•Si x∈A\A, alors xest point d’accumulation de A.
•L’adhérence de Aest l’union disjointe des points isolés de Aet de ses points d’accumulation.
•Vu que l’on a supposé Eséparé, alors xest point d’accumulation de Asi et seulement si tout
voisinage de xcontient une innité de points de A. En eet, si xest point d’accumulation de Aet
si Uest un voisinage ouvert de x, alors U∩Acontient un point x0,x. Dès lors, {x0}cest ouvert
(car Eest séparé) donc U\ {x0}est encore un voisinage ouvert de xdonc contient un point x1,x.
Puis U\ {x0,x1}contient un point x2,xetc.
2) On rappelle que `est valeur d’adhérence de (xn)si pour tout voisinage Vde `, il existe une
innité d’indices ntels que xn∈V.
a) Si `est point d’accumulation de X, et si Vest un voisinage de `, alors d’après la remarque
précédente, `contient une innité de points de Xet donc en particulier contient les xnpour une
innité d’indices n. Donc `est valeur d’adhérence de (xn).
La réciproque est fausse. Par exemple, pour xn=(−1)ndans R, 1 est valeur d’adhérence, mais
n’est pas un point d’accumulation de X={−1,1}.
b) On n’a pas nécessairement X=Acar Xcontient toutes les valeurs de la suite, qui ne
sont pas nécessairement des valeurs d’adhérence. Par exemple, dans R, la suite xn=nn’a pas de
valeur d’adhérence, mais Xcontient tous les entiers naturels.
En fait, on a X=X∪ A. En eet, l’inclusion ⊃est claire et pour l’autre, si `∈X\X, alors
nécessairement `est point d’accumulation de Xet donc est valeur d’adhérence (question 2a).
c) On remarque que
l∈ A
⇐⇒ ∀V∈ V (l),∀n∈N,∃p>n,xp∈V
⇐⇒ ∀n∈N,∀V∈ V (l),V∩ { xp,p>n},∅
⇐⇒ ∀n∈N,l∈ { xp,p>n}
⇐⇒ l∈\
n>N
{xp,p>n}.
d) C’est faux. Remarquons que \
n>0
{xp,p>n}est l’ensemble des valeurs de la suite qui se
répètent une innité de fois. Cet ensemble peut donc être vide, même s’il existe une valeur d’adhé-
rence. Ainsi, pour la suite xn=1
n+1dans R, 0 est valeur d’adhérence alors que \
n>0
{xp,p>n}
est vide.
3) D\ {d}est dense dans Esi et seulement si dn’est pas un point isolé de D. En eet, si dn’est pas
isolé dans D, alors un ouvert non vide Ude Erencontre nécessairement Den un point distinct
de det donc rencontre D\ {d}.
Réciproquemenet, si D\{d}est dense dans E, alors tout voisinage ouvertUde drencontre D\ {d},
ce qui prouve que dn’est pas un point isolé de D.
Exercice 3 Fonctions distances et séparation des fermés
1) a) On xe x∈E. Pour tous y,z∈E, l’inégalité triangulaire donne
−d(y,z)6d(x,y)−d(x,z)6d(y,z),
d’où
|d(x,y)−d(x,z)|6d(y,z).
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