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3. Expérience et transparence : tout annonceur doit pouvoir connaître les
noms des clients d’un conseil en production pour lesquels ce dernier a achevé
une mission, ce qui exclut les missions en cours. L’annonceur doit pouvoir
connaître l’ancienneté de ces interventions, leur fréquence et savoir si une
collaboration régulière se situe ou non dans le cadre d’un contrat. Le conseil en
production doit principalement retenir dans les listes de clients qu’il présente à
ses annonceurs prospects les interventions récentes et significatives.
4. Confidentialité : le conseil en production indépendant se doit de respecter
rigoureusement l’obligation de confidentialité à laquelle il s’astreint pour toutes
les informations qu’il reçoit de l’annonceur sur son/ses produit(s), sa/ses
marque(s), son/ses marchés, sa stratégie, etc.
5 Exclusivité : le conseil en production tire son savoir faire de la diversité de
son expérience et de sa clientèle. Néanmoins, tout annonceur doit pouvoir
proposer à un conseil indépendant en production audiovisuelle une exclusivité,
définie par rapport à un secteur d’activité ou un marché et pour une durée
déterminée. Lorsqu’une telle clause est acceptée par le conseil, cet accord fait
l’objet d’un contrat, ainsi qu’il est vu ci-après.
B - Mode de fonctionnement du conseil en production
1. Définir des objectifs : chaque mission doit être assortie d’objectifs définis
préalablement et aussi précisément que possible (qualitatifs ou quantitatifs)
entre le client et le conseil indépendant. A la fin de la mission, le conseil rendra
compte de la façon dont les objectifs ont été atteints.
a) Lorsqu’un objectif qualitatif est fixé, il doit être défini par rapport à un
standard, qui sera, par exemple, celui d’un film antérieur réalisé par l’annonceur
ou celui constaté par rapport à la moyenne des films du secteur ou par rapport
aux films produits par les concurrents directs de l’annonceur, etc.
b) Lorsqu’il s’agit de fixer un objectif de réduction des coûts, l’annonceur et le
conseil en production devront se mettre d’accord sur l’impact éventuel qu’une
réduction drastique des coûts pourrait entraîner sur la qualité du film.
Il est, en effet, toujours possible de faire baisser un devis, de réduire l’équipe
technique, de négocier telle ou telle prestation, d’obtenir de la société de
production une marge plus faible... Mais il faut être conscient qu’à partir d’un
certain niveau de négociation, la prestation s’en trouvera nécessairement
affectée.
Sauf cas particuliers dont l’annonceur est seul juge, on peut dire que seule la
recherche d’économies n’altérant pas la qualité du service fourni par le
prestataire peut avoir un sens. Les économies que le conseil fait réaliser
doivent être chiffrées de manière précise et, toutes choses égales par ailleurs,
c’est à dire à qualité de la prestation strictement comparable et dans des délais
de réalisation identiques.
c) Lorsque l’objectif d’optimisation est fixé, le conseil en production agit
simultanément sur la qualité et le prix de la prestation pour améliorer l’un et
diminuer l’autre.