3 une répartition inégale des photorécepteurs La répartition des

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3 une répartition inégale des photorécepteurs
La répartition des photorécepteurs dans la rétine n’est pas quelconque.
La fovéa, zone centrale de la rétine de la taille d’une tête d’épingle, ne comporte que des cônes. Cette zone
permet une vision précise (acuité visuel maximale) et en couleurs (à condition que l’éclairement soit
suffisant). C’est la raison pour laquelle, pour une activité de précision comme la lecture, le sujet recherche un
bon éclairement et bouge sans arrêt les yeux de façon à diriger les fovéas des deux yeux vers les objets
regardés.
Vers la périphérie de la rétine, les cônes se raréfient et les bâtonnets sont de plus en plus nombreux : les
objets situés à la périphérie du champ visuel sont donc perçus avec une faible acuité et une mauvaise vision
des couleurs mais leur détection est possible même si leur luminance est faible : l’œil peut ainsi percevoir la
lumière d’une bougie sità 27 km si
l’air est limpide (clé dans la serrure ou
étoile la nuit)
En pratique, c’est le système des
cônes qui et mis en jeu dans la vision
diurne (le système des bâtonnets est
alors saturée). Les bâtonnets
n’interviennent que lors de la vision
crépusculaire : la nuit tous les chats
sont gris.
C Les photorécepteurs : un produit de l’évolution
1 Le déterminisme génétique de la vision des couleurs
Chez l’Homme, la vision des couleurs est dite trichromatique car la perception des nuances colorées repose
sur des informations issues des trois types de cônes.
La rhodopsine (pigment des tonnets) et les opsines (pigments des cônes) sont des protéines et sont donc
codées par des gènes. On connait d’ailleurs des mutations qui rendent l’un de ces gènes défectueux. Dans un
tel cas, la perception des couleurs n’est pas complètement restituée à partir de deux types de cônes seulement :
c’est le daltonisme.
2 une famille multigénique
La comparaison des séquences d’acides aminés des pigments
rétiniens, ou celles des séquences nucléotidiques des 4 gènes
correspondants, révèle de grandes similitudes. Pour les
scientifiques, un tel degré de similitude ne peut être au hasard
et atteste d’une origine commune. Les quatre gènes forment ce
qu’on appelle une famille multigénique.
Le mécanisme est le suivant :
Un gène ancestral commun a pu être accidentellement
dupliqué puis transposé sur un autre chromosome (ou sur le
même chromosome)
Par la suite, chaque copie du gène subit, indépendamment des autres, des mutations ponctuelles.
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