
BTS BLANC 2011  MICROBIOLOGIE  ESTBA / TS2ABM apprentissage 
 
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E4 - U42 : MICROBIOLOGIE 
Calculatrice, téléphone portable et documents interdits  
Durée : 3 heures 
 
 
La présence des agents pathogènes dans le sang 
 
1.  La pénétration des micro-organismes dans le sang – 6 points 
1.1.  Les  agents  infectieux  peuvent  accéder  à  la  circulation  sanguine  par  voie  indirecte 
« passive » ou « active ». Définir ces  deux voies et illustrer chacune  d'entre-elles par un 
exemple. 
1.2.  Cependant,  les  micro-organismes  passent  généralement  dans  le  sang  suite  à  une  
primo-infection  localisée.  Présenter  les  étapes  d'une  telle  colonisation  en  prenant 
l'exemple de Staphylococcus aureus infectant une plaie. 
1.3.  Citer les autres voies de pénétration des agents pathogènes dans l'organisme humain et 
les moyens de défense naturels s'y opposant. 
 
2.  Le prélèvement sanguin destiné à l'analyse bactériologique – 5 points 
2.1.  Citer un signe clinique pouvant justifier la prescription d'une hémoculture. 
2.2.  Quelles  sont  les  différentes  étapes  et  les  règles  à  respecter  lors  de  la  réalisation  d'une 
hémoculture, du prélèvement à l’incubation ? 
2.3.  Quels sont les signes visibles à l’œil nu d'une hémoculture positive ? 
2.4.  A l'aide de l'annexe 1, présenter les modalités d'utilisation du « système signal ». 
2.5.  Quel est le principe de détection généralement utilisé par les automates d'hémoculture ? 
 
3.  Les bactéries responsables d'infections symptomatiques – 20 points 
3.1.  Les  données  épidémiologiques  montrent  que  Staphylococcus  aureus  et  Klebsiella 
pneumoniae sont deux espèces souvent isolées en situation de pathogénicité. Expliquer 
la  démarche  d'identification  complète  de  ces  deux  espèces  à  partir  d'un  flacon 
d’hémoculture positif. 
3.2.  Lors de la réalisation de l'antibiogramme de S. aureus, on effectue un test de sensibilité à 
la cefoxitine (annexe 2). Cette recherche peut également être effectuée par isolement sur 
milieu  chromogène  ChromID
TM
  MRSA,  présenté  en  annexe  3.  En  cas  de  doute,  la 
présence du gène mecA peut être recherchée par méthode moléculaire (annexe 4). 
3.2.1.  Exposer le principe du test de sensibilité à la cefoxitine à l’aide de l’annexe 2. Que 
doit-on conclure quand une souche de S. aureus est résistante à la céfoxitine ? 
3.2.2.  Qu’est-ce qu’un milieu chromogène ? Quel est l’intérêt d’un tel milieu ? 
3.2.3.  Indiquer  les  différentes  étapes  ayant  permis  d’obtenir  la  photographie  fournie  en 
annexe 4 puis interpréter les résultats obtenus pour chacune des 4 souches testées.