En Amérique Latine et en Asie, la crise s’est manifestée
simplement par un ralentissement de l’activité économique qui a pu être
corrigé par l’adoption de politiques économiques fondées sur une relance
budgétaire et une baisse des taux d’intérêts dans la tradition Keynésienne.
La récurrence des crises financières au cours des périodes récentes
a incite les chercheurs à développer des modèles de transmission des
crises avec des analyses intéressants les économies les plus touchées. Les
analyses autorisent les investigations empiriques afin d’établir des
modèles de réponse chocs aux financiers. Ainsi, devons nous affirmer,
que suite à la forte intégration économique et financière compte tenu du
niveau élève d’interrelations entre les variable financières et réelles,
chaque économie analysée ne doit pas être approchée individuellement et
ce pour ne pas masquer le rôle, l’importance des chocs ? Dans cet ordre
d’idées, certains auteurs affirment que les crises financières se propagent
vers les pays qui sont situés géographiquement dans la même région et
ayant de nombreuses similarités structurelles tout en étant liés par des
liens commerciaux et financiers importants entre eux [Kaminsky et
Reinhart (2000) ; Forbes et Rigobin (2000)]
(4)
.
L’objectif de notre présent papier de recherche consiste à identifier
la contagion de la crise des subprimes qui est apparue aux Etat Unis et qui
s’est propagée vers certains pays émergents comme le Bresil, le Mexique,
le Chili, la Turquie, la Malaisie et la Chine. En étudiant surtout l’impact
de cette crise sur le secteur industriel de ces pays. Pour ce faire, nous
essaierons à la fois, d’analyser les différents modèles présentés des études
antérieures pour illustrer l’approche de la contagion, et d’identifier la
contagion de la crise des subprimes à travers trois canaux de
transmission : les effets sur le marché monétaire ; ceux sur le secteur
financièr, et les effets sur l’économie réelle. D’ailleurs, le choix de cette