2a 12a 2
O1O2
O1O2
r1r2
h
d
M
r
O
θ
1. On appelle σ1et σ2les densités surfaciques de charge de chacun des cy-
lindres. Les cylindres sont en influence totale (les charges contenues sur les
deux cylindres sont opposées). Relier σ1,σ2,a1et a2.
2. Compte tenu des relations entre les différentes longueurs, on considère qu’on
a affaire à une situation de 2 fils infinis de densité linéique λ1et λ2. Exprimer
λ1et λ2en fonction de σ1et a1d’une part et de σ2et a2d’autre part.
3. Déterminer l’expression du potentiel V11 créé par le fil C1seul à une distance
r1de son axe.
4. En déduire l’expression du potentiel Vcréé par les 2 fils à des distances r1
et r2de chaque fil.
5. Déterminer la capacité par unité de longueur Cu=C/h de cette ligne bifi-
laire. On notera a=√a1a2.
6. Application numérique. On donne a1=a2= 1,0 mm,d= 2 cm, ε0=
8,85 ×10−12 F.m−1. Déterminer Cu.
7. Montrer qu’à grande distance des fils, au premier ordre en d/r, le potentiel
électrique est donné par :
V(r, θ) = −λ1
2πε0×dcos θ
r
Réponses :1:σ1a1=−σ2a2;2:λ1=σ1×2πa1;3:V11(M) = −λ1
2πε0
ln (r1) + V01 ;
4 : V(M) = λ1
2πε0
ln r2
r1+V0; 5 : Cu=πε0
ln (d/a); 6 - Cu= 9,3×10−12 F.m−1.
Pour aller plus loin
EM036. Détection de gisements par gravimétrie (**)
On modélise la Terre comme une sphère de rayon Ret homogène avec une masse
volumique ρ.
1. Exprimer le champ de gravitation G0à la surface de la Terre.
On considère un gisement correspondant à un défaut d’homogénéité de la
Terre : dans une sphère de centre O0et de rayon R0, entièrement enfouie
dans la Terre à une profondeur h > R0, la masse volumique est ρ0< ρ.
2. Quelle est alors la variation relative de la norme du champ de pesanteur
au point Asitué à la surface de la Terre, à la verticale de O0? Commenter
l’influence de R0et de h.
Réponses : 1 : G0=Gρ ×4
3πR ; 2 : δG
G0
=ρ0−ρ
ρ×R03
h2R.
EM010. Phénomène d’écran dans un plasma (***)
Un plasma est un milieu électriquement neutre macroscopiquement, mais dont les
atomes sont ionisés : il est donc constitué de cations et d’électrons. Il en existe des
naturels (foudre, ionosphère-aurores polaires, étoiles. . .) et des artificiels (lampes
fluorescentes, propulseurs de fusée. . .).
On considère un ion argon Ar+, placé en Oet pris comme origine. Du fait de
l’attraction coulombienne, on observe un surplus de charges négatives au voisinage
de cet ion. Soit V(r)le potentiel qui règne en un point à la distance rde O. On
peut montrer que les densités particulaires des charges positives et négatives sont
respectivement :
n+(r) = neexp −eV (r)
kBTet n−(r) = neexp eV (r)
kBT
où neest la densité particulaire moyenne des électrons et cations, kBla constante
de Boltzmann et Tla température.
1. Justifier les expressions des densités particulaires.
2. Donner l’expression de la densité volumique de charges totale ρ(r)en M
(r6= 0).
3. Pour une fonction ne dépendant que de la variable r, le laplacien en coor-
données sphériques a pour expression :
∆V(r) = 1
r
d2rV (r)
dr2
En déduire l’équation différentielle vérifiée par le potentiel électrostatique.
4. On se place dans le cas des hautes températures kBTeV (r). Simplifier
l’équation précédente et la résoudre en posant f(r) = rV (r). On choisira
l’origine des potentiels à l’infini, et on utilisera le fait qu’au voisinage de l’ion,
le potentiel est essentiellement dû à Ar+. On fera apparaître une longueur
caractéristique λD, appelée longueur de Debye.
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