C’est quelque chose de dynamique et ce n’est pas forcément ce qu’il y a de meilleur pour
le patient. On ne sait pas où ils en sont. C’est un état qui est difficilement gérable.
! Mécanisme de rupture :
La colère n’est pas tournée vers l’équipe de soin mais vers la maladie.
En projetant ce qui est inadmissible cela permet au patient ou à la famille de mieux aller.
On doit être aidant face à la famille, la colère est quelque chose de positif. Il faut éviter de
ramener les choses à nous.
! Mécanisme d’acceptation :
Le patient accepte de vivre avec sa pathologie. Cela peut se passer en début de maladie ou
bien après une un mécanisme de refus.
1.2. Prise en charge de la famille
La famille est souvent informée de la pathologie avant le patient. La démarche du médecin est de
protéger le patient. Souvent, on se trouve en décalage. On propose un pronostic à la famille.
Pour les familles et les patients, il y a des peurs terribles. Pour les chimiothérapies la peur réelle
sont les effets secondaires ; la douleur est aussi une crainte importante. Ce qui est difficile pour le
patient s’est de s’apercevoir de la perte de soi.
Le malade voit tous dans nos regards, notre choix. Tous ce qui est dit est entendu. Le patient peut
mettre en arrière tous ce qu’il n’arrive pas à gérer.
Faire une travail de pré-deuil souvent fait par la famille mais parfois très trop ce qui est très dur
pour le patient.
Souvent très peur de la douleur donc il faut informer et dire que maintenant, on n’arrive de mieux
en mieux à la gérer.
1.3. Réactions du soignant
On est appliqué en tant qu’individu propre et non pas en tant que soignant.
Le soignant a un rôle technique, d’information, d’éducation. Le soignant a un rôle de soutien.
Comment faire pour aider un patient qui va mal, qui s’épuise :
! Un patient est une personne entière, même si il devient dépendant il reste une personne.
! Il faut établir une situation privilégiée, basées sur l’écoute et le respect.
! Il faut être empathie, avoir un climat de confiance mais sans se laisser envahir par la
réaction des autres.
! Il faut gérer nos propres réactions, nos mécanismes de défenses.
Attitude négative du soignant :
! Le soignant fuit la situation. Il peut avoir un climat de mensonge.
! Ne pas « trop » rassurer
! Avoir un dialogue de rationalisation
! Avoir une attitude d’évitement
2. CONCLUSION
Un patient attend une relation de vérité face à une réalité médicale. Il faut l’écouter, avoir un état
empathique.
Module global hémato-cancéro : Les besoins des patients et des soignants 17/11/2003 Page 2
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