâtiment. Le programme 2014 intègre les besoins des acteurs de l’aménagement et du bâtiment aux différentes échelles des territoires. Maîtriser les consommations énergétiques et réduire les émissions de gaz à effet de serre Le Cerema poursuit ses actions d’information et de formation pour sensibiliser les publics aux enjeux énergétiques de demain. Il propose des outils d’évaluation des nouveaux comportements sobres en énergie à différentes échelles depuis le bâtiment jusqu’au territoire. Des travaux sont conduits sur l’évolution des usages, l’analyse des cycles de vie dans les domaines du bâtiment et des infrastructures et sur l’efficacité énergétique des équipements, des bâtiments et des espaces publics. Différentes productions (fiches, guides) sont proposées pour sensibiliser les acteurs du territoire aux émissions de gaz à effet de serre (GES) afin qu’ils préconisent des solutions économes en énergie et en émission de GES dans leurs domaines d’intervention : aménagement de l’espace public, transports, bâtiment... Dans le domaine des transports de nombreuses actions sont engagées pour identifier les leviers de l’efficacité énergétique, proposer des outils de comparaison de scénarios de planification et d’aménagement des territoires aux différentes échelles. 21 Une méthodologie sera prochainement disponible pour déterminer les consommations d’énergie dans le bâtiment à l’échelle des inter-intercommunalités ou des régions. Elle caractérise les gisements d’économie en fonction de différents scénarios de travaux. Réduire la précarité énergétique des populations Des méthodes adaptées au contexte socio-économique local, permettent de repérer les populations les plus fragiles et les plus exposés au risque de précarité énergétique, et de proposer des leviers d’actions pertinents. Ces travaux valorisent les données des collectivités et des bailleurs sociaux, elles induisent des partenariats permettant de décliner les approches aux différentes échelles. Améliorer la compétitivité énergétique des territoires Le Cerema compare l’exposition des territoires aux conséquences d’une augmentation du prix de l’énergie, au regard de la demande de mobilité des ménages et des besoins de chauffage des logements. Ces approches de « vulnérabilité des territoires » s’avèrent essentielles pour appréhender à moyen ou long terme la compétitivité des territoires dans une perspective de renchérissement du coût de l’énergie. © Cerema Il inscrit ses actions dans le concept d’« aménagement énergétique des territoires ». Par exemple, la conception des réseaux de chaleur doit se raisonner dans la planification stratégique des territoires qui s’exprime notamment dans les plans climat énergie territoriaux (PCET). Il définit les échelles territoriales appropriées, précise les contours des gouvernances à mettre en place, et sensibilise les usagers aux enjeux de fonctionnement des réseaux chaleurs. Panneaux photovoltaïques Développer les énergies renouvelables Le Cerema intervient en appui à la mise en œuvre des politiques publiques destinées à diversifier le bouquet énergétique national en renforçant la part des énergies renouvelables. Il s’implique sur les enjeux de développement de ces nouveaux modes de production énergétique, diffus et déconcentrés : photovoltaïque, éolien terrestre, hydroélectricité, biomasse... Il accompagne l’élaboration de projets intégrés pour une meilleure acceptabilité au sein des territoires. Il propose ainsi des systèmes de production d’énergies renouvelables en contexte urbain en travaillant sur l’intégration 22 technique et architecturale, sur l’optimisation des raccordements aux réseaux de distribution. Il mène ces actions en partenariat avec l’Ademe et le CSTB. Par ailleurs, il s’intéresse à l’évaluation de l’impact socioéconomique du développement des filières d’énergies renouvelables dans les territoires. L’établissement s’investit aux côté des directions interrégionales de la mer (DIRM) sur le développement des énergies marines renouvelables (EMR) compatibles avec les spécificités des écosystèmes marins et la diversité des activités maritimes. Il conçoit des systèmes d’information (bases de données et information géographique) en matière d’énergies renouvelables électriques en associant la DGEC, le SG, le CGDD, les Dreal, le secrétariat permanent de la Covadis (commission de validation des données pour l’information spatialisée). S’adapter au changement climatique La représentation des conditions climatiques futures et de leurs effets sur les ressources et le potentiel d’activités des territoires est une condition nécessaire pour la mobilisation des acteurs chargés de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques d’adaptation au changement climatique : élus territoriaux, socio-professionnels, associations... Le Cerema exploite et valorise les résultats bruts des modélisations mises en ligne par le portail DRIAS-les futurs du climat. A titre d’exemple, il accompagne les services de l’État, l’Ademe et la région Rhône-Alpes en préfigurant avec Rhône-Alpes Énergie Environnement l’observatoire régional des effets du changement climatique. Le Cerema met en œuvre une approche transversale, globale et interdisciplinaire de l’adaptation au changement climatique. Il intègre cette thématique dans ces travaux sur les politiques d’urbanisme, dans les référentiels de conception des infrastructures de transport, dans les diagnostics de vulnérabilité des systèmes de transport. Il participe à des opérations de recherche sur l’impact du changement climatique sur le littoral et les ouvrages côtiers. Faire partager les enjeux énergie-climat dans les territoires Le Cerema a accompagné les démarches d’élaboration des schémas régionaux climat air énergie (SRCAE). Aujourd’hui, la mise en œuvre de ces schémas constitue un challenge pour les services de l’État et des collectivités territoriales. De nombreux travaux méthodologiques sont engagés en vue d’assurer la synergie entre différentes démarches, et différentes échelles de territoires pour rendre le dire de l’État le plus pertinent possible, ou encore pour territorialiser sur les périmètres de PCET les orientations des SRCAE. Pour permettre une bonne compréhension des enjeux locaux et du profil énergétique du territoire concerné. Ces actions mobilisent des méthodes innovantes et une implication forte des instances de pilotage, comme par exemple, en Nord-Pas-de-Calais. Améliorer les performances énergétiques et environnementales des bâtiments À l’échelle du bâtiment et de l’îlot, le Cerema s’implique dans la mise en œuvre des politiques publiques en faveur d’une meilleure performance énergétique et environnementale des bâtiments, en interface avec les questions liées à la santé. Le Cerema accompagne les directions d’administration centrale pour mettre en œuvre les politiques publiques visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et la qualité des constructions, il assure le secrétariat et l’animation des commissions nationales sur la perméabilité à l’air des bâtiments. Il assure notamment le secrétariat et l’animation du PREH (programme de rénovation énergétique de l’habitat), la révision de la RT-Ex (réglementation énergétique pour le bâti existant) et la caractérisation du comportement hygro-thermique des bâtiments anciens rénovés. Il analyse 250 opérations expérimentales de génie civil à très haute performance énergétique, dans les secteurs résidentiel et tertiaire, dans le cadre du programme Prebat démonstrateur. La future réglementation 2020 du bâtiment sera à la fois énergétique et environnementale. Le Cerema assure l’assistance technique de la DHUP pour les travaux relatifs à l’analyse de cycle de vie des bâtiments, au label environnemental expérimental, à l’évaluation des pratiques territoriales, à la qualité des matériaux, la réalisation et la comparaison de FDES (fiche de déclaration environnementale et sanitaire). © Cerema Le Cerema conduit des animations des réseaux professionnels ou des acteurs énergie-climat des territoires : séminaires Cotita, séminaires déplacement urbanisme environnement... Auscultation thermique des bâtiments énergétique et aux besoins des acteurs locaux pour leurs projets de territoires. La diversité de ses domaines d’intervention constitue un atout pour assister efficacement les directions d’administration centrale, les services déconcentrés et les collectivités territoriales dans les différentes déclinaisons sectorielles ou transversales des stratégies énergétiques et climatiques. Les métiers du Cerema évoluent pour prendre en compte la transition écologique et énergétique : èè les urbanistes et les aménageurs appréhendent les enjeux territoriaux de la question énergétique et climatique ; èè les ingénieurs routiers intègrent l’énergie grise et les émissions de GES liées à la construction, l’entretien et l’exploitation des réseaux ; èè les ingénieurs du domaine bâtiment prennent en compte l’efficacité énergétique, l’impact environnemental, la qualité et confort de l’habitat. n Il participe à des projets de recherche et d’innovation visant la mise en place des bâtiments et des îlots d’habitation nearly Zero Energy prévus pour 2020, garant d’une bonne qualité de vie et de santé pour les occupants. Ainsi, le Cerema articule commande nationale et locale pour répondre tout à la fois aux enjeux de la déclinaison des politiques publiques issues de la transition © Cerema Les matériaux biosourcés, ainsi que d’autres matériaux non conventionnels sont susceptibles d’apporter des solutions alternatives très efficaces en termes d’environnement et de développement. Le Cerema mène des actions de recherche et innovation pour caractériser les comportements mécaniques et/ou hygro-thermiques de ces matériaux. Il accompagne les milieux professionnels pour qu’ils puissent s’approprier ces nouvelles techniques, par des actions de formation et de diffusion des connaissances. Réseau de chaleur 23 © Bernard Suard – METL-Medde Impacts sur la santé L E Cerema intervient dans le domaine de la santé environnementale par une approche transversale qui fait appel à des compétences en évaluation des risques sanitaires et à ses compétences historiques acquises dans les domaines de l’aménagement des territoires, des infrastructures de transports, du bâtiment, de l’environnement, et des nuisances associées (qualité de l’air, bruit, vibrations, pollutions des milieux naturels, risques émergents, etc.) Les pollutions d’origines anthropiques ou naturelles de notre environnement dégradent de façon avérée la qualité de vie et la santé des populations exposées. La multiplicité de leurs sources, physiques et chimiques, nécessitent de développer des approches systémiques permettant d’appréhender les phénomènes, en se basant sur des compétences disciplinaires pointues. Le Cerema accompagne le Medde dans les développements méthodologiques et la mise en œuvre de démarches d’évaluation des risques et des impacts sanitaires. Les travaux portent sur la caractérisation des sources de pollutions, l’évaluation de l’exposition des populations dans ses différents environnements de vie, intérieurs et extérieurs, et les moyens de réduction de ces expositions. Ces développements mono-thématiques s’articulent avec des approches transversales permettant d’aborder les problématiques de coexpositions des populations, des points noirs environnementaux, et ainsi contribuer à une meilleure prise en compte des inégalités environnementales. Le Cerema renforce à ce titre ses partenariats avec les organismes en charge de la santé. La diversité des commanditaires et des activités du Cerema, dans le continuum qui va de la recherche aux études opérationnelles lui offre de vraies opportunités d’innovation dans le domaine. L’ancrage territorial des équipes permet aussi de rechercher et de proposer des solutions adaptées et d’être à l’écoute des territoires les plus vulnérables de par leur exposition aux risques sanitaires et environnementaux. Améliorer la qualité de l’air extérieur La pollution atmosphérique est une des premières causes environnementales de décès par cancer (OMS, 2013)1. Or près de 12 millions de Français ont vécu et 1 Estimation basée sur les chiffres 2011 25 L’amélioration durable de la QA, nécessite une prise en compte de cette problématique dès la planification de l’aménagement et des politiques de mobilité. Pour cela, le Cerema développe des méthodologies et assiste les collectivités pour intégrer la question de la QA dans leurs documents d’urbanisme et de planification des transports. Le Cerema veille à proposer des méthodologies cohérentes avec les politiques énergie-climat. Il capitalise des expériences locales et régionales pour produire des documents méthodologiques à l’attention des services déconcentrés, par exemple, un guide Pour élaborer et mettre en œuvre un PPA, un guide Pour intégrer les critères de QA dans les documents d’urbanisme. Il organise des journées techniques qualité de l’air associant les acteurs de la QA, des transports et de l’urbanisme. En association avec les acteurs de la QA et les équipes de recherche, le Cerema évalue les performances de dispositifs innovants de traitement des pollutions, il instrumente notamment des chaussées traitées au dioxyde de titane et poursuit le suivi d’un dispositif de traitement d’air des tunnels (projet de recherche Biotair). En complément, il valorisera en 2014 ses propres expériences d’évaluation des mesures de réduction des impacts de la pollution de l’air aux abords des infrastructures routières en rédigeant une revue critique des mesures existantes, en partenariat avec l’Ademe et l’Ifsttar. Toujours en partenariat, le Cerema poursuit le développement de la chaîne de modélisation trafic - émissions - dispersion de polluants. Ces outils sont nécessaires pour évaluer les impacts sur la QA de projets nouveaux d’infrastructures ou d’exploitation des infrastructures existantes. Un guide de bonnes pratiques de modélisation en QA à l’échelle locale sera produit. Améliorer la qualité de l’air intérieur La qualité de l’air intérieur (QAI) constitue un fort enjeu sanitaire, en raison du temps passé dans les bâtiments et des nombreuses sources de pollution (matériaux, meubles, usages, activités). Le Cerema associe des compétences « air », « acoustique » et « bâtiment » 2 PM10 : particules fines de 10 micromètres de diamètre 26 © Cerema vivent encore dans des zones qui ne respectent pas les valeurs limites annuelles relatives aux particules PM102. Améliorer la qualité de l’air (QA) constitue donc un enjeu majeur de santé. Au niveau territorial, le Cerema accompagne les Dreal dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans de protection de l’atmosphère (PPA). Il participe notamment à la définition de mesures de réduction des émissions de polluants issus des transports, avec l’identification des axes sur lesquels appliquer des mesures de régulation du trafic en cas de pics de pollution, ou des périmètres de restriction d’accès aux poids lourds dans les centres denses d’agglomération. Mersure de la qualité de l’air intérieur pour traiter de la qualité sanitaire des lieux de vie. L’établissement s’investit sur des études méthodologiques, opérationnelles et de formation pour l’État et les collectivités, dans le cadre du plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur 2013 ; du futur PNSE3, et régionalement dans les PRSE4. En 2014, en lien avec les AASQA5, le Cerema poursuivra ses travaux de caractérisation de l’impact des réhabilitations de logement sur la qualité de l’air intérieur (projet FEDER) et de déclinaison régionale d’un projet Prebat QAI. L’objectif de ce dernier est le suivi de la qualité de l’air à la livraison de bâtiments performants énergétiquement. Le Cerema contribue à la mise en place de campagnes de mesures de la qualité de l’air « pilotes » dans les hôpitaux et établissements de santé. Il poursuit également ses interventions, pour l’OQAI6, sur des campagnes visant les bureaux et contribue à la mise en œuvre de la surveillance des établissements recevant du public (ERP) pour les collectivités et les services déconcentrés : rédaction de cahiers des charges, formation... Pour réduire l’exposition des personnes dans les zones prioritaires air, le Cerema travaille à la formulation de prescriptions visant les bâtiments et/ou les pratiques d’aménagement. Ces prescriptions peuvent être déclinées dans les plans de protection de l’atmosphère. Le Cerema étudie les transferts de polluants extérieur-intérieur, en associant ses compétences « air » et « étanchéité à l’air des bâtiments ». Dans le cadre de mesures de qualité de l’air dans des écoles, une mission d’expertise sur le sujet est réalisé en lien avec l’AASQA locale et l’APPA7. Le Cerema intervient de façon pluridisciplinaire et partenariale pour traiter des problématiques liées au 3 Plan national santé environnement dont la révision est en cours 4 Plan régional santé environnement 5 Association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air 6 Observatoire de la qualité de l’air intérieur 7 association pour la prévention de la pollution atmosphérique radon, plomb, termites, mérules, amiante et aussi aux moisissures. Réduire les nuisances générées par le bruit Le bruit reste également une nuisance importante pour beaucoup de français. Une récente étude de l’OMS Europe évalue entre 1 et 1,6 millions d’années de vie en bonne santé perdues chaque année à cause du bruit dans les grandes villes d’Europe occidentale, hors exposition au bruit dans le cadre professionnel. © Cerema La réflexion initiée en 2013 autour de la convergence de la réglementation française préexistante sur le classement sonore et de la directive 2002/49/CE se poursuit pour concrétiser des pistes d’évolution identifiées. L’objectif est aussi de créer des spécifications techniques et de gouvernance nécessaires à une mise en œuvre plus efficace et cohérente de cette législation. Mesure du bruit En 2014 le Cerema participe à la révision de l’annexe II (méthode harmonisée de prévention du bruit : CnossoEU) de la directive européenne 2002/49/CE. Il développe les méthodes nécessaires à la mise en œuvre de cette nouvelle exigence. S’agissant de la législation française, le Cerema valide et met en œuvre une grille d’audit des observatoires départementaux du bruit afin de lister les points noirs du bruit de tous les réseaux des infrastructures de transports terrestres et de mieux cerner les populations exposées ou ayant bénéficié d’un dispositif de protection contre le bruit. Cerema s’intéresse aussi à la durabilité acoustique des écrans anti-bruit à base de matériaux biosourcés, dans le cadre d’un projet de recherche Ifsttar. Il cherche en outre à développer des écrans anti-bruit urbains, en partenariat avec des fabricants d’écrans et le CSTB. Un groupe de travail Anses doit statuer en 2014 sur l’impact sanitaire des basses fréquences attribuées aux aérogénérateurs. Le Cerema participe à ce groupe et réalise des mesures acoustiques sur des sites éoliens selon un protocole dont il anime la rédaction à l’Afnor. Le Cerema a également engagé une évaluation de mise en pratique de la méthodologie d’ « évaluation des impacts sanitaires extra-auditifs du bruit » proposée en 2013 par l’Anses dans le but de mieux répondre aux attentes sociétales sur ce sujet. Réduire les nuisances générées par les vibrations Dans le domaine des vibrations environnementales, les connaissances demeurent insuffisantes afin de pouvoir élaborer une législation. L’année 2014 marque le début de Vibren, un programme de recherches mené avec l’Ifsttar sur ce thème. Ce programme doit aboutir à la constitution d’une base de données nationale en vue de la validation des modèles de propagation des vibrations dans les sols. Il vise aussi la rationalisation du traitement des signaux associés aux mesures. Dans le cadre de Vibren sont menées des recherches sur la modélisation de la propagation des vibrations dans les sols et les bâtiments. D’autre part, Vibren aborde l’impact des vibrations. Enfin ce programme s’intéresse aux moyens de réduction des vibrations. Le Cerema est aussi actif dans les groupes Afnor en matière de vibrations environnementales et réalise des prestations d’ingénierie pour le compte des collectivités. Le Cerema s’investit également sur les problématiques d’exposition aux ondes électromagnétiques, à l’amiante mais aussi sur la gestion des déchets, des sols pollués, et sur la préservation des ressources en eau. n En parallèle à ses travaux méthodologiques, le Cerema réalise sur l’ensemble du territoire des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre pour les services déconcentrés de l’État, Dreal et DDT, ainsi que pour les collectivités, concernant la politique de lutte contre le bruit. Il vient aussi en appui à la mission « bruit et agents physiques » du Medde dans la réponse à la mise en demeure de la commission européenne relative à la première échéance de la directive. Concernant les moyens de lutte contre le bruit, le Cerema évalue la faisabilité de la mesure par remorque de la performance acoustique des chaussées, dans la perspective de la normalisation ISO de ce procédé. Le 27 © Cerema Pont d’Illzach Gestion du patrimoine d’infrastructures L E maillage d’infrastructures de transport en France est remarquable, avec un million de kilomètres de routes, plusieurs milliers de kilomètres de voies ferrées et de voies d’eau, des ports maritimes et fluviaux, des plates-formes aéroportuaires. En outre, face à la congestion, les possibilités d’accroissement du réseau ne sont pas infinies, en raison de contraintes de budget (d’investissement et d’entretien), d’espace disponible, d’impact environnemental et sanitaire (asphyxie des villes,…) Il convient plutôt d’optimiser l’emploi du réseau existant, par des mesures d’exploitation efficaces. On recherche la « route économe ». Enfin, il s’agit de répondre également à une forte attente de sécurité à tous les niveaux, que ce soit en termes de sécurité routière, sanitaire, ou en regard des risques naturels : èè sécurité routière avec des infrastructures bien lisibles, qui offrent des caractéristiques cohérentes avec la réalité des usages et du contexte urbain, et qui intègrent le développement de systèmes de transport intelligents © Cerema Entretenir, optimiser, assurer la sécurité. À un réseau et à des équipements d’une telle ampleur sont associées des questions d’entretien et l’économie associée car ce patrimoine vieillit, tandis que les budgets en regard diminuent. Un haut niveau d’expertise est requis pour définir des solutions d’entretien adaptées et optimisées. Il s’agit de maintenir ces infrastructures en état d’usage, et assurer les niveaux de service associés. Avec la préoccupation du développement durable, il s’agit de mettre au point des solutions d’entretien pérennes et économes en ressources non renouvelables. Projet de recherche Lucos. Lutte contre les prises à contre-sens sur routes à chaussées séparées èè sécurité sanitaire - par la prévention de toutes les pollutions afin de préserver la qualité des eaux et de l’air, - par des solutions techniques d’entretien préservant la santé des ouvriers et des riverains 29 èè sécurité au regard des risques naturels, par l’adaptation des infrastructures au changement climatique Partager le savoir-faire, l’état de l’art du domaine, répondre aux besoins des gestionnaires Les équipes du Cerema travaillent sur ces sujets depuis plusieurs dizaines d’années et ont acquis une expertise reconnue. De nombreux agents sont impliqués dans des partenariats avec les professionnels (maîtres d’ouvrages, maîtres d’œuvre, entreprises, instituts et autres établissements ), pour partager le savoir-faire et l’état de l’art en ce domaine, notamment par le biais des Cotita. Le Cerema participe régulièrement aux instances techniques de ses différents partenaires, publics et issus du monde professionnel. Sur l’ensemble des sujets évoqués, le Cerema se mobilise en 2014 et va ainsi : èè auprès de la DSCR (délégation à la sécurité et à la circulation routière) fournir des éléments d’aide à la décision à destination des acteurs de la sécurité routière, et participer à l’animation de la politique de sécurité. èè fournir aux gestionnaires une assistance pour élaborer les outils d’exploitation dont ils ont besoin, et notamment des plans de gestion de trafic, plans intempéries, des outils d’analyse des points sensibles d’accidentalité, èè mettre à disposition des gestionnaires et mettre en œuvre s’ils le souhaitent, un dispositif de relevé de l’état de leurs réseaux (IQRN et IQOA pour le réseau routier national) Le Cerema s’implique également auprès de la DGAC, en liaison avec le Stac dans le domaine des chaussées aéroportuaires avec leur niveau de service propre. Concernant les ouvrages d’art, l’IQOA (image qualité des ouvrages d’art) est une démarche comparable à l’IQRN ; la DtecITM travaillera en outre en 2014 à la refonte du logiciel de gestion Lagora des ouvrages d’art. Le Cerema est un acteur de la démarche SURE (sécurité des usagers sur les routes existantes) démarche globale de diagnostic puis d’actions au bénéfice de la sécurité des usagers. èè assurer des missions d’expertise pour évaluer le patrimoine, développer des outils, définir et hiérarchiser les besoins en entretien et en réparation, mettre au point les solutions techniques et assister les gestionnaires pour la réalisation. On peut citer la démarche Gepur (gestion et entretien du patrimoine urbain et routier) : étude de grande ampleur sur les politiques d’entretien d’un réseau routier, sous l’égide de la Cotita Est, en association avec : – au plan national, l’Usirf, l’Idrrim, l’ADF et l’ADSTD, – au niveau local, les acteurs locaux publics et privés ainsi que des opérateurs de pays frontaliers. Cette démarche Gepur, initiée dans le grand Est devrait être étendue à d’autres régions (Sud-Est, Ouest, Nord) voire à tout le territoire. èè fournir une expertise de haut niveau pour maintenir voire augmenter le niveau de service des réseaux d’infrastructures. Il s’agit par exemple de vérifier qu’un ouvrage d’art peut résister aux nouveaux usages qu’on veut lui faire supporter (nouveau tramway par exemple) ou vérifier qu’il peut résister aux changements climatiques, aux séismes. © en cours L’IQRN (image qualité des routes nationales) consiste à relever tous les ans les dégradations éventuelles sur les chaussées d’un tiers du réseau routier national et à donner une note tous les 200 m pour traduire l’état de chaque tronçon de 200 m ; en 3 ans, l’image complète de l’état du réseau est constituée, image continuellement remise à jour à raison d’un tiers du réseau chaque année. Le Cerema accomplit cette prestation pour la direction des infrastructures de transport (DIT) et les directions inter-départementales des routes (DIR) et propose le même type de prestation (à adapter au cas par cas) à tous les gestionnaires de réseau routier. Optimisation d’un ouvrage fluvial : passage d’un convoi de tronçon d’Airbus A380 sous le Pont-de-Pierre à Bordeaux 30 èè contribuer, souvent en partenariat avec d’autres organismes, à des programmes de recherche ou des appels à innovation répondant aux enjeux rappelés ci-dessus afin de mettre au point des solutions d’entretien optimisées, pérennes et économes en ressources non renouvelables. Par exemple, dans le cadre de l’opération de recherche Cclear, déclenchée en 2010 pour mieux identifier les raisons des forts dégâts apparus pendant l’hiver 2009/2010 sur les chaussées de la moitié nord de la France et de l’Europe, le Cerema intervient – Dès la phase d’opportunité de l’opération, en débattant avec l’Ifsttar du cahier des charges et en fournissant les éléments recueillis pendant l’hiver, – Dans le montage de l’opération en prenant en charge une partie de l’opération de recherche – Dans la réalisation de l’opération en animant des sujets, en apportant des essais innovants, en négociant et en montant avec des DIR des champs d’expérimentations (section instrumentée de l’A75, test des indicateurs climatiques sur les DIR Nord, Est et Nord-Ouest), – Dans l’exploitation des résultats de l’opération de recherche en envisageant dès 2014, l’essai dans la pratique courante des innovations issues de l’opération de recherche (test de gel/ dégel, indicateur climatique) pour offrir à la DIT les éléments nécessaires à sa nouvelle politique d’entretien. èè assister les ministères de tutelle, et les autres gestionnaires de réseau, dans la définition de leur politique d’entretien Le Cerema s’engage auprès de la direction des infrastructures de transport pour la refonte de la politique d’entretien du réseau routier national non concédé. èè contribuer à l’évolution de l’état de l’art par l’élaboration de guides techniques ou de normes pour diffuser les bonnes pratiques Avec la refonte du guide Structures et revêtements des espaces publics, il va s’agir d’adresser plus particulièrement les questions de prise en compte des coûts de maintenance et des sujétions d’exploitation, car elles revêtent une importance particulière en ville (forte sensibilité du système viaire aux perturbations de trafic, nuisances vis-à-vis des riverains et des activités commerciales ), et cela dans un contexte généralisé de réduction et d’optimisation des budgets publics . èè monter et animer des formations et des séminaires à l’intention des maîtres d’ouvrages et des gestionnaires de patrimoine. n © en cours Le projet MBDE, actuellement en cours de montage par l’IFSTTAR en partenariat avec le Cerema, vise à répondre aux interrogations des maîtres d’ouvrage sur la durabilité structurelle des enrobés à faible impact environnemental. Congrès Idrrim – Interoute & Ville © Cerema Agenda 2014, quelques dates TUS mlpc® : transversoprofilomètre à ultra-sons ❖❖Journées Techniques Routes à Nantes les 21 et 22 février 2014, organisées conjointement avec l’IFSTTAR et l’IDRRIM èè rechercher et partager les bonnes pratiques à l’international ❖❖Participation au séminaire Optima le 16 avril 2014, dans le cadre du TRA Des experts du Cerema participent à différents comités techniques de l’association mondiale de la route (Comité « ouvrages d’art », comité « chaussées »,...) qui se réunissent tous les mois. Le comité technique « chaussées routières » rassemble des gestionnaires de réseau routier du monde entier confrontés aux mêmes problèmes que la France. ❖❖Participation au congrès de l’Idrrim du 7 au 9 octobre 2014 ❖❖De nombreuses journées Cotita organisées par les directions territoriales du Cerema, en lien avec les besoins évoqués par les acteurs des territoires. 31 © METL Medde – Laurent Mignaux Développement des infrastructures D EPUIS ces dix dernières années, un nouveau modèle de « croissance verte » a émergé. Il s’agit aujourd’hui de construire avec des techniques plus économes en ressources et en énergie des infrastructures performantes toujours plus sûres, plus respectueuses de l’environnement et des hommes. Développer des réseaux d’énergie, d’eau, de transports propres, efficaces et accessibles à tous, faire émerger la ville durable avec plus de mobilité par transports en commun performants… ne peut se faire sans infrastructures et équipements innovants responsables sur le plan environnemental, économique et sociétal. Par son histoire et ses compétences, le Cerema maîtrise à la fois les données techniques et économiques des infrastructures sur les territoires avec des approches environnementale et sociétale. Il peut donc les croiser pour en tirer une expertise de synthèse, pour être, sur ces sujets, l’interface privilégiée entre la recherche et les professionnels. Par son rôle dans l’élaboration des méthodologies et des recommandations, par ses processus d’édition et de diffusion, par sa notoriété, par son implication dans divers réseaux (institut des routes, des rues et des infrastructures de mobilité – Idrrim –, union des ports de France – UPF –, Cotita…), le Cerema peut guider vers une nouvelle approche les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, et les entreprises. Répondre aux enjeux de mobilité durable La réorganisation des territoires autour de grandes métropoles et la mondialisation des échanges nécessitent un accès à l’énergie, à l’eau, à l’assainissement, au traitement des déchets, à la mobilité, à l’information (haut débit), à des transports durables par des infrastructures performantes, ambitieuses et sûres. Les enjeux peuvent être résumés en quelques grands principes qui doivent constituer le socle de réflexion et d’action du Cerema pour les prochaines années, à savoir promouvoir des villes, une mobilité et un transport durables, un partage harmonieux de la voirie, développer l’éco-conception, contribuer à l’élaboration de nouveaux réseaux d’énergie et privilégier une gestion patrimoniale des infrastructures technique et financière qui préserve, entretient, améliore et anticipe. La commission SNIT, en charge de mettre en perspective le 33 © METL-Medde – Laurent Mignaux Ligne de tramway (T3) sur le boulevard des Maréchaux à Paris programme de schéma national de mobilité durable Mobilité 21, a récemment mis en exergue le besoin de donner en matière d’investissements la priorité au renforcement des plates-formes portuaires de niveau européen, de renforcer et d’élargir le soutien de l’État au développement des mobilités propres, de réduire les coûts de construction, d’exploitation et de maintenance du réseau ferroviaire. Mieux relier les territoires, rendre les infrastructures plus efficientes sont des exigences sociales et économiques fortes favorisant la mobilité pour tous. Dans ce contexte, et pour répondre aux enjeux précédents, le Cerema est un établissement public de référence contribuant à la mise en œuvre de ces politiques publiques au travers d’actions d’innovation, d’expertises et d’interventions opérationnelles. Concevoir des infrastructures pour la transition écologique et énergétique La conception des infrastructures est au cœur de la réflexion menée en matière de développement durable. Le contexte économique contraint conduit également à rechercher des solutions en coût global. Cette action est notamment fortement soutenue par les collectivités territoriales qui ont demandé, lors du comité des maîtres d’ouvrages routiers, une « route économe », mais est de portée générale sur l’ensemble du champ des infrastructures. Ainsi, le Cerema continuera en 2014 d’élaborer la doctrine et la méthodologie autour des aspects socio-économiques des infrastructures de transport terrestre, maritime et fluvial. L’action du Cerema se décline notamment sur plusieurs thèmes dans la programmation 2014, comme la réduction de l’empreinte des infrastructures en matière d’énergie, d’environnement et de santé pour préserver la biodiversité, limiter les pollutions engendrées par l’infrastructure, ou restaurer les continuités écologiques (trame verte et bleue), l’évaluation des impacts sanitaires des chantiers et trafics sur l’homme, ou l’élaboration de méthodologies multi-critères pour l’évaluation des impacts environnementaux. Le Cerema poursuit son rôle d’élaborateur de doctrine, de référentiels, de recommandations, d’expert et de fédérateur des décideurs publics et des partenaires économiques, pour inciter la communauté technique et la maîtrise d’ouvrage à utiliser des matériaux et des techniques éco-responsables, contribuer à la valorisation des déchets et au recyclage des matériaux (chaussées, matériaux de démolition, matériaux de dragages et sédiments…) et à évaluer les projets et les politiques de transports dans une démarche de développement durable. La notion de transition énergétique implique une transition comportementale et socio-technique, mais aussi une modification radicale de la politique énergétique, d’une politique orientée par la demande à une politique déterminée par l’offre, et d’une production centralisée à une production décentralisée. Des réseaux énergétiques adéquats, intégrés et fiables sont un préalable essentiel non seulement pour les objectifs de la politique énergétique de la France (et de l’Europe), mais aussi pour sa stratégie économique. Le Cerema est engagé dès sa programmation 2014 sur un certain nombre de projets d’ouvrages d’énergie (éoliennes terrestres ou maritimes, énergies côtières et portuaires…). © Cerema Être exigeant sur la qualité des constructions Construire est une activité éminemment complexe qui implique de nombreux partenaires et corps de métier appelés à œuvrer ensemble à l’édification d’un même ouvrage. Plus que jamais, les constructions doivent répondre à des exigences toujours plus strictes en termes de sécurité, de durabilité, d’impact environnemental… et de qualité. Le Cerema poursuit en 2014 son engagement pour une contribution forte et indépendante dans les domaines de la normalisation, de la certification et des avis techniques, mais aussi d’expertise en matériaux, équipements et essais pour être garant de cette qualité auprès des maîtres d’ouvrages. Échangeur A75 34 Contribuer à l’émergence de la ville durable Le développement de la ville durable implique des Les audits de sécurité des infrastructures sont un autre témoignage de l’implication du Cerema auprès des gestionnaires pour la sécurité des usagers. Ces audits constituent une méthode contribuant à la prévention systématique des accidents sur routes nouvelles ou nouvellement aménagées. © METL-Medde – Laurent Mignaux transports collectifs de qualité, le respect de l’environnement et la prise en compte des aspects économiques et sociaux. Il s’agit donc d’intégrer une ingénierie du développement durable offrant la mixité fonctionnelle et sociale et laissant la place à la nature et à la biodiversité. Cette ville doit être également efficiente d’un point de vue énergétique et économe en utilisation de ressources et d’espace. Constitué de voies urbaines et de places, mais aussi de chemins, espaces verts..., l’espace public structure la ville. Il est à la fois un lieu de vie (promenade, vie sociale, pratiques commerciales...), le support de multiples modes de déplacement sûrs pour tous les usagers, et un élément majeur du cadre de vie, du paysage et de l’identité urbaine. Il joue un rôle déterminant dans le bon fonctionnement de la ville et des territoires et contribue au bien-être des habitants. Le Cerema continuera en 2014 à utiliser ses compétences pluridisciplinaires pour renouveler la conception de l’espace public et la voirie urbaine afin de mieux intégrer les nouveaux défis de la vile durable et répondre aux besoins des collectivités territoriales en la matière. © Cerema Pont à haubans de Saint-Nazaire. Architecte Bernard Campenas, CFEM & SGE Maintenir un haut niveau d’expertise, de conseil et d’assistance aux maîtres d’ouvrages Cette action a pour objectif premier de maintenir au profit de l’État et ses services déconcentrés (Dreal, DIR, DDT), des collectivités et des établissements publics (VNF, …) une compétence technique forte. L’activité d’ingénierie permet d’entretenir les compétences, de jouer un rôle de précurseur dans l’application des nouvelles règles de conception et de calcul, et de mettre en application sur des ouvrages réels les concepts développés au titre de l’action innovation. Elle a par ailleurs une fonction de formation des ingénieurs et techniciens qui se destinent à des postes d’études dans le Cerema ou de maîtrise d’œuvre sur le terrain. Cependant, une association en amont des opérations et une collaboration étroite avec les Dreal, les DIR et les établissements publics au sein d’instances de programmation est aujourd’hui plus que nécessaire pour identifier les opérations à enjeux, choisir les modes d’intervention, prioriser les actions. Tel est notamment l’objectif fixé par le Cerema pour 2014 dans le cadre des groupes de travail créés suite aux conclusions du congrès 2013 sur la modernisation routière. Stimuler la recherche, l’innovation et la compétitivité Le Cerema participe à de nombreux programmes de recherche, notamment avec l’Ifsttar, et d’autres partenaires (établissements publics, universités…) Il s’emploie à valoriser l’innovation dans l’ensemble de son activité en recherchant des zones d’expérimentation en partenariat avec les services de l’État et les collectivités. Le Cerema favorise ainsi l’émergence de nouveaux matériaux, matériels et techniques élaborés par les industriels, et par conséquent augmente leur compétitivité au niveau national et international. Il s’agit ainsi de contribuer à soutenir l’innovation par le dispositif de soutien à l’innovation « routes et rues », de favoriser l’innovation dans les équipements et les ouvrages des infrastructures maritimes, portuaires et terrestres. Ainsi, dans le domaine des ouvrages d’art, l’objectif est de proposer de nouvelles conceptions d’ouvrages d’art ou des évolutions majeures dans la conception pour réduire de 20% les gaz à effets de serre issus du cycle de vie d’un ouvrage d’art, tout en augmentant dans les mêmes proportions sa durabilité, d’où le label retenu : Haute Qualité en termes de Développement Durable (HQDD). De nombreux guides (ponts en bois, ponts en acier autopatinable…) devraient être diffusés en 2014 sur ce thème. Le Cerema anime également la démarche Port du futur qui poursuit notamment comme objectifs d’identifier des axes clé d’innovation dans le domaine portuaire, d’élargir et d’enrichir les relations entre le monde de la 35 recherche et les ports, et de lancer des projets d’innovation dans le domaine portuaire. Se tiendront en 2014 les assises du port du futur, lieu d’échange entre acteurs publics et privés, milieux économiques et universitaires à l’intersection entre différentes disciplines (ingénierie, technique, sociologie, économie, écologie…). © Cerema Le Cerema contribue également à la diffusion de divers logiciels très appréciés par la communauté technique, notamment pour le calcul des ouvrages d’art ou pour la simulation de trajectographie de navires et bateaux et d’exploitation portuaire et fluviale. Infrastructures portuaires à Marseille Enfin, les équipes de recherches associées (ERA) et les pôles de compétences et d’innovation (PCI) du Cerema permettent la réalisation et la mise en œuvre sur le terrain de nombreux projets de recherche. L’ancrage territorial et opérationnel constitue un élément majeur de l’application des produits de projets innovants en collaboration avec les acteurs locaux. n 36 © Cerema Après la tempête Xinthia Connaissance et prévention des risques L’ activité « connaissance et prévention des risques » est assurée au bénéfice de la DGPR, de la DGALN, du CGDD, de la DGITM, du SG, des services déconcentrés et des collectivités territoriales qui participent à la politique de prévention des risques naturels et technologiques. Cette activité recouvre un large spectre : amélioration de la connaissance – aléas, enjeux, vulnérabilité – surveillance, prévision, vigilance, alerte, information des citoyens, intégration des risques dans l’aménagement, réduction de la vulnérabilité du bâti, des infrastructures de transport et des réseaux urbains, réalisation, contrôle et expertise de dispositifs de protection, contributions aux missions de sécurité civile, amélioration de la résilience des hommes, des organisations et des territoires. Les actions menées relèvent de différentes politiques publiques, fortement interdépendantes bien qu’elles soient portées par des directions générales différentes. Des partenariats sont développés avec les collectivités territoriales et leurs groupements ou associations, des établissements publics et particulièrement : MétéoFrance, Ifsttar, Irstea, BRGM, Ineris, IGN, des écoles, des universités et des laboratoires de recherche. C’est par conséquent au travers de maîtrises d’ouvrages multiples et de différentes collaborations que le Cerema contribue par son activité à la prévention des risques naturels, à la prévention des risques technologiques et mène des actions transverses relatives à la prévention des risques et des crises comme de leurs effets. Prévenir les risques naturels Parmi les différents risques naturels, les inondations tiennent une place importante dans le programme d’activité, en lien avec la mise en œuvre de la directive inondation1 : évaluation préliminaire du risque, territoires à risques importants, plan de gestion et stratégies locales. L’année 2014 sera marquée par la poursuite des travaux menés pour la connaissance des aléas, comme des ouvrages de protection (méthodologie, 1 Directive inondations transposée en droit française par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (LENE) 37 © Cerema Zone industrielle portuaire modélisation). Le Cerema apportera un appui aux services déconcentrés pour la cartographie des territoires à risques importants. Les travaux du référentiel de vulnérabilité, prévus par la stratégie nationale de gestion des risques inondations, seront engagés. Les risques littoraux (submersion marine et recul du trait de côte) seront abordés dans le cadre de la stratégie nationale de gestion du trait de côte avec l’amélioration de la connaissance de l’aléa érosion et au travers de l’appui apporté aux services déconcentrés pour l’élaboration des plan de prévention des risques littoraux prioritaires qui doivent couvrir 303 communes en 2014. Un accompagnement des collectivités sera assuré en réponse à l’appel à projet relocalisation. Le Cerema est également mobilisé pour le retour d’expérience de terrain des tempêtes et intempéries qui affectent le littoral. Au titre de la prévention des risques hydrauliques, le Cerema contribue fortement à la mise en œuvre des actions du plan submersions rapides (PSR) : appui méthodologique, acquisition de connaissance… Il mobilise son expertise dans les programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) au profit de la Commission Mixte Inondation ou des porteurs de projet. Il joue un rôle majeur dans la structuration de l’appui technique aux services de contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques (Dreal). Enfin, le Cerema intervient en appui aux services de prévision des crues : développement d’outils au service de la prévision des inondations, diffusion des bonnes pratiques en matière de modélisation hydraulique, participation aux formations. L’amélioration de la connaissance de l’aléa intègre des activités de développement et de modélisation tant sur l’hydraulique, la tenue des ouvrages que sur l’impact du changement climatique. Le Cerema est un adhérent actif de la société hydrotechnique de France et est à l’initiative de la création en 2013 d’un GIS HEDD sur hydraulique et le développement durable regroupant une trentaine d’organismes scientifiques. Des actions sont également menées pour la prévention des risques terrestres. La recherche-développement sur 38 les instabilités naturelles et anthropiques porte sur les séismes et leurs effets : microzonages, effets de site et liquéfaction des sols. La prévention des mouvements de terrain porte sur le dimensionnement et la tenue des ouvrages aux chutes de rochers (Cadoroc), les effets de la sécheresse sur les bâtiments et les infrastructures, les dispositifs de mesure par le radar (Remote), la mise en œuvre du plan national cavités (Precast). Les équipes du Cerema interviennent également pour assurer le suivi de grands mouvements de terrain comme ceux de Séchilienne (Isère), ou de La Clapière (Alpes-Maritimes). Le Cerema contribue au plan national d’actions pour la prévention des incendies de forêt. Prévenir les risques technologiques Les actions menées au titre des risques technologiques portent sur la maîtrise de l’urbanisation à proximité des sites industriels, notamment par la mise en œuvre des plans de prévention des risques technologiques (PPRT). Il s’agit d’appuyer les services déconcentrés dans l’élaboration des PPRT et, de façon croissante, d’accompagner les collectivités, les professionnels et les citoyens pour la mise en œuvre des prescriptions. Le Cerema conduit le programme d’accompagnement sur les risques industriels (PARI), lancé en 2013. Mené sur plusieurs sites pilotes, ce projet vise à définir les dispositifs d’accompagnement à mettre en place pour permettre aux propriétaires privés et aux bailleurs sociaux de réaliser les travaux prescrits par le PPRT. À titre d’exemple, le projet PARI structure un appui auprès des opérateurs de l’habitat social pour les aider dans la réalisation des prescriptions au bâti chaque fois que des opérations conjointes avec l’Anah ne pourront être menées. Le Cerema accompagne également la DGPR dans la mise en œuvre du projet Geotrans de géo-localisation des transports terrestres de matières dangereuses et de dématérialisation de leur gestion. Ce projet innovant vise au développement de compétences et à l’implication du milieu professionnel (consortium) par anticipation du développement d’un système opérationnel à moyen terme. Il s’inscrit dans un contexte européen élargi, (48 pays sont concernés). Par ailleurs, le Cerema développera des travaux permettant la cartographie des canalisations enterrées, destinée à établir les servitudes réglementaires prévues par les textes. Le Cerema intervient également dans la prévention des risques pour l’urbanisation, liés à l’après-mines. Intégrer les risques à la gestion des territoires En complément des activités menées par types d’aléas, le Cerema intervient pour que les risques naturels et technologiques soient pris en compte dans l’aménagement et dans la gestion territoriale. En appui à la DGALN, il développe des études d’intégration dans les démarches de planification, de préservation du patrimoine, de définition des mesures relatives à la réduction de la vulnérabilité du bâti (incendies de forêts, séisme). L’élaboration des modalités de contrôle des règles parasismiques sur les maisons individuelles intervient dans le prolongement du plan séisme Antilles. La réduction de la vulnérabilité des infrastructures de transport, des réseaux et services urbains constitue un thème d’activité encore émergent, appelé à se structurer dans les prochaines années. Les actions prennent en compte les effets du changement climatique, la nécessité de « durcir » certains réseaux critiques exposés à des risques naturels. Au niveau local, le Cerema intervient auprès des Dreal de zones et des autres services déconcentrés pour établir des diagnostics de vulnérabilité et participer à la définition de solutions de « durcissement » des infrastructures. Les événements récents survenus en France (Xynthia, Var, Pyrénées...) comme en Europe et dans le monde, montrent l’importance de prévenir les crises et de se préparer aux catastrophes naturelles. Le Cerema développe des outils pour aider à la gestion des crises : Ogeric, Osiris, PGT. Il participe à la professionnalisation des pratiques au bénéfice des services déconcentrés. n © DDT 49 © Cerema Des travaux sont développés sur le thème émergent de la résilience des villes et des territoires face à des chocs de différentes natures, et notamment une catastrophe naturelle ou technologique… Le Cerema assurera un appui à l’atelier national « Risques et territoires », qui portera sur 5 sites confrontés à des problématiques de risque naturel, de reconversion minière ou industrielle. Il développera un appui aux services déconcentrés devant faire face à des situations territoriales complexes posant la question du risque naturel ou technologique. Inondations dans le Maine-et-Loire Glissement de terrain sur la D 1006 près du mont Cenis (73) 39 Table des sigles Cotita A AASQA Ad’Ap Ademe ADF ADS ADSTD Afnor Alur Anah ANR Anses APPA Atesat Association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air Agendas d’accessibilité programmés Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie Assemblée des départements de France Application du droit des sols Association des directeurs de services techniques des départements Association française de normalisation Loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové Agence nationale d’amélioration de l’habitat Agence nationale de la recherche Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail Association pour la prévention de la pollution atmosphérique Assistance technique de l’État pour des raisons de solidarité et d’aménagement du territoire B BNTRA BRGM BTP CEN Cerema Certu Cete Cetmef CGDD CGEDD CNES CNFPT Cnosso-EU Comoar Corican CSTB D DAEI DDT DDTM Deal DEEM DGAC DGALN DGEC DGITM DGPR DHUP Bureau de normalisation des transports, des routes et de leurs aménagements Bureau de recherche géologique et minière Bâtiment travaux publics C CCNR Cross Commission centrale pour la navigation du Rhin Comité européen de normalisation Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques Centre d’études techniques de l’Équipement Centre d’études techniques maritimes et fluviales Commissariat général au développement durable Conseil général de l’environnement et du développement durable Centre national d’études spatiales Centre national de la fonction publique territoriale Common noise assessment methods in Europe Comité des maîtres d’ouvrages routiers Conseil d’orientation de la recherche et de l’innovation pour la construction et les activités navales Conférences techniques interdépartementales des transports et de l’aménagement Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Centre scientifique et technique du bâtiment DIR DIRM DIT Dreal DRI DSCR Délégation aux affaires européennes et internationales Direction départementale des territoires Direction départementale des territoires et de la mer Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement Diagnostic énergie environnement de la mobilité Direction générale de l’aviation civile Direction générale de l’aménagement du logement et de la nature Direction générale de l’énergie et du climat Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer Direction générale de la prévention des risques Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages Direction interdépartementale des routes Direction interrégionale de la mer Direction des infrastructures de transport Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Direction de la recherche et de l’innovation Délégation à la sécurité et à la circulation routières E Efese EMR Envisia Epomm ERA ERP ESM Évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques Énergies marines renouvelables Service d’analyse environnementale par système d’identification automatique European platform on mobility management Équipe de recherche associée Établissement recevant du public Établissement de signalisation maritime F FEDER FUI Fonds européen de développement régional Fonds unique interministériel G GART Gepur Groupement des autorités responsables des transports Gestion et entretien du patrimoine urbain et routier 41 GES GIS GNL Gaz à effet de serre Groupement d’intérêt scientifique Gaz naturel liquéfié Prebat H HEDD Hydraulique et développement durable I Idrrim Ifsttar IGN Ineris IQOA IQRN Irstea Iso Ittecop Precast Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux Institut géographique national Institut national de l’environnement industriel et des risques Indice qualité des ouvrages d’art Indice qualité des routes nationales Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture Organisation internationale de normalisation Infrastructures de transports terrestres, les paysages et les écosystèmes L Leesu LOAD Laboratoire eau environnement et systèmes urbains Librairie des opérations d’aménagement durable M Medde METL Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie Ministère de l’égalité des territoires et du logement O Ogeric OIN OMI OMS ORB Orsec Outil d’aide à la gestion des risques et crises Opération d’intérêt national Organisation maritime internationale Organisation mondiale de la santé Observatoire régional de la biodiversité Plan d’organisation des secours PCET PCI PCRDT PDLHI PDU PGT PLUI Polmar 42 Prédit PREH PRSE PSR Puca Programme d’actions de prévention des inondations Plans climat énergie territoriaux Pôle de compétence et d’innovation Programme cadre de recherche et développement technologie Pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne Plan de déplacement urbain plan de gestion de trafic Plan local d’urbanisme intercommunal Pollution maritime Plan de protection de l’atmosphère Plan de prévention des risques technologiques Programme national de recherche et d’expérimentation sur l’énergie dans les bâtiments Plan national pour la prévention des risques d’effondrements de cavités souterraines Programme de recherche et d’innovation dans les transports terrestres Plan de rénovation énergétique de l’habitat Plan régional santé-environnement Plan submersions rapides Plan urbanisme construction architecture Q QA QAI Qualité de l’air Qualité de l’air intérieur R RT-Ex Réglementation énergétique pour le bâti existant S Scot Schéma de cohérence territoriale Sétra Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements SIG Système d’information géographique SINP Système d’information de la nature et du paysage SMVM Schéma de mise en valeur de la mer SNB Stratégie nationale de la biodiversité SNIT Schéma national des infrastructures de transport SRCAE Schéma régional climat air énergie SRCE Schéma régional de cohérence écologique Stac Service technique de l’aviation civile SUMP Sustainable urban mobility plans SURE Sécurité des usagers sur les routes existantes T TOD P PAPI PPA PPRT transit oriented development U UICN UIT UPF Usirf UTP Union internationale de conservation de la nature Union internationale des télécommunications Union des ports de France Union des syndicats de l’industrie routière française Union des transports publics et ferroviaires V VNF Voies navigables de France Annexe 1 : Programme d’activité 2014 du Cerema par commanditaire Mars 2014 Valorisation totale Valorisation Intitulé des lignes de programme Pré-programmé Métier et transversal 1 Améliorer la connaissance et l'observation du fonctionnement des territoires 706 k€ 398 k€ 308 k€ 2 Promouvoir une planification intégrée 932 k€ 85 k€ 847 k€ 3 Mettre en œuvre une politique foncière 1 910 k€ 4 Développer des stratégies territoriales 1 566 k€ 5 Développer l'aménagement numérique des territoires 795 k€ 6 Quartiers durables et aménagement opérationnel 3 028 k€ 7 Pôle d’appui national pour l’application du droit des sols (PAN ADS) 742 k€ 742 k€ 8 Préserver, gérer et aménager les paysages du quotidien 187 k€ 187 k€ 9 Connaître le fonctionnement des marchés du logement 530 k€ 530 k€ 10 Contribuer à la réalisation des objectifs nationaux de logement 862 k€ 862 k€ 11 Contribuer à une politique de l'hébergement et du logement très social pour les publics défavorisés 484 k€ 484 k€ 12 Soutenir la lutte contre l'habitat indigne 440 k€ 440 k€ 13 Lier recherche, expérimentation et perspective dans les domaines de l’aménagement et de l’habitat 341 k€ 166 k€ 175 k€ 14 Veille active, formation et animation dans les domaines de l’aménagement et de l’habitat 301 k€ 204 k€ 97 k€ 15 Géomatique transversale 1 237 k€ 1 194 k€ 43 k€ 17 Performances environnementales dans le bâtiment 284 k€ 284 k€ 18 Performances énergétiques dans le bâtiment 5 128 k€ 5 128 k€ 19 Matériaux de construction biosourcés et matériels 1 445 k€ 20 Confort et qualité d’usage dans le bâtiment 21 Métiers de l'immobilier 22 n° ligne de prog CGDD DGAC DGALN 636 k€ DSCR SG 795 k€ 32 k€ 90 k€ 2 996 k€ 1 355 k€ 1 509 k€ 1 509 k€ Économie de la Construction 718 k€ 718 k€ 23 Activités spécifiques pour les territoires d’outre-mer dans le domaine de la construction 412 k€ 374 k€ 24 Accessibilité du cadre bâti 767 k€ 767 k€ 25 Qualité sanitaire des bâtiments 1 240 k€ 1 012 k€ 4 605 k€ 4 605 k€ Sobriété énergie-carbone DGPR 930 k€ 564 k€ 28 DGITM 1 910 k€ 564 k€ 26- Contrôle du respect des règles de 27 la construction (CRC) DGEC 38 k€ 228 k€ 96 k€ 96 k€ 43 29– Maîtriser les consommations 30 énergétiques et carbonées Production d’énergies 256 k€ 165 k€ 91 k€ 23 Activités spécifiques pour les territoires d’outre-mer dans le domaine de la construction 412 k€ 374 k€ 24 Accessibilité du cadre bâti 767 k€ 767 k€ 25 Qualité sanitaire des bâtiments 1 240 k€ Valorisation totale 1 012 k€ Mars 2014 n°26ligne 27 de prog 28 Contrôle du respect des règles Intitulé des lignes de de 4 605 k€ Pré-programmé la construction (CRC) programme Sobriété énergie-carbone 29– Maîtriser les consommations 30 énergétiques et carbonées 38 k€ 228 k€ Valorisation CGDD Métier et transversal DGAC 4DGALN 605 k€ DGEC 96 k€ DGITM DGPR DSCR 96 k€ 256 k€ 165 k€ 91 k€ 776 k€ 141 k€ 31 Production d’énergies renouvelables et de récupération 1 058 k€ 32 Distribution et stockage d’énergie 204 k€ 204 k€ 33 Connaître l’évolution du climat et ses impacts sur les territoires 241 k€ 241 k€ 34 Intégrer le changement climatique dans l’ensemble des politiques d’aménagement des territoires 2 177 k€ 35 Planification territoriale énergieclimat 507 k€ 507 k€ 36 Porter les politiques publiques énergie-climat 797 k€ 797 k€ 37 Observer et analyser les mobilités des personnes 141 k€ 570 k€ 321 k€ 1 286 k€ 3 905 k€ 3 905 k€ 210 k€ 210 k€ Observer et analyser la mobilité 38- des marchandises, connaître 40 l’offre et les services de transport de fret 39 Observer et analyser les services de transports de voyageurs 1 128 k€ 1 128 k€ 41 Observer les trafics routiers et étudier les systèmes d’information en regard 2 025 k€ 2 025 k€ 42 Méthodes et outils d’évaluation socio-économiques des projets de transports, tous modes 641 k€ 641 k€ 704 k€ 704 k€ 2 104 k€ 2 104 k€ 265 k€ 265 k€ 4647 services de mobilité, évaluation 513 k€ 513 k€ 48 Pédagogie autour de la mobilité des personnes 891 k€ 49 Animation générale du domaine Mobilité, transports, régulation de trafic et activité internationale transversale 50 Méthodes et outils de modélisation multimodale des déplacements Méthodes et outils d’évaluation spécifiques aux mesures de 44 gestion des flux - y.c simulation dynamique 43 45 Prospective de la mobilité Évaluation des projets et des des politiques de transport 65 k€ 826 k€ 1 022 k€ 1 022 k€ Interface déplacements urbanisme environnement 286 k€ 286 k€ 51 Planification des déplacements 546 k€ 546 k€ 52 Gouvernance et financements des politiques de déplacements 395 k€ 395 k€ 53 Approche systémique des projets de transport 833 k€ 833 k€ 54 Modes actifs (piétons et cyclistes) dont interfaces avec les autres modes 1 819 k€ 1 007 k€ 55 Intermodalité entre les modes de transports (dont information multimodale, billettique, lieux d'échanges) 864 k€ 864 k€ 56 Cohésion sociale et territoriale des politiques de transports 1 008 k€ 1 008 k€ 57 Politiques et services de mobilité des marchandises y compris logistique urbaine 1 537 k€ 1 537 k€ 58 Stratégies et mesures de gestion dynamique des flux de transports 992 k€ 992 k€ 59 Équipements et systèmes pour la gestion des flux de transports routiers et l'information, système de transport intelligent 1 760 k€ 1 760 k€ 61 Navires et bateaux : sécurité de la navigation intérieure, avis, expertises, assistance à maîtrise d’ouvrage, ingénierie, innovation 509 k€ 509 k€ 44 812 k€ SG transports (dont information multimodale, billettique, lieux d'échanges) 864 k€ 864 k€ 56 Cohésion sociale et territoriale des politiques de transports 1 008 k€ 1 008 k€ 57 Politiques et services de mobilité des marchandises y compris logistique urbaine Mars 2014 55 n° 58 ligne de prog 1 537 k€ Valorisation totale Stratégies et mesures de de gestion Intitulé des lignes 992 k€ dynamiqueprogramme des flux de transports Pré-programmé 1 537 k€ Valorisation CGDD Métier et transversal DGAC DGALN DGEC 992 k€ DGITM 59 Équipements et systèmes pour la gestion des flux de transports routiers et l'information, système de transport intelligent 1 760 k€ 1 760 k€ 61 Navires et bateaux : sécurité de la navigation intérieure, avis, expertises, assistance à maîtrise d’ouvrage, ingénierie, innovation 509 k€ 509 k€ 369 k€ 369 k€ 1 494 k€ 1 494 k€ 1 323 k€ 1 323 k€ 611 k€ 611 k€ Lutte contre les pollutions marines accidentelles (doctrine, équipements, préparation et gestion de crise) Aides à la navigation maritime et fluviale-plans et structures de 63- balisage / Transports fluviaux et 69 maritimes (trajectographie, simulateur, caractérisation du Domaine Public Fluvial ) 62 64 Équipements et systèmes d’aides à la navigation maritime et fluviale 65 Systèmes de positionnement radio électriques et télécoms appliquées au balisage Observer le trafic maritime et fluvial - Technologies 66 d’acquisition et traitement des données (impacts économiques, environnementaux, risques) Systèmes de sécurité et de régulation de la navigation 67 maritime (surveillance, sauvetage, information nautique, trafic portuaire) Systèmes d’information et de 68 gestion du trafic maritime et fluvial 764 k€ 488 k€ DGPR DSCR 276 k€ 771 k€ 771 k€ 755 k€ 755 k€ 70 Équipements de la route – Dispositifs de retenue 718 k€ 53 k€ 665 k€ 71 Équipements de la route – Signalisation horizontale 349 k€ 33 k€ 316 k€ 72 Équipements – Signalisation verticale et de police, feux et temporaire 783 k€ 18 k€ 765 k€ 73 Équipements – Signalisation directionnelle 1 081 k€ 250 k€ 831 k€ 74 Sécurité – Evolution de la réglementation – Expérimentations 75 Équipements dynamiques dont recueil de données et évaluation, capteurs, caméra. Réseau d’appel d’urgence, panneau à message variable, stations météo,... 473 k€ 473 k€ 1 212 k€ 916 k€ Réseaux de télécommunication des Directions interdépartementales, de Voies 76 Navigables de France,... Modernisation de ces réseaux et gestion des fréquences radio 588 k€ 588 k€ Sécurité - Recueil et production de données d’accidentologie dont système d’information (avec les logiciels existants à maintenir, 77 nouveaux logiciels, méthodologie sur les bulletins d’analyse d’accidents,...) référentiel inter urbain 1 954 k€ Sécurité - Recueil et production de données sur les infrastructures (base CARAT Adhérence, Indice Qualité du 78 Réseau routier national Adhérence, développement de matériels de mesure de l’adhérence comme le SCRIM, ADHERA,...) 79 Sécurité – Études statistiques, études de comportement, lien véhicule-infrastructureconducteur Sécurité 80 Sécurité routière – contrôle sanction automatisé, … 82 Sécurité des déplacements – 2 roues motorisés 296 k€ 1 954 k€ 346 k€ 346 k€ 3 162 k€ 355 k€ 2 807 k€ 859 k€ 85 k€ 774 k€ 1 202 k€ 1 202 k€ 84- Démarche de sécurité : poids 81- lourds / contre sens / démarche 83 de sécurité sur les réseaux 1 071 k€ 638 k€ 433 k€ Sécurité des infrastructures (routes autrement pour une 85 conduite apaisée, RACA, routes intermédiaires, routes secondaires,...) 343 k€ 53 k€ 290 k€ Sécurité en conditions SG 45 Sécurité - Recueil et production de données sur les infrastructures (base CARAT Adhérence, Indice Qualité du 78 Réseau routier national Adhérence, développement de matériels de mesure de l’adhérence comme le SCRIM, ADHERA,...) 2014 SécuritéMars – Études statistiques, études de comportement, lien n°79 Intitulé des lignes de véhicule-infrastructureligne de prog conducteurprogramme Sécurité 80 Sécurité routière – contrôle sanction automatisé, … 82 Sécurité des déplacements – 2 roues motorisés 84- Démarche de sécurité : poids 81- lourds / contre sens / démarche 83 de sécurité sur les réseaux 346 k€ Valorisation totale 3 162 k€ Pré-programmé 346 k€ Valorisation CGDD Métier et transversal 859 k€ DGAC DGALN DGEC 355 k€ DGITM 85 k€ 1 202 k€ 638 k€ 433 k€ 290 k€ 343 k€ 53 k€ 86 Sécurité en conditions météorologiques dégradées 396 k€ 396 k€ 3 005 k€ 127 k€ 89 Sécurité ferroviaire (passages à niveau,...) et aéroportuaire (adhérence...) 774 k€ 1 071 k€ Sécurité des infrastructures (routes autrement pour une conduite apaisée, RACA, routes intermédiaires, routes secondaires,...) Sécurité – Vitesse (cohérence et adéquation des vitesses, systèmes d’aide à la conduite, systèmes de transports intelligents,...) Politiques locales de sécurité 88 routière (dont soutien aux collectivités,...) 2 807 k€ DSCR 1 202 k€ 85 87 DGPR 960 k€ 2 878 k€ 960 k€ 321 k€ 206 k€ 115 k€ 660 k€ 595 k€ 65 k€ 497 k€ 27 k€ 470 k€ 1 348 k€ 176 k€ 1 172 k€ 165 k€ Exploiter les routes et aéroports 9092 – Viabilité hivernale / matériel d’exploitation Exploitation – Transports exceptionnels Animation de réseaux, coopérations, échanges, diffusion des connaissances 93 dans le domaine de l’équipement et exploitation des infrastructures et leur sécurité 91 94 Normalisation (équipements, sécurité, exploitation) 379 k€ 214 k€ 95 Gestion de crise, méthode et outils dont plan de gestion de trafic 445 k€ 445 k€ 96 Concevoir et réparer les ouvrages d’art 2 910 k€ 2 910 k€ 97 Connaître et gérer le patrimoine d’ouvrages d’art 1 730 k€ 1 730 k€ 98 Limiter les risques sur ouvrages d’art 645 k€ 645 k€ 99 Diffusion technique et action internationale dans le domaine des ouvrages d’art 866 k€ 866 k€ 511 k€ 511 k€ 1 807 k€ 1 807 k€ 5 300 k€ 5 300 k€ 1 770 k€ 1 770 k€ 697 k€ 697 k€ 1 240 k€ 1 240 k€ 440 k€ 440 k€ 1 154 k€ 1 154 k€ 3 180 k€ 3 180 k€ 1 147 k€ 1 147 k€ 463 k€ 463 k€ 915 k€ 915 k€ 1 062 k€ Normalisation et certification 100 dans le domaine des ouvrages d’art Concevoir et gérer des 101 infrastructures maritimes et fluviales 101 bis Recherche en ouvrage d’art Indice qualité du réseau routier 102 national, IQRN : production annuelle et modernisation 103 Système d’information pour la gestion de la route 104- Assistance à la gestion nationale 107 du réseau routier national Animer les échanges 108 d’expérience au sein de la communauté des chaussées 109 Veille technique et réglementaire dans le domaine des chaussées Recherche et développement de 110 connaissance dans le domaine des chaussées 111 Élaborer et diffuser la doctrine dans le domaine des chaussées Participer aux travaux de 112 normalisation dans le domaine des chaussées 46 113 Aménager la voirie urbaine et l'espace public 115 Insertion urbaine des transports collectifs de surface 1 062 k€ 116 Programme national Une voirie pour tous 1 017 k€ 678 k€ 339 k€ SG 104- Assistance à la gestion nationale 107 du réseau routier national 1 240 k€ 1 240 k€ 440 k€ 440 k€ Animer les échanges 108 d’expérience au sein de la communauté des chaussées 109 Veille technique et réglementaire dans le domaine des chaussées Mars 2014 n° 110 ligne de prog 111 1 154 k€ Valorisation totale 1 154 k€ Valorisation Recherche et développement de Intitulé des de connaissance danslignes le domaine programme des chaussées 3 180 k€ Pré-programmé Élaborer et diffuser la doctrine dans le domaine des chaussées 1 147 k€ 1 147 k€ 463 k€ 463 k€ 915 k€ 915 k€ 1 062 k€ CGDD Métier et transversal DGAC DGALN DGEC 3 DGITM 180 k€ DGPR DSCR SG Participer aux travaux de 112 normalisation dans le domaine des chaussées 113 Aménager la voirie urbaine et l'espace public 115 Insertion urbaine des transports collectifs de surface 1 062 k€ 116 Programme national Une voirie pour tous 1 017 k€ 117 Aménagement des voies périurbaines et interurbaines 1 146 k€ 1 146 k€ 1 924 k€ 1 924 k€ 931 k€ 931 k€ 678 k€ 339 k€ Fondamentaux de la conception 118en matière d’infrastructures / 119120 contrôle, avis, audits / échanges et diffusion de connaissances Aménagements liés aux 123 infrastructures maritimes et fluviales 125 Activités de vérification mutualisées : centre vérificateurs reconnus et autres centres en charge de vérification 1 235 k€ 1 235 k€ 126 Métrologie des laboratoires au sein du Cerema 2 216 k€ 2 216 k€ 128 Concevoir des prototypes, des outils de mesure et d'essais 4 551 k€ 20 k€ 4 531 k€ Traitement du signal, 129- télécommunication, actions 130 d’expérimentation sur capteurs et 573 k€ 573 k€ 154 k€ 154 k€ 1 154 k€ 1 154 k€ 4 629 k€ 4 629 k€ 1 208 k€ 1 208 k€ prototypes, etc … 131 Simulateurs Équipes ressources, maintenance et mises à niveau des grands équipements des laboratoires Concevoir et dimensionner des ouvrages géotechniques 134 terrestres et aquatiques (y compris géosynthétiques) Gérer le patrimoine, préserver les 135 ressources naturelles et valoriser les déchets 132 Instabilités naturelles et 136 anthropiques / géotechnique et 694 k€ 13 k€ 670 k€ 11 k€ 67 k€ 13 k€ transition énergétique Vulnérabilités sismiques et 137 nuisances environnementales et 80 k€ vibratoires 140 Continuité écologique, trame verte et bleue (TVB) 1 670 k€ 57 k€ 254 k€ 1 359 k€ 297 k€ 110 k€ 141 Zones humides 407 k€ 142 Nature en ville 244 k€ 202 k€ 40 k€ 8 k€ 566 k€ 200 k€ 366 k€ 466 k€ 133 k€ 187 k€ 143 Espèces et milieux 144 Politiques de l’environnement : animation et connaissance 145 Préserver et gérer les paysages 146- Prévenir, gérer et valoriser les 148 déchets non dangereux 42 k€ 32 k€ 1 598 k€ 531 k€ 149 Analyses environnementales des politiques, plans et programmes 963 k€ 440 k€ 150 Analyses environnementales des projets 1 033 k€ 373 k€ 151 Services écosystémiques et analyses systémiques 909 k€ 676 k€ 233 k€ 292 k€ 80 k€ 212 k€ Définir des stratégies foncières et des outils économes en ressources (agriculture, forêt, sols, patrimoine...) Bruit dans l’environnement : 153 accompagner la réglementation et la normalisation Bruit dans l’environnement : 152 146 k€ 504 k€ 1 067 k€ 19 k€ 660 k€ 47 1 323 k€ 568 k€ 755 k€ 144 Politiques de l’environnement : animation et connaissance 145 Préserver et gérer les paysages 146- Prévenir, gérer et valoriser les 148 déchets non dangereux Mars 2014 566 k€ 200 k€ 366 k€ 466 k€ 133 k€ 187 k€ 1 598 k€ Valorisation totale 531 k€ Analyses environnementales Intitulé des lignes de des politiques, programme plans et programmes 963 k€ Pré-programmé 440 k€ CGDD 150 Analyses environnementales des projets 1 033 k€ 373 k€ 151 Services écosystémiques et analyses systémiques 909 k€ 676 k€ 233 k€ 292 k€ 80 k€ 212 k€ 153 154 155 157 158 160 Définir des stratégies foncières et des outils économes en ressources (agriculture, forêt, sols, patrimoine...) Bruit dans l’environnement : accompagner la réglementation et la normalisation Bruit dans l’environnement : connaître les émissions, la propagation et les moyens de réduction Bruit dans l’environnement : contribuer à la mise en œuvre des politiques publiques et des projets Qualité de l'air : contribuer à l’élaboration des politiques publiques et développer des outils et des compétences Qualité de l'air : contribuer à la mise en œuvre des politiques publiques et projets Évaluer les expositions environnementales et leurs impacts sanitaires – approches systémiques 1 067 k€ Valorisation n° 149 ligne de prog 152 146 k€ Métier et transversal DGAC 504 k€ DGALN 19 k€ DGEC DGITM DGPR 568 k€ 755 k€ 248 k€ 99 k€ 149 k€ 364 k€ 364 k€ 11 k€ 496 k€ 667 k€ SG 660 k€ 1 323 k€ 583 k€ DSCR 73 k€ 78 k€ 494 k€ 429 k€ 67 k€ 338 k€ 256 k€ Préserver les milieux aquatiques : directive cadre sur 161 l’eau, directive cadre stratégie 215 k€ 53 k€ 435 k€ 64 k€ 162 k€ pour le milieu marin, directive habitats... 162 Connaître les aléas inondations et littoraux 163 Prévision des inondations 164 Catalogues sédimentologiques des côtes françaises 165 Gestion du trait de côte 371 k€ 106 k€ 106 k€ 1 260 k€ 756 k€ 345 k€ 159 k€ 612 k€ 472 k€ 95 k€ 45 k€ 963 k€ 81 k€ 882 k€ Gestion durable des dragages, 167168 des extractions et aménagements hydrauliques pour la navigation Ouvrages de protection contre 169 les inondations, ouvrages de 954 k€ 954 k€ gestion des inondations Connaître et modéliser les 170 phénomènes hydrauliques 725 k€ 552 k€ 173 k€ maritimes et fluviaux Animer le champ thématique 171 « eau et hydraulique, maritimes 208 k€ 184 k€ 24 k€ 172 Gérer les eaux pluviales urbaines 837 k€ 33 k€ 804 k€ 173 Assainissement urbain 402 k€ ou continentales » 402 k€ Gestion intégrée de l’eau dans la 174 planification, l’aménagement et 74 k€ 20 k€ 54 k€ les projets urbains Eau et infrastructures de transports 1 350 k€ 176- Gérer et préserver la ressource 166 en eau 141 k€ 61 k€ 1 199 k€ 171 k€ 175 1 350 k€ 80 k€ Mettre en œuvre la directive 177 inondation et les outils de la 1 028 k€ gestion du risque inondation 48 178 Prévenir les risques naturels terrestres 1 289 k€ 179 Faciliter l'élaboration et à la mise en œuvre des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) 1 833 k€ 180 Prévenir les risques géothermique et minier 419 k€ 181 Transport terrestre ou enterré de matières dangereuses 530 k€ 53 k€ 411 k€ 825 k€ 1 833 k€ 318 k€ 101 k€ 530 k€ Intégrer les risques naturels, 182 technologiques et miniers dans 580 k€ 580 k€ 520 k€ 90 k€ l'aménagement 183 Préparation à la prévention et la gestion des crises 430 k€ 176- Gérer et préserver la ressource 166 en eau 141 k€ 61 k€ 1 199 k€ 171 k€ 80 k€ Mettre en œuvre la directive 177 inondation et les outils de la 1 028 k€ gestion du risque inondation 178 179 n° ligne de prog Prévenir les risques naturels terrestres 2014 et à la mise FaciliterMars l'élaboration en œuvre des plans de Intitulé lignes de prévention desdes risques programme technologiques (PPRT) 1 289 k€ Valorisation totale 1 833 k€ Pré-programmé 180 Prévenir les risques géothermique et minier 419 k€ 181 Transport terrestre ou enterré de matières dangereuses 530 k€ 53 k€ 411 k€ 825 k€ Valorisation CGDD Métier et transversal DGAC DGALN DGEC DGITM 318 k€ 1 833 k€ DGPR DSCR SG 101 k€ 530 k€ Intégrer les risques naturels, 182 technologiques et miniers dans 580 k€ 580 k€ 520 k€ 90 k€ l'aménagement 183 Préparation à la prévention et la gestion des crises 430 k€ Améliorer la résilience des villes 184185 et des territoires et réduire leur vulnérabilité Diffusion, valorisation et évaluation des connaissances 186 sur le risque, la vulnérabilité, la résilience et les crises Activités du bureau de normalisation sectoriel : bureau 187 de normalisation pour les transports, les routes et leurs aménagements (BNTRA) 650 k€ 514 k€ 573 k€ 201 k€ 83 k€ 53 k€ 372 k€ 542 k€ 382 k€ 160 k€ Ingénierie aéroportuaire : 189 chaussées, bâtiments, environnement Formation, recrutement et développement des 190 compétences : actions transversales Expertise européenne et 191 internationale : actions transversales 192 Accessibilité : actions transversales 1 187 k€ 1 187 k€ 770 k€ 770 k€ 580 k€ 580 k€ 800 k€ 800 k€ 270 k€ 270 k€ Appuyer nos ministères pour la 193 gestion de leur patrimoine immobilier et foncier Totaux 167 507 k€ 8 152 k€ 1 187 k€ 33 671 k€ 3 602 k€ 90 979 k€ 9 463 k€ 17 603 k€ 2 850 k€ Enveloppe inter-DG E nv el opp ei nt er DG n° ligne de prog Intitulé des lignes de programme Pré-programmé LIDG 1 Mettre en œuvre la stratégie nationale mer et littoral (observatoire) et élaborer les documents stratégiques de façades LP 1 ; LP 4 ; LP 161 1 025 k€ LIDG 2 Expertise numérique transversale, tous domaines, LP16 600 k€ LIDG 3 Mettre en œuvre la stratégie nationale pour la biodiversité : mieux connaître et décliner les continuités écologiques LP140 – actions 2 et 3 339 k€ LIDG 4 Accessibilité de l'espace public et lien avec la chaîne de déplacement dont programme “ville accessible à tous” LP 114 848 k€ LIDG 5 Vulnérabilités sismiques et nuisances environnementales et vibratoires - RD SEISME - LP 137 661 k€ LIDG 6 LIDG 7 LIDG 8 LIDG 9 Espèces et milieux LP 143 – action 1, prise en compte des impacts des projets Bruit dans l’environnement– OR : PLUME et VIBRE N LP 154 et 156 Évaluation des expositions environnementales et de leurs impacts sanitaires – approches systémiques LP 160 – Action 7H méthodes d’évaluation Connaissance des aléas inondations et littoraux LP 162 – action 6 – Opérations de recherche Total CGDD DGAC DGALN DGEC DGITM DGPR DSCR SG 370 k€ 691 k€ 206 k€ 954 k€ 5 694 k€ 49 Repr i s edur es t eàpr odui r epourl ess er v i c esdéc onc ent r és ( Dr ea l , Deal , DI RM, DDT ( M)etDI R) SD Direction territoriale Centre-Est Direction territoriale Est Direction Direction Direction territoriale territoriale territoriale NormandieIle-de-France Méditerranée Centre Direction territoriale NordPicardie Direction territoriale Ouest Direction territoriale Sud-Ouest Total Dreal Deal DIRM DDT(M) 5 338 k€ 3 332 k€ 783 k€ 2 608 k€ 4 271 k€ 2 462 k€ 2 488 k€ 3 831 k€ 25 113 k€ DIR 1 410 k€ 1 590 k€ 676 k€ 740 k€ 514 k€ 346 k€ 376 k€ 1 677 k€ 7 329 k€ T9+ 50 Initiatives locales DREAL, DEAL CGDD DGAC DGALN DGEC DGITM DGPR DSCR SG Total 11 450 k€ 1 500 k€ 0 k€ 6 300 k€ 200 k€ 44 000 k€ 4 700 k€ 4 000 k€ 0 k€ 72 150 k€ Annexe 2 : Programme d’activité 2014 du Cerema par domaine Programme notifié – mars 2014 Mars 2014 n° ligne de prog Intitulé des lignes de programme 1 Améliorer la connaissance et l'observation du fonctionnement des territoires 2 Promouvoir une planification intégrée 3 Mettre en œuvre une politique foncière 4 Développer des stratégies territoriales 5 Développer l'aménagement numérique des territoires 6 Quartiers durables et aménagement opérationnel 7 Pôle d’appui national pour l’application du droit des sols (PAN ADS) 8 Préserver, gérer et aménager les paysages du quotidien 9 Connaître le fonctionnement des marchés du logement 10 Contribuer à la réalisation des objectifs nationaux de logement 11 Contribuer à une politique de l'hébergement et du logement très social pour les publics défavorisés 12 Soutenir la lutte contre l'habitat indigne 13 Lier recherche, expérimentation et perspective dans les domaines de l’aménagement et de l’habitat 14 Veille active, formation et animation dans les domaines de l’aménagement et de l’habitat 15 Géomatique transversale 17 Performances environnementales dans le bâtiment 18 Performances énergétiques dans le bâtiment 19 Matériaux de construction biosourcés et matériels 20 Confort et qualité d’usage dans le bâtiment 21 Métiers de l'immobilier 22 Économie de la Construction 23 Activités spécifiques pour les territoires d’outre-mer dans le domaine de la construction 24 Accessibilité du cadre bâti 25 Qualité sanitaire des bâtiments 26- Contrôle du respect des règles de 27 la construction (CRC) 28 Sobriété énergie-carbone Domaines Domaines Territoires durables et ressources naturelles Ville et bâtiments durables Mobilité et transports Énergie et Climat Impacts sur la santé • • • • • • • • • • •• •• •• •• •• •• ••• •• • • • • • • • • • • • • •• ••• •• • •• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Gestion du patrimoine d’infrastructures Développement des infrastructures Connaissance et prévention des risques • • • • • • • • • • • • • • • • • 51 • • 24 Accessibilité du cadre bâti 25 Qualité sanitaire des bâtiments Mars 2014 Contrôledes dulignes respectdedes règles de 26- Intitulé programme 27 la construction (CRC) n° ligne de prog 28 Sobriété énergie-carbone 29– Maîtriser les consommations 30 énergétiques et carbonées 31 Production d’énergies renouvelables et de récupération 32 Distribution et stockage d’énergie 33 Connaître l’évolution du climat et ses impacts sur les territoires 34 Intégrer le changement climatique dans l’ensemble des politiques d’aménagement des territoires 35 Planification territoriale énergieclimat 36 Porter les politiques publiques énergie-climat 37 Observer et analyser les mobilités des personnes Observer et analyser la mobilité 38- des marchandises, connaître 40 l’offre et les services de transport de fret 39 Observer et analyser les services de transports de voyageurs 41 Observer les trafics routiers et étudier les systèmes d’information en regard 42 Méthodes et outils d’évaluation socio-économiques des projets de transports, tous modes 43 Méthodes et outils de modélisation multimodale des déplacements 44 Méthodes et outils d’évaluation spécifiques aux mesures de gestion des flux - y.c simulation dynamique 45 Prospective de la mobilité Évaluation des projets et des 4647 services de mobilité, évaluation des politiques de transport 48 Pédagogie autour de la mobilité des personnes 49 Animation générale du domaine Mobilité, transports, régulation de trafic et activité internationale transversale 50 Interface déplacements urbanisme environnement 51 Planification des déplacements 52 Gouvernance et financements des politiques de déplacements 53 Approche systémique des projets de transport Modes actifs (piétons et cyclistes) dont interfaces avec les autres modes Intermodalité entre les modes de transports (dont information 55 multimodale, billettique, lieux d'échanges) 54 52 56 Cohésion sociale et territoriale des politiques de transports 57 Politiques et services de mobilité des marchandises y compris logistique urbaine 58 Stratégies et mesures de gestion dynamique des flux de transports 59 Équipements et systèmes pour la gestion des flux de transports •• • • • • ••• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• • •• •• ••• • ••• •• ••• ••• • ••• •• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• • • • • • ••• •• •• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Territoires durables et ressources naturelles Domaines Ville et bâtiments durables Mobilité et transports Énergie et Climat Impacts sur la santé Gestion du patrimoine d’infrastructures Développement des infrastructures Connaissance et prévention des risques 56 Cohésion sociale et territoriale des politiques de transports 57 Politiques et services de mobilité des marchandises y compris Mars 2014 logistique urbaine n° ligne de prog 58 Stratégies mesures de gestion Intitulé desetlignes de programme dynamique des flux de transports Équipements et systèmes pour la gestion des flux de transports 59 routiers et l'information, système de transport intelligent 61 Navires et bateaux : sécurité de la navigation intérieure, avis, expertises, assistance à maîtrise d’ouvrage, ingénierie, innovation 62 Lutte contre les pollutions marines accidentelles (doctrine, équipements, préparation et gestion de crise) Aides à la navigation maritime et fluviale-plans et structures de 63- balisage / Transports fluviaux et 69 maritimes (trajectographie, simulateur, caractérisation du Domaine Public Fluvial ) 64 Équipements et systèmes d’aides à la navigation maritime et fluviale 65 Systèmes de positionnement radio électriques et télécoms appliquées au balisage 66 Observer le trafic maritime et fluvial - Technologies d’acquisition et traitement des données (impacts économiques, environnementaux, risques) 67 Systèmes de sécurité et de régulation de la navigation maritime (surveillance, sauvetage, information nautique, trafic portuaire) 68 Systèmes d’information et de gestion du trafic maritime et fluvial 70 Équipements de la route – Dispositifs de retenue 71 Équipements de la route – Signalisation horizontale 72 Équipements – Signalisation verticale et de police, feux et temporaire 73 Équipements – Signalisation directionnelle 74 Sécurité – Evolution de la réglementation – Expérimentations Équipements dynamiques dont recueil de données et évaluation, 75 capteurs, caméra. Réseau d’appel d’urgence, panneau à message variable, stations météo,... Réseaux de télécommunication des Directions interdépartementales, de Voies 76 Navigables de France,... Modernisation de ces réseaux et gestion des fréquences radio Sécurité - Recueil et production de données d’accidentologie dont système d’information (avec les logiciels existants à maintenir, 77 nouveaux logiciels, méthodologie sur les bulletins d’analyse d’accidents,...) référentiel inter urbain Sécurité - Recueil et production de données sur les infrastructures (base CARAT Adhérence, Indice Qualité du 78 Réseau routier national Adhérence, développement de matériels de mesure de l’adhérence comme le SCRIM, ADHERA,...) 79 Sécurité – Études statistiques, études de comportement, lien véhicule-infrastructureconducteur Sécurité 80 Sécurité routière– contrôle sanction automatisé, … Sécurité des déplacements – 2 •• •• • •• • •• • • • ••• • • • •• •• • • • Territoires durables et ressources naturelles Ville et bâtiments durables Domaines Mobilité et transports • • • Énergie et Climat • Impacts sur la santé •• Gestion du patrimoine d’infrastructures Développement des infrastructures Connaissance et prévention des risques • • • •• •• •• ••• • •• • • • • • • 53 infrastructures (base CARAT Adhérence, Indice Qualité du 78 Réseau routier national Adhérence, développement de matériels de mesure de l’adhérence comme le SCRIM, ADHERA,...) Mars 2014 Sécurité – Études statistiques, études de comportement, lien n°79 ligne Intitulé des lignes de programme véhicule-infrastructurede prog conducteur Sécurité 80 Sécurité routière– contrôle sanction automatisé, … 82 Sécurité des déplacements – 2 roues motorisés Territoires durables et ressources naturelles Ville et bâtiments durables Sécurité des infrastructures (routes autrement pour une conduite apaisée, RACA, routes intermédiaires, routes secondaires,...) 86 Sécurité en conditions météorologiques dégradées Sécurité – Vitesse (cohérence et adéquation des vitesses, 87 systèmes d’aide à la conduite, systèmes de transports intelligents,...) 88 Politiques locales de sécurité routière (dont soutien aux collectivités,...) 89 Sécurité ferroviaire (passages à niveau,...) et aéroportuaire (adhérence...) Exploiter les routes et aéroports 9092 – Viabilité hivernale / matériel d’exploitation 91 Exploitation – Transports exceptionnels Animation de réseaux, coopérations, échanges, diffusion des connaissances 93 dans le domaine de l’équipement et exploitation des infrastructures et leur sécurité 94 Normalisation (équipements, sécurité, exploitation) 95 Gestion de crise, méthode et outils dont plan de gestion de trafic 96 Concevoir et réparer les ouvrages d’art 97 Connaître et gérer le patrimoine d’ouvrages d’art 98 Limiter les risques sur ouvrages d’art 99 Diffusion technique et action internationale dans le domaine des ouvrages d’art Normalisation et certification 100 dans le domaine des ouvrages d’art Concevoir et gérer des 101 infrastructures maritimes et fluviales 101 bis Recherche en ouvrage d’art Indice qualité du réseau routier 102 national, IQRN : production annuelle et modernisation 103 Système d’information pour la gestion de la route 104- Assistance à la gestion nationale 107 du réseau routier national Animer les échanges 108 d’expérience au sein de la communauté des chaussées 109 Veille technique et réglementaire dans le domaine des chaussées Recherche et développement de 110 connaissance dans le domaine des chaussées 54 111 Élaborer et diffuser la doctrine dans le domaine des chaussées Participer aux travaux de Mobilité et transports • • Énergie et Climat • •• •• • •• • •• •• • •• •• • •• •• • ••• •• • • •• •• •• •• • •• •• • Domaines 84- Démarche de sécurité : poids 81- lourds / contre sens / démarche 83 de sécurité sur les réseaux 85 • • • • • • • • • • • • Impacts sur la santé Gestion du patrimoine d’infrastructures Développement des infrastructures Connaissance et prévention des risques 107 du réseau routier national Animer les échanges 108 d’expérience au sein de la communauté des chaussées 109 Veille technique et réglementaire dans le domaine des chaussées Mars 2014 Recherche et développement de n° ligne Intitulé des lignes 110 connaissance dansdeleprogramme domaine de prog des chaussées 111 Élaborer et diffuser la doctrine dans le domaine des chaussées Participer aux travaux de 112 normalisation dans le domaine des chaussées 113 Aménager la voirie urbaine et l'espace public 115 Insertion urbaine des transports collectifs de surface 116 Programme national Une voirie pour tous 117 Aménagement des voies périurbaines et interurbaines Fondamentaux de la conception 118en matière d’infrastructures / 119120 contrôle, avis, audits / échanges et diffusion de connaissances Aménagements liés aux 123 infrastructures maritimes et fluviales 125 Activités de vérification mutualisées : centre vérificateurs reconnus et autres centres en charge de vérification 126 Métrologie des laboratoires au sein du Cerema 128 Concevoir des prototypes, des outils de mesure et d'essais Traitement du signal, 129- télécommunication, actions 130 d’expérimentation sur capteurs et prototypes, etc … 131 Simulateurs Équipes ressources, maintenance et mises à niveau des grands équipements des laboratoires Concevoir et dimensionner des ouvrages géotechniques 134 terrestres et aquatiques (y compris géosynthétiques) 132 Gérer le patrimoine, préserver les 135 ressources naturelles et valoriser les déchets Instabilités naturelles et 136 anthropiques / géotechnique et transition énergétique Vulnérabilités sismiques et 137 nuisances environnementales et vibratoires 140 Continuité écologique, trame verte et bleue (TVB) 141 Zones humides 142 Nature en ville 143 Espèces et milieux 144 Politiques de l’environnement : animation et connaissance 145 Préserver et gérer les paysages 146- Prévenir, gérer et valoriser les 148 déchets non dangereux 149 Analyses environnementales des politiques, plans et programmes 150 Analyses environnementales des projets 151 Services écosystémiques et analyses systémiques •• •• •• •• •• • • • •• • • • • • • • • •• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ••• • •• • •• ••• • • • • ••• • • •• •• •• •• • ••• • • • •• •• •• • •• •• •• • • • • • Domaines Territoires durables et ressources naturelles Ville et bâtiments durables Mobilité et transports Énergie et Climat Impacts sur la santé Gestion du patrimoine d’infrastructures Développement des infrastructures Connaissance et prévention des risques 55 animation et connaissance 145 Préserver et gérer les paysages 146- Prévenir, gérer et valoriser les 148 déchets non dangereux Mars 2014 n° ligne de prog Analyses environnementales des politiques, plans et programmes 150 Analyses environnementales des projets 151 Services écosystémiques et analyses systémiques 149 Intitulé des lignes de programme Définir des stratégies foncières et des outils économes en ressources (agriculture, forêt, sols, patrimoine...) Bruit dans l’environnement : 153 accompagner la réglementation et la normalisation 152 154 Bruit dans l’environnement : connaître les émissions, la propagation et les moyens de réduction Bruit dans l’environnement : contribuer à la mise en œuvre des politiques publiques et des projets Qualité de l'air : contribuer à l’élaboration des politiques 157 publiques et développer des outils et des compétences Qualité de l'air : contribuer à la 158 mise en œuvre des politiques publiques et projets 155 Évaluer les expositions environnementales et leurs impacts sanitaires – approches systémiques Préserver les milieux aquatiques : directive cadre sur 161 l’eau, directive cadre stratégie pour le milieu marin, directive habitats...) 160 162 Connaître les aléas inondations et littoraux 163 Prévision des inondations 164 Catalogues sédimentologiques des côtes françaises 165 Gestion du trait de côte Gestion durable des dragages, 167168 des extractions et aménagements hydrauliques pour la navigation Ouvrages de protection contre 169 les inondations, ouvrages de gestion des inondations Connaître et modéliser les 170 phénomènes hydrauliques maritimes et fluviaux Animer le champ thématique 171 « eau et hydraulique, maritimes ou continentales » 172 Gérer les eaux pluviales urbaines 173 Assainissement urbain Gestion intégrée de l’eau dans la 174 planification, l’aménagement et les projets urbains 175 Eau et infrastructures de transports 176- Gérer et préserver la ressource 166 en eau Mettre en œuvre la directive 177 inondation et les outils de la gestion du risque inondation 178 Prévenir les risques naturels terrestres 179 Faciliter l'élaboration et à la mise en œuvre des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) 180 Prévenir les risques géothermique et minier 56 •• • • • • •• • • • •• •• •• • •• •• ••• •• • • •• • ••• •• • • •• • • • • • • • • •• • • • • • • • • • • • • • • • ••• •• ••• • •• • ••• • • •• ••• •• • • • • • ••• • • ••• • • • •• •• • • • • •• •• •• • • •• •• • •• Domaines Territoires durables et ressources naturelles Ville et bâtiments durables Mobilité et transports Énergie et Climat Impacts sur la santé Gestion du patrimoine d’infrastructures Développement des infrastructures Connaissance et prévention des risques Mettre en œuvre la directive 177 inondation et les outils de la gestion du risque inondation 178 Prévenir les risques naturels terrestres Mars 2014 Faciliter l'élaboration et à la mise en œuvre des plans de 179 Intitulé des lignes de programme prévention des risques n° ligne de prog technologiques (PPRT) 180 Prévenir les risques géothermique et minier 181 Transport terrestre ou enterré de matières dangereuses Intégrer les risques naturels, 182 technologiques et miniers dans l'aménagement 183 Préparation à la prévention et la gestion des crises Améliorer la résilience des villes 184185 et des territoires et réduire leur vulnérabilité Diffusion, valorisation et évaluation des connaissances sur le risque, la vulnérabilité, la résilience et les crises Activités du bureau de normalisation sectoriel : bureau 187 de normalisation pour les transports, les routes et leurs aménagements (BNTRA) Ingénierie aéroportuaire : 189 chaussées, bâtiments, environnement 186 Formation, recrutement et développement des 190 compétences : actions transversales Expertise européenne et 191 internationale : actions transversales 192 Accessibilité : actions transversales Appuyer nos ministères pour la 193 gestion de leur patrimoine immobilier et foncier •• • • •• •• • • • • • • • • • • • • • Territoires durables et ressources naturelles Ville et bâtiments durables Mobilité et transports • • • •• • • •• • • • • •• • • • • • • • • • Domaines Énergie et Climat Impacts sur la santé Gestion du patrimoine d’infrastructures • Développement des infrastructures Connaissance et prévention des risques • • • • • • • • • • • • • • • ••• • •• • • • • • • • • • • ••• • • • • • • •• • • • •• • • •• • • • • • • • Enveloppe inter-DG E nv el oppei nt er DG n° ligne de prog LIDG 1 LIDG 2 LIDG 3 LIDG 4 Intitulé des lignes de programme Mettre en œuvre la stratégie nationale mer et littoral (observatoire) et élaborer les documents stratégiques de façades LP 1 ; LP 4 ; LP 161 Expertise numérique transversale, tous domaines, LP16 Mettre en œuvre la stratégie nationale pour la biodiversité : mieux connaître et décliner les continuités écologiques LP140 – actions 2 et 3 Accessibilité de l'espace public et lien avec la chaîne de déplacement dont programme « ville accessible à tous » LP 114 LIDG 5 Vulnérabilités sismiques et nuisances environnementales et vibratoires - RD SEISME - LP 137 LIDG 6 Espèces et milieux LP 143 – action 1, prise en compte des impacts des projets LIDG 7 Bruit dans l’environnement– OR : PLUME et VIBRE N - LP 154 et 156 LIDG 8 Évaluation des expositions environnementales et de leurs impacts sanitaires – approches systémiques LP 160 – Action 7H méthodes d’évaluation LIDG 9 Connaissance des aléas inondations et littoraux LP 162 – action 6 – Opérations de recherche Territoires durables et ressources naturelles Ville et bâtiments durables Mobilité et transports Énergie et Climat Impacts sur la santé Gestion du patrimoine d’infrastructures Développement des infrastructures Connaissance et prévention des risques 57 Annexe 3 : Notre implantation sur le territoire Trappes-en -Yvelines Lille Saint Quentin Sourdun Compiègne Rouen Metz Strasbourg Brest Paris Saint-Brieux Le Bourget Bonneuil-surMarne Ile-de-France Nancy Nantes Angers Blois Autun Lyon Clermont-Ferrand Bordeaux Toulouse Montpellier Siège du Cerema à Bron • direction des politiques publiques, des programmes et de la production • direction scientifique et technique et des relations européennes et internationales • direction de la communication et de la diffusion des connaissances • direction des ressources humaines • direction de l’administration générale et des finances • direction des systèmes d’information • agence comptable principale • mission Qualité Direction technique Infrastructures de transport et matériaux Aix-enProvence Direction technique Eau, mer et fleuves Direction technique Territoires et ville Directions territoriales • Centre-Est • Est • Ile-de-France • Méditerranée • Normandie-Centre • Nord-Picardie • Ouest • Sud-Ouest Autres sites des directions territoriales (Laboratoires,...) mm 3100 personnes mm 220 experts nationaux et internationaux mm 250 M€ de budget mm 29 implantations en France mm 180 publications annuelles Nos chiffres clés 58 mm 66 pôles de compétences et d’innovation mm 33 équipes de chercheurs associées 3100 personnes 220 experts nationaux et internationaux 250 M€ de budget Nice Annexe 4 : Organigramme du Cerema Conseil d’administration Conseil scientifique et technique Conseil stratégique Conseils d’orientation Agent comptable principal Direction de la communication et de la diffusion des connaissances Direction territoriale Centre-Est Directeur général Secrétaire générale et directrice des ressources humaines Direction des ressources humaines (DRH) Direction territoriale Ile-de-France Direction scientifique et technique et des relations européennes et internationales (DSTREI) Direction des politiques publiques, des programmes et de la production (D4P) Mission qualité Direction territoriale Méditerranée Direction territoriale Nord-Picardie Direction de l’administration générale et des finances (DAGeF) Direction des systèmes d’information (DSI) Direction territoriale Est Direction territoriale Normandie-Centre Direction technique Eau, mer et fleuves (DTecEMF) Direction technique Infrastructures de transports et matériaux (DTecITM) Direction technique Territoires et ville (DTecTV) Direction territoriale Ouest Direction territoriale Sud-Ouest 59 Territoires durables et ressources naturelles • Ville et bâtiments durables • Mobilité et transports • Énergie et climat • Impacts sur Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement Siège social : Cité des mobilités – 25, avenue François-Mitterrand – CS 92 803 – 69674 Bron Cedex - Tél : +33 (0)4 72 14 30 30 Établissement public - Siret 130 018 310 OOO16 - TVA Intracommunautaire : FR 94 130018310 – www.cerema.fr Conception graphique & réalisation P. C. Cerema la santé • Gestion du patrimoine d’infrastructures • Développement des infrastructures • Connaissance et prévention des risques