GROUPE FONDAMENTAL D’UN ESPACE HOMOG `
ENE 5
D´
emonstration. On d´
efinit les k-groupes lin´
eaires G1:=G×G0H0et H1:=H×GG1. Alors
on a une suite exacte canonique
1→G0→G1→H0→1,
donc en particulier le groupe G1est connexe. V´
erifions maintenant que X0est naturellement
un espace homog`
ene de G1, de stabilisateur H1: en restreignant l’action de G1sur X`
a la
sous-vari´
et´
eX0, on obtient un morphisme m:G1×X0→X. V´
erifions que X0est stable par
cette action de G1, c’est-`
a-dire que le morphisme mse factorise en un morphisme G1×
X0→X0. L’image de G1par le morphisme G→G0est le sous-groupe H0de G0, et l’image
de X0par le morphisme fest le point x0, dont le stabilisateur dans G0est exactement H0.
Par cons´
equent, on voit que le morphisme compos´
eG1×X0
m
−→ Xf
−→ X0est le morphisme
constant ´
egal `
ax0(i.e. il se factorise par x0: Spec(k)→X0), ce qui assure que le morphisme
mse factorise par l’inclusion X0=f−1(x0)→X, et donc md´
efinit bien une action de G1
sur X0. Il est alors clair que cette action est transitive et que le stabilisateur de xpour cette
action est exactement le sous-groupe H1=H×GG1de G1.
Montrons la surjectivit´
e de f∗. En utilisant [SGA1], expos´
e IX, corollaire 5.6, il suffit
de v´
erifier que fest un morphisme universellement submersif `
a fibres g´
eom´
etriquement
connexes, ce qui r´
esulte du fait que fest fid`
element plat et quasi-compact (voir [SGA3],
expos´
e VIB, proposition 9.2.(xiii).a) : les deux morphismes G→G0et G0→X0sont
fid`
element plats et de pr´
esentation finie), ainsi que du fait que G1est connexe.
Montrons maintenant l’exactitude de la suite en π´
et
1(X)(p0). Pour cela, on utilise le th´
eor`
eme
1.2 de [BrSz]. En effet, suivant [Sz], corollaire 5.5.9, il suffit de montrer que pour tout
revˆ
etement ´
etale galoisien Y→X, de degr´
e premier `
ap, tel que Y×XX0ait une section
sur X0, il existe un revˆ
etement ´
etale fini connexe Y0→X0, de degr´
e premier `
ap, tel qu’une
composante connexe de Y0×X0Xsoit munie d’un X-morphisme surjectif vers Y. Soit donc
un revˆ
etement ´
etale galoisien Y→X(de degr´
e premier `
ap) tel que Y0:=Y×XX0admette
une section s0:X0→Y0. Comme Hest connexe, le th´
eor`
eme 1.2 de [BrSz] assure qu’il
existe un groupe lin´
eaire connexe e
G, une isog´
enie centrale e
G→Get un relev´
ee
Hde H
dans e
Gtel que Y=e
G/e
H. On a donc un diagramme commutatif exact de la forme :
1//µ//e
G//
G//
1
Y=e
G/e
H//X=G/H,
o`
uµest un k-groupe fini de type multiplicatif, central dans e
G.
On d´
efinit alors le k-groupe f
G1:=e
G×GG1.
Consid´
erons le diagramme commutatif suivant :
e
G//
G
f
G1//
@@
G1
@@
Y//X
Y0//
>>
X0
>>
,