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Pourtant, ce sont les Etats-Unis, pays importateur du pétrole, qui obtiennent le plus grand profit par le
boom actuel de son prix.
Cela tient directement à ce que le dollar américain est une monnaie de règlement principale du pétrole.
Quant à d'autres pays, le dollar américain qu'ils paient pour l'achat du pétrole est ce qui a été échangé
contre leurs produits en nature ou leur service. Les Etats-Unis sont le possesseur principal de la monnaie
dans le monde. Celui-ci fit tous ses efforts pour la production des marchandises qu'il peut vendre par le
dollar que les Etats-Unis «produisent».
Le prix de revient pour la «production» d'un billet de 100 $US est de 6 cents. A savoir, les Etats-Unis
achètent du pétrole au prix d'imprimé.
C'est pourquoi le ministre iranien du Pétrole a dit: «Le problème est que le dollar américain est très bon
marché, non pas que le pétrole soit cher.»
En prenant pour moyen politique la hausse du prix du pétrole
Le profit d'une partie accompagne la perte de l'autre. Cette année, les pays importateurs du pétrole,
excepté les Etats-Unis, connaissent l'inflation monétaire dans de nombreux domaines du fait de
l'augmentation considérable du prix de revient, ce qui exerce une influence négative sur leur
développement économique.
La différence entre les influences que le pétrole donne à l'économie étatique dépend principalement de la
structure de l'industrie et de la consommation.
La structure économique des Etats-Unis ayant pour essentiel la troisième industrie, la manufacture occupe
13,7 % du PNB et le service, 80 % de l'économie. Les Etats-Unis importent du pétrole seulement pour
l'accroissement du combustible automobile. L'influence de la fluctuation du prix du pétrole sur l'économie
américaine n'est pas grande, mais très grande sur les coccurents principaux des Etats-Unis.
En janvier dernier, le président américain Bush a dit niet à la proposition de mettre en marché le pétrole
stocké face à la hausse du prix du pétrole à l'échelle mondiale et a déclaré doubler d'ici 20 ans le stockage
actuel de plus de 720 millions de barils.
Si les Etats-Unis continuent de faire courir dans le monde la rumeur sur leur attaque éventuelle contre
l'Iran, c'est qu'ils cherchent à inciter encore plus la montée du prix du pétrole en rendant
intentionnellement tendue la situation au Moyen-Orient, région productrice du pétrole d'ordre mondial.
Cela montre qu'ils veulent maintenir leur statut d'hégémonie mondiale malgré la crise financière de
l'heure en mettant en crise l'économie des pays économiques montants et des pays en développement à
travers l'augmentation du prix du pétrole.
Choe Won Chol, des NP