EXERCICE I – SVT et Sciences Physiques (8 points)

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EXERCICE I – SVT et Sciences Physiques (8 points)
L’œil présente toutes les caractéristiques d’un système optique complexe permettant la réception des rayons
lumineux : des muscles assurant sa mobilité, des structures transparentes laissant passer la lumière, une
structure photoréceptrice (la rétine).
Document 1
Ce graphique présente les variations de l’acuité visuelle. L’acuité visuelle correspond au degré de finesse
avec lequel sont perçus les détails d’un objet.
Document 2
Densité des photorécepteurs d’un bord à l’autre de la rétine
D'après Neurosciences DeBoeck Université

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Document 3
Sur les schémas suivants sont représentés un objet AB ainsi que son image A'B'. Les schémas a et b
représentent la modélisation du système oculaire avant et après accommodation.
QUESTIONS :
1. En utilisant vos connaissances, présenter le rôle de la rétine dans la vision.
2. La rétine possède deux types de cellules sensibles à la lumière : les cônes et les bâtonnets. En
utilisant vos connaissances, comparer le fonctionnement des cônes à celui de bâtonnets.
3. Exploiter le document 2 pour indiquer la répartition des cônes et des bâtonnets dans la rétine.
4. En vous aidant des documents 1 et 2, préciser puis expliquer les différences d'acuité visuelle de la
fovéa et de la rétine périphérique.
5. L’œil est constitué entre autres d’un cristallin et d’une rétine. Si on devait constituer un modèle
optique de l’œil, par quoi devrait-on remplacer le cristallin et la rétine ?
6. Sur le schéma du document 3 reproduit en annexe, représenter sur chaque schéma (a et b) au
moins deux rayons lumineux joignant les points B et B’ et indiquer la position du foyer image noté
F’. Vous justifierez vos tracés.
7. Dans quel cas (a ou b) l’image observée est-elle floue et dans quel cas est-elle nette ? Expliquer
pourquoi.

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EXERCICE II – Sciences Physiques (6 points)
Document 1
« […] les géomètres appellent rayons, les rayons visuels par analogie avec les rayons solaires et les rayons
du feu : en effet, les plus anciens d’entre eux considéraient que la vision est au moyen d’un rayon qui sort de
l’œil pour aboutir à l’objet vu, le rayon produisant ainsi la vision. […]
Quant à ceux qui considèrent que la vision est produite par le renvoi d’une forme de l’objet vu à l’œil, ils
estiment que le rayon est la lumière qui se propage depuis l’objet vu suivant des trajectoires rectilignes se
rencontrant au centre de l’œil […] »
« Une trop forte lumière blesse les yeux. La vision ne provient donc pas de l’émission de l’œil vers l’objet,
mais de l’inverse. » C’est la déclaration que fait Alhazen […].
Extraits tirés du Discours de la lumière d’Ibn al-Haytham (Alhazen)
Document 2
Utilisation de lentilles de différentes formes
QUESTIONS :
1. A partir du document 1, rappelez les conditions de visibilité d’un objet. Vous agrémenterez votre
réponse d’un schéma où figurera un rayon lumineux.
2. En utilisant vos connaissances et le document 2, rappelez deux manières pour distinguer une lentille
convergente d’une lentille divergente.
3. Pour réaliser la maquette de l’œil réduit, on utilise une lentille sur laquelle est indiqué +5. Que
signifie cette indication ? Rappelez l’unité employée pour cette grandeur.
4. Calculez alors la distance focale f de la lentille utilisée.

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EXERCICE III – SVT (6 points)
Question 1
L’image ci-dessous représente ce que perçoit un jeune individu
atteint d'une rétinite pigmentaire.
Au cours de la consultation, son ophtalmologue lui explique que
son problème est dû à une :
Cochez la ou les réponses exactes
 Maladie qui ne touche que la rétine périphérique
 Détérioration des photorécepteurs rétiniens
 Opacification du cristallin
 Détérioration du nerf optique
Question 2
Les cônes (dont il existe trois types) et les bâtonnets sont des photorécepteurs rétiniens dont les propriétés
déterminent la vision du monde.
Pour réaliser le graphique ci-dessous, les photorécepteurs ont été exposés à des longueurs d'ondes
différentes. Pour chaque longueur d'onde, le photorécepteur a été soumis d'abord à une intensité lumineuse
très faible, puis de plus en plus forte (mesurée en lux). Le graphique représente l'intensité lumineuse
minimale pour laquelle le photorécepteur réagit.
Document : intensité minimale de stimulation des photorécepteurs en fonction de la longueur d'onde
Document de référence :