Monographie de REXULTIMC Page 5 de 50
Système cardiovasculaire
Hypotension orthostatique
Au cours des études cliniques contrôlées par placebo de courte durée sur REXULTI menées
auprès de patients atteints de schizophrénie, les effets indésirables liés à l’hypotension
orthostatique observés chez les patients traités par REXULTI, comparativement aux sujets sous
placebo, et leur fréquence étaient les suivants : étourdissements (2,3 % vs 1,4 %), hypotension
orthostatique (0,4 % vs 0,2 %) et syncope (0,1 % vs 0 %).
Les effets indésirables associés à l’hypotension orthostatique peuvent comprendre les
étourdissements, la sensation de tête légère et la tachycardie. De façon générale, ces risques sont
les plus élevés au début du traitement et durant l’augmentation graduelle de la dose. Les patients
qui sont exposés à un risque accru d’apparition de ces effets indésirables ou de complications de
l’hypotension comprennent les patients déshydratés, présentant une hypovolémie, suivant un
traitement antihypertenseur, ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire (p. ex.,
insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, ischémie ou anomalies de la conduction) ou de
maladie vasculaire cérébrale, ainsi que les patients qui n’ont jamais été traités par un
antipsychotique. Chez de tels patients, il convient d’envisager l’emploi d’une faible dose de
départ, d’augmenter graduellement et lentement la dose et de surveiller les signes vitaux
orthostatiques.
Les patients ayant des antécédents récents d’infarctus du myocarde ou de maladie
cardiovasculaire instable ont été exclus des essais cliniques.
Intervalle QT
Les effets de REXULTI sur les intervalles QT et QTc ont été évalués dans le cadre d’une étude
visant l’analyse des paramètres électrocardiographiques (voir MODE D’ACTION ET
PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Électrophysiologie cardiaque). Durant cette étude,
147 patients atteints de schizophrénie dont l’état était cliniquement stable ont reçu REXULTI à
raison d’une dose thérapeutique de 4 mg/jour ou d’une dose suprathérapeutique de 12 mg/jour
pendant 11 jours. Le 11e jour, la variation moyenne maximale par rapport à la valeur initiale,
corrigée en fonction du placebo, de l’intervalle QTcI s’est établie à 8,3 ms (IC à 90 %; 3,7, 12,9)
6 heures après l’administration du brexpiprazole dans le groupe traité à 4 mg/jour (N = 62) et à
3,1 ms (IC à 90 %; -1,7, 8,0) 4 heures après l’administration du brexpiprazole dans le groupe
traité à 12 mg/jour (N = 53).
L’allongement de l’intervalle QTc peut entraîner une hausse du risque d’arythmie ventriculaire,
dont la torsade de pointes. La torsade de pointes est une forme de tachyarythmie ventriculaire
polymorphe. En général, le risque de torsade de pointes augmente avec l’importance de
l’allongement de l’intervalle QTc causé par le médicament. La torsade de pointes peut être
asymptomatique ou se manifester par des étourdissements, des palpitations, une syncope ou des
convulsions. Si elle persiste, la torsade de pointes peut dégénérer en fibrillation ventriculaire et
causer la mort subite d’origine cardiaque.
Une attention particulière s’avère nécessaire lorsque REXULTI est prescrit à un patient que l’on
croit être exposé à un risque accru de torsade de pointes pendant le traitement par un médicament