Monographie d’ARANESP Page 5 de 53
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS IMPORTANTES
Pour tous les patients
• Afin de réduire au minimum les risques de décès, d’effets indésirables cardiovasculaires
graves et d'accident vasculaire cérébral (AVC), veuillez suivre la posologie recommandée
pour chacune des indications d’ARANESP et des autres agents qui stimulent l’érythropoïèse
(ASE) (voir les sections MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS : Augmentation de la
mortalité, des effets indésirables cardiovasculaires graves, des événements
thromboemboliques et des accidents vasculaires cérébraux, et POSOLOGIE ET
ADMINISTRATION).
• ARANESP ne doit pas être prescrit aux patients dont l’hypertension n’est pas maîtrisée. La
tension artérielle doit être maîtrisée de façon satisfaisante avant l’instauration du traitement
par ARANESP.
• Il faut faire preuve de prudence lorsqu’ARANESP est utilisé chez des patients ayant des
antécédents de convulsions.
• Des cas d’érythroblastopénie chronique acquise liée à la présence d’anticorps ont été
signalés après des mois ou des années de traitement aux ASE.
Pour les patients atteints de néphropathie chronique
• Dans les essais cliniques contrôlés, des patients ont présenté un risque accru de décès,
d’effets indésirables cardiovasculaires graves et d'accident vasculaire cérébral lors d’un
traitement par un ASE qui visait à atteindre un taux cible d’hémoglobine de 130 g/L ou plus.
Il importe d’individualiser la posologie pour obtenir et maintenir un taux d’hémoglobine
entre 100 et 115 g/L, sans dépasser 120 g/L.
Pour les patients cancéreux
• Les ASE ont été associés à une augmentation du risque de décès, d’effets indésirables
cardiovasculaires graves et d’événements thromboemboliques dans le cadre de certains
essais cliniques contrôlés.
• Les ASE ont raccourci la durée de la survie globale et/ou ont augmenté le risque de
progression ou de récidive tumorale lors de certaines études cliniques menées chez des
patients ayant des cancers du sein, de la tête et du cou, du tissu lymphoïde, du col de l’utérus
et des poumons non à petites cellules, lorsque la dose utilisée visait l’atteinte d’un taux
d’hémoglobine ≥ 120 g/L.
• Pour réduire au minimum les risques susmentionnés, il importe d’utiliser la plus faible dose
qui permet d’éviter les transfusions de globules rouges.
• Il faut réserver les ASE au traitement de l’anémie causée par une chimiothérapie
myélosuppressive concomitante.
• Lorsqu’elle convient, la transfusion de globules rouges doit être privilégiée dans le
traitement de l’anémie chez les patients dont l’espérance de vie est longue et qui reçoivent
une chimiothérapie myélosuppressive.
• À la fin du cycle de chimiothérapie, le traitement par ARANESP doit être interrompu.