IBMM - 15 ans
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L’IBMM fait peau neuve
L’IBMM a 15 ans et il s’offre un "lifting" : ses axes de recherches
sont réaffirmés, ses réseaux sont animés. Rencontre avec le
nouveau bureau de l’IBMM 2015 : Bruno André (Président),
Laurence Van Melderen (Secrétaire) et Bernard Robaye
(Vice-président et Trésorier).
La valeur de la recherche
Il est une évidence qu’il semble falloir rappeler
en cette fin d’année : c’est par la recherche
fondamentale que se font les grandes avancées
en termes scientifiques et donc de progrès de la
connaissance, mais aussi les avancées sociétales,
médicales et socio-économiques. Le Biopark en
est une excellente illustration. Parce qu’au Biopark,
la recherche fondamentale de qualité a précédé
les créations d’entreprises, l’accompagnement
de PME, la formation de demandeurs d’emplois –
engagés pour 90% d’entre eux dans les semaines
qui ont suivi leur formation. La première pierre
du Biopark fut en effet l’Institut de biologie et de
médecine moléculaires.
Puisque les souhaits sont de mise en ce mois
de décembre, je formulerai un vœu : que le
financement de la recherche fondamentale et libre
continue à être l’objet de toutes les attentions et
puisse être revalorisé, permettant ainsi à cette
recherche de s’inscrire dans les meilleurs réseaux
belges et internationaux. C’est une autre évidence
qu’il convient de répéter : les chercheurs doivent
partager, échanger, collaborer pour progresser, que
ce soit à l’échelle d’un institut – comme l’a bien
compris l’IBMM –, de leur Université, du pays, de
l’Europe ou de l’ensemble de la planète…
Bonne et heureuse année 2015.
Serge Schiffmann
Vice-Recteur à la Recherche
Université libre de Bruxelles
Humeur
COMMENT SE PRÉSENTE L’IBMM
EN 2015 ?
Bruno André : L’IBMM compte aujourd’hui
environ 85 chercheurs – académiques,
postdoc, doctorants –, 13 groupes de
recherche qui sont réunis autour de deux
grandes thématiques : la microbiologie
moléculaire et la biologie cellulaire et
du développement. L’axe Microbiologie
moléculaire s’intéresse aux virus – notamment
HIV –, bactéries, levures, parasites – tels que
le trypanosome –, etc. qui peuvent conduire à
diverses maladies infectieuses. L’axe Biologie
cellulaire et développement étudie quant à
lui la cellule complexe de mammifère et le
développement embryonnaire via des modèles
variés : souris, xénope, poisson-zèbre… Ces
travaux visent à mieux comprendre in fine
différentes pathologies d’origine génétique et
en particulier certains cancers.
CES DEUX AXES, C’EST
UNE NOUVEAUTÉ ?
Bruno André : Oui puisqu’auparavant, nous
nous présentions de manière plus éclatée ;
non dans la mesure où certaines de nos
expertises sont reconnues depuis longtemps.
Ces deux axes – qui ont d’ailleurs été définis
avec les laboratoires eux-mêmes – sont
complémentaires à un axe fort déjà identifié
il y a plusieurs années sur le Biopark :
l’immunologie. En 15 ans, l’IBMM a évolué,
des laboratoires ont vu leur thématique de
recherche mûrir, de nouvelles équipes nous ont
rejoints, il était temps de transcrire cette réalité
scientifique dans notre communication aussi.
C’EST DONC AVANT TOUT UNE
OPÉRATION DE COMMUNICATION ?
Bernard Robaye : Nous avons jugé nécessaire,
après 15 ans d’existence, d’actualiser
notre communication sur les expertises et
les axes stratégiques de l’IBMM. C’est par
exemple utile pour faciliter les liens avec
les entreprises. Mais c’est aussi pour nous
l’occasion de mieux nous organiser en interne,
entre les équipes actives sur le même axe, et
d’intensifier les synergies, y compris avec les
chercheurs du campus Erasme et du réseau
hospitalier de l’ULB ainsi que de l’Institut de
bioinformatique (IB
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) où d’autres chercheurs
travaillent sur des sujets proches des nôtres.