Trucs du métier - STA HealthCare Communications

2Clinicien plus • avril 2013
du métier
Trucs
Quelques-uns de nos fidèles collaborateurs se sont prêtés
au jeu en partageant un truc dont ils usent fréquemment
dans leur pratique quotidienne.
Hémoculture positive à cocci Gram +
en amas : que faire?
Voici un petit truc intéressant lorsqu’on vous appellera la prochaine fois pour une hémoculture
positive à cocci Gram + en amas pour l’un de vos patients. Dans ce cas précis, il est important de
savoir rapidement si vous avez affaire à un
Staphylococcus aureus
ou à un staphylocoque à
coagulase négative, car une bactériémie à
Staphylococcus aureus
est souvent beaucoup plus agressive et grave. De plus, vos
hypothèses diagnostiques peuvent changer en sachant cela.
En attendant l’identification finale du germe, vous pouvez demander
au technicien du laboratoire de microbiologie si un test de
coagulase en tube a été effectué. Ce test permet de savoir si la
coagulase est négative ou positive. À l’aide d’une petite partie de
l’hémoculture positive, le tube sera vérifquatre heures après son
inoculation. Le
Staphylococcus aureus
étant coagulase positive,
vous pourrez donc savoir quatre heures après l’appel pour
l’hémoculture s’il s’agit de cette bactérie. Il est à noter toutefois
que, si le test est négatif après quatre heures, la présence d’un
Staphylococcus aureus
demeure possible, et qu’une deuxième
lecture sera donc effectuée 24 heures post-inoculation.
Dr Jean-François Roussy, M.D.
4Clinicien plus • avril 2013
Trucs du métier
Les patients sont toujours
mal à laise
Pour l’examen visant à détecter les hernies inguinales, je dis
à mes patients que je vais les faire « tousser comme les
joueurs du Canadien » (pour leur examen médical précédant
le début de la saison) : ça détend l’atmosphère!
Pour le toucher rectal qui vient après, je le fais alors que le
patient est debout en lui demandant de mettre ses coudes
sur la table d’examen, ce qui facilite la relaxation sphinc-
térienne. Les deux tests prennent une minute!
Dr Langis Dionne, M.D.
Traiter une épistaxis avec les moyens du bord
Vous avez un patient avec une épistaxis, et la pression nasale, la tête vers l’avant, n’est pas suffisante?
Prenez 2 mL de lidocaïne 1 %, avec épinéphrine, versez-en sur une gaze de 2 à 4 pouces de
superficie puis insérez-la dans la narine responsable. Demandez au
patient de repencher sa tête vers l’avant après lui avoir montré
exercer une pression. Allez écrire votre note médicale ou voir un autre
patient, puis, à votre retour, il est très probable que l’épistaxis sera
résolue. Vous pourrez même effectuer une cautérisation indolore du
vaisseau responsable si vous l’apercevez.
Par cette méthode, vous évitez les risques d’événements cardiaques
qui sont de mise lors de l’utilisation de la cocaïne pour le traitement
des épistaxis.
Dr Nicolas Elazhary, M.D.
Avez-vous un truc?
Partagez vos trucs et astuces avec nos lecteurs. Qui sait?
Ce qui vous semble banal sera peut-être fort apprécié d’un
collègue. Un sac pour ordinateur portable sera tiré une fois
par mois parmi tous les participants.
Exdiez vos textes par courriel à
clinicien@sta.ca
ou par
lécopieur au 514 695-8554. Le texte doit être d’une longueur
maximale de 150 mots.
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