2013‐11‐26 06 novembre 2013 Un sommeil pas de tout repos Roger Godbout, Ph.D. Département de Psychiatrie, Université de Montréal Laboratoire et clinique du sommeil, Hôpital Rivière-des-Prairies Centre de recherche de l’IUSMM, site Hôpital Rivière-des-Prairies www.iusmm.ca/rogergodbout.html www.hrdp.qc.ca Mise en garde • Le contenu de ces diapos ne peut être bien compris qu’en présence du conférencier • © Roger Godbout (c) Roger Godbout 1 2013‐11‐26 DÉFINITION Sommeil : état physiologique périodique et réversible, pendant lequel la vigilance est suspendue ATTENTION : Le sommeil est différent de la fatigue Fatigue : capacité diminuée à fournir un effort. Deux sources d’information 1‐ Subjective : le point de vue du dormeur (ou d’un proche) La personne dira ce qu’elle ressent ou ne ressentait plus, le patient (ou un proche) dira ce qui ne va pas. 2‐ Objective (le point de vue des « somnologues ») L’équipement transcrira ce qu’il détecte, selon les paramètre qu’on a prévu (ondes cérébrales, réaction au toucher, fréquence cardiaque…), etc. Les deux sources sont valables et utiles 2 2013‐11‐26 LES RYTHMES CIRCADIENS 3 2013‐11‐26 L’agencement entre le rythme veille‐sommeil et les autres rythmes biologiques doit être parfait Qu'est‐ce qui détermine l'endormissement et le maintien du sommeil? Deux influences: 1) L'horloge biologique circadienne 2) L'accumulation du temps réveillé 4 2013‐11‐26 Type du soir ou du matin? Court ou long dormeur? 59% des gens dorment entre 7 et 8h; 23% dorment 6h ou moins; 15% dorment 9h ou plus 5 2013‐11‐26 QUALITÉ ET QUANTITÉ DE SOMMEIL • La qualité du sommeil (et non la quantité) est associée à une meilleure santé physique et psychologique • La privation partielle et la fragmentation du sommeil (et son déphasage) ont plus d'impacts négatifs que sa privation totale 6 2013‐11‐26 SOMMEIL ET FONCTIONNEMENT DIURNE • Le sommeil et la veille sont étroitement reliés • La perte de sommeil a des effets négatifs sur: – La santé physique (obésité, risques cardiaques… ) – La performance cognitive: attention, mémoire, jugement, planification… – L'humeur: irritabilité, impulsivité, perte d'énergie • Ces problèmes sont "habituellement" réversibles • Les différents stades du sommeil ont des fonctions spécifiques Une nuit de sommeil en laboratoire 3. Une personne est présente toute la nuit. 1. Les capteurs sont placées. 2. Le sujet est enregistré • © Roger Godbout c.c.: chambre à coucher. 4. Le tracé est ensuite codé : un stade de vigilance est attribué pour chaque tranche de 20 sec. de la nuit 7 2013‐11‐26 POLYSOMNOGRAPHIE (l’enregistrement du sommeil en laboratoire) EOG: électro‐occulogramme (mouvements des yeux); EMG: électromyogramme (tonus musculaire); EOG: électroencéphalogramme (ondes cérébrales). • © Roger Godbout • © Roger Godbout 8 2013‐11‐26 • © Roger Godbout • © Roger Godbout 9 2013‐11‐26 • © Roger Godbout HYPNOGRAMME (jeune adulte) • © Roger Godbout 10 2013‐11‐26 FONCTIONS DU SOMMEIL Sommeil lent: fonctions somatiques Sommeil paradoxal: fonctions neuro‐cognitives • © Roger Godbout Sécrétion hormone de croissance Maturation du SNC, synaptogénèse Activation immunitaire Mémoire: encodage et rappel Homéostasie (éveil accumulé, Réactivation d’informations vitales exercice) à la survie Mise en place du SP Support physiologique du rêve Les rêves • L’impression « de tomber » • Les rêveries d’endormissement • Les rêves et les cauchemars • Rêves de : • Continuité • Compensation • Mauvais rêves et cauchemars • © Roger Godbout 11 2013‐11‐26 Le rappel des rêves : 1000 répondants Strauss & Miller, 1996 Le rappel des rêves • Grandes différences inter-individuelles • Fluctuations intra-individuelles • Méthode de collecte (en laboratoire, par questionnaire, journal) • Facteurs Attitude envers les rêves Personnalité ouverte aux expériences, à la créativité Plus d’émotions dans le rêve = meilleur rappel Réveils nocturnes = meilleur rappel Femmes > Hommes • © Roger Godbout 12 2013‐11‐26 De quoi sont faits les rêves : thèmes universels Les 12 thèmes négatifs les plus communs (Garfield, P.) : 500 rêveurs de 36 cultures, 1 à 12 rêves par personne 1. Être attaqué ou poursuivi 2. Tomber ou se noyer 3. Être perdu ou coincé 4. Être nu ou vêtu de façon inappropriée en public 5. Être blessé accidentellement, malade ou mourant 6. Catastrophes naturelles ou causées par l’homme 7. Peiner d’effort lors d’un test, contre-performances 8. Problèmes avec la voiture ou autre transport 9. Rater un transport 10. Objet personnel perdu ou endommagé 11. Problèmes avec le téléphone ou autre appareil 12. Être menacé par un esprit 80% 64% 58% 52% 48% 42% 40% 38% 31% 30% 24% 12% De quoi sont faits les rêves : hommes, femmes Les hommes rapportent plus souvent : • Expériences sexuelles • Tuer quelqu’un • Trouver de l’argent • Être mi-homme, mi-animal Les femmes rapportent plus souvent: • Occupations quotidiennes • Personne maintenant vivante qui meurt • Paralysé de peur • Serpents • Perdre une dent 13 2013‐11‐26 Le sommeil et les cycles de vie Caractéristiques du sommeil de 0 à 5 ans Heure du coucher Nouveau‐né À 1 an Pas de 74% entre rythme défini 18h00‐20h00 Délai > 30 min. d’endormisement chez 33% Durée du sommeil 14h à 20h (moy. 16 h ) Siestes Réveils nocturnes À 2 ans 75% entre 18h00‐20h00 De 3 à 5 ans 64% entre 18h00‐ 20h00; 31% entre 20h‐22h; 4% après 22h00. > 30 min. chez > 30 min. chez > 30 min. chez 25‐ 15‐25% 20‐45% 60% ~ 15 h ~13‐14 h ~ 12 h 2/jour chez 1 en PM chez 94%. 98%. Durée: 2 à 4 h. Sieste du matin disparue à 15‐ 24 mois. Selon l’organisation familiale/sociale. À 3 ans : 92% 6 j. /sem; À 4 ans : 57% 5 j. /sem; À 5 ans : 27% 4 j. /sem Réveils aux 20% à 30% < 1 /nuit chez 55% ne signalent plus de 3‐4 h, jour signalent leurs ~50%; 3/nuit leurs réveils et nuit réveils chez 5%. • © Roger Godbout 14 2013‐11‐26 Horaire du coucher et du lever de 2 à 30 ans On se couche de plus en plus tard et on se lève de plus en plus tard de 10 ans à 19 ans, puis stabilisation à compter de 20 ans. L’écart entre les heures du coucher et surtout les heures du lever les jours de semaine en comparaison au jours de fin de semaine à compter de 10‐11 ans. Thorleifsdottir et al., 2002 LE SOMMEIL DES ADOLESCENTS Quelques faits • 60% montrent de la somnolence diurne • 15% rapportent s'être endormi en classe • 23% se plaignent de somnolence diurne (11% chez les enfants plus jeunes) • © Roger Godbout 15 2013‐11‐26 (suite) • La puberté est marquée par des changements importants au niveau de l'horloge biologique de sorte que le cycle veille‐sommeil est affecté. – Plusieurs adolescents et jeunes adultes ne sont physiologiquement pas prêts à s'endormir avant 23h00. – Les adolescents et les jeunes adultes ont besoin en moyenne de 9 heures de sommeil mais la plupart des étudiants dorment moins de 7 heures à cause des horaires de classe, des activités parascolaires et du travail rémunéré. • © Roger Godbout DÉLAI DE PHASE 16 2013‐11‐26 LE SOMMEIL DES ADOLESCENTS Facteurs psychosociaux • Agenda chargé: – Activités scolaires – Activités parascolaires – Responsabilités familiales – Travail « à temps partiel » rémunéré • Socialisation – Identification (personnelle et à divers groupes) – Expérimentation (évaluation des limites, recherche de valeurs) • © Roger Godbout SOMMEIL ET VIEILLISSEMENT 17 2013‐11‐26 Les plaintes à propos du sommeil augmentent avec l’âge PLAINTES DU SOMMEIL ET ÂGE • • • • • • • Difficulté à s’endormir Diminution de la durée du sommeil Augmentation du nombre des éveils Réveil précoce Augmentation du temps passé au lit Fatigue et somnolence au cours de la journée Siestes plus fréquentes Confirmé en laboratoire • © Roger Godbout 18 2013‐11‐26 ONTOGÉNÈSE DU SOMMEIL Avec l’âge : • augmentation du délai d’endormissement • diminution du sommeil lent profond (stades 3+4) • augmentation des réveils nocturnes • perte de la cyclicité sommeil lent – sommeil paradoxal TROUBLES DU SOMMEIL ET ÂGE: FACTEURS BIO-PSYCHO-SOCIAUX • Problèmes de santé • Retraite (perte de synchroniseurs) • Changements alimentaires et diminution de l’exercice • Insécurité physique et psychique • Changement de milieu de vie • Polymédication • © Roger Godbout 19 2013‐11‐26 RELATIONS VEILLE‐SOMMEIL • Le sommeil et la veille sont étroitement liés: – La qualité de notre journée influence notre nuit – La qualité du sommeil affecte nos journées – Le jour et la nuit partagent des substrats nerveux communs • Les enfants ne réagissent pas comme les adultes: – Luttent parfois contre le sommeil du soir – Somnolence = agitation, hyperactivité • © Roger Godbout LES OUTILS D'ÉVALUATION DES TROUBLES DU SOMMEIL • • • • L'histoire médicale L' agenda de sommeil Les échelles cliniques et les questionnaires Les investigations en laboratoire: • • • Sommeil nocturne (polysomographie) Test itératif d'endormissement/de maintien de l'éveil Évaluation (neuro)psychologique • Les investigations ambulatoires: • Polysomographie, actigraphie, vidéo • © Roger Godbout 20 2013‐11‐26 L'INVESTIGATION DU SOMMEIL L'AGENDA • © Roger Godbout CLASSIFICATION DES TROUBLES DU SOMMEIL ET DE L'ÉVEIL • Insomnies Difficulté à induire et maintenir le sommeil • Hypersomnies Troubles de la somnolence excessive • Parasomnies Manifestations comportementales épisodiques au cours du sommeil • Dyschronies Troubles de l'horaire veille‐sommeil • Associés à des conditions médicales Signes ou symptômes induits ou accentués par le sommeil American Academy of Sleep Medicine. International classification of sleep disorders, 2nd ed., 2005. 21 2013‐11‐26 L ’INSOMNIE INSOMNIE ÉPIDEMIOLOGIE AU QUÉBEC Sondage téléphonique: 2000 personnes de plus de 18 ans • 30% manifestent au moins 1 symptôme d'insomnie/semaine • 25% sont insatisfaits de leur sommeil • 9.4% sont des insomniaques chroniques • À peine 13% ont consulté un professionnel de la santé à ce sujet • Solutions: • • • • • • Lecture: 34% Musique: 25% Relaxation: 21% Produits naturels: 16% Somnifères: 11% Alcool/médicaments en vente libre: 4% Ch. Morin, U. Laval; www.ulaval.ca/scom/Au.fil.des.evenements/2004/05.20/insomnie.html 22 2013‐11‐26 INSOMNIE - DÉFINITION Critères subjectifs Troubles du sommeil • Délai d'endormissement prolongé (> 30 minutes) OU Éveils fréquents ou prolongés (> 30 minutes/nuit) OU Éveil matinal précoce et durée insuffisante du sommeil (<6h) • Efficacité du sommeil < 85% • Pendant au moins 1 mois Troubles de la vigilance • Fatigue • Baisse de la performance …attribuées au mauvais sommeil • © Roger Godbout CLASSIFICATION DES INSOMNIES 1) Psychophysiologique (primaire) -passagère/situationnelle -persistante 2) Associée à des troubles de la santé mentale 3) Associée à l'usage de drogue ou alcool 4) Associée au Syndrome des apnées du sommeil 5) Associée au Syndrome des impatience musculaire et/ou à des Mouvements périodiques des membres au cours du sommeil 6) Associée à des conditions médicales interférentes • © Roger Godbout 23 2013‐11‐26 DÉVELOPEMENT DE L'INSOMNIE PSYCHOPHYSIOLOGIQUE PERSISTANTE Insomnie transitoire associée à des facteurs extérieurs (événement déclencheur), chez un individu prédisposé Privation de sommeil, somnolence, baisse de productivité Préoccupation croissante sur le besoin de sommeil conditionnement siestes tension‐anxiété négatif/aversif somatisée dyschronie éveil • © Roger Godbout TRAITEMENTS DE L'INSOMNIE 1)Traitements pharmacologiques: Effets des benzodiazépines sur le sommeil: Cauchemars • © Roger Godbout 24 2013‐11‐26 TRAITEMENTS DE L'INSOMNIE 2) Traitements non pharmacologiques : a) Hygiène du sommeil (environnement, horaires, diète) b) Thérapie comportementale • © Roger Godbout SYNDROME DES IMPATIENCES MUSCULAIRES À L’ÉVEIL (SIME) (Jambes sans repos) • Besoin irrésistible de bouger (les jambes) • Habituellement associé à paresthésie/dysesthésie (sensation profonde dans les jambes: agacement, fourmillement; démangeaison sous-cutanée; picotement; tension; douleur) • Interfère avec le sommeil • Surtout présent au repos, en soirée ou durant la nuit • Aggravé par la fatigue, la chaleur • Apparition vers la puberté, 2e pic à ~ 40 ans (nouveaux cas à 20 ans: 5%; 40 ans: 40%) • Cause de détresse psychologique • © Roger Godbout 25 2013‐11‐26 LE SYNDROME DES APNÉE DU SOMMEIL • Pauses respiratoires ≥ 10 secondes • Plus de 5 (ou 10) fois/h de sommeil • Désaturation en oxygène > 3-4% Sous-types • Obstructive (apnées périphériques) • Centrale (diaphragmatiques) • Mixte • © Roger Godbout ÉTIOLOGIE DES APNÉES OBSTUCTIVES • Anomalies congénitales des voies respiratoires supérieures (rétro-/micrognathie, cou court/étroit…) • Anomalies acquises (désajustement mandibulaire post-opératoire, hypertrophie des amygdales/thyroïde, acromégalie, etc.) • Obésité Chez l'enfant : hypertrophie des amygdales et des végétations adénoïdes • © Roger Godbout 26 2013‐11‐26 LES APNÉES DU SOMMEIL SYNDROME CLINIQUE • Sommeil troublé: ronflement périodique, agitation • Mal de tête matinal, nausées, gorge irritée • Somnolence diurne (siestes prolongées, peu rafraîchissantes) • Changement +/- subit de la personnalité, troubles de l'humeur • Déficits cognitifs (mémoire, fonctions exécutives) • Dysfonction sexuelles • Troubles cardiovasculaires • © Roger Godbout LES APNÉES DU SOMMEIL SYMPTÔMES CHEZ L'ENFANT • • • • • • Réapparition de l'énurésie Délai de la croissance et de la stature Puberté tardive Retard psychomoteur Troubles de l'apprentissage Troubles du comportement • © Roger Godbout 27 2013‐11‐26 TRAITEMENTS DES APNÉES DU SOMMEIL 1/2 Suppression des facteurs précipitant : • surcharge pondérale • position dorsale au cours du sommeil • dépresseurs du S.N.C. (alcool, médication) qui ↓ le tonus musculaire des voies respiratoires supérieures Interventions chirurgicales (minorité de cas choisis) : • Trachéotomie (rare, sauf cas extrêmement sévères et résistant aux autres traitements) • uvulopalatopharyngoplastie (UPPP) • ostéotomie • © Roger Godbout TRAITEMENTS DES APNÉES DU SOMMEIL 2/2 Support mécanique: • Pression ventilatoire positive continue ("CPAP") • Prothèses/orthèses buccales • Stimulation du nerf phrénique Stimulants respiratoires: • médroxyprogestérone • protriptyline (apnées en sommeil paradoxal surtout) • © Roger Godbout 28 2013‐11‐26 CLASSIFICATION DES PARASOMNIES Les parasomnies sont un trouble du réveil. Les comportements apparaissent lors d’un réveil. • • • • • • • Comportements répétitifs (jactatio capitis, bercement…) Bruxisme Énurésie Terreurs nocturnes Somnambulisme Somniloquie Trouble du comportement en sommeil paradoxal • © Roger Godbout CONDITIONS INDUITES OU ACCENTUÉES PAR LE SOMMEIL De par son partage de réseaux neuronaux avec l’éveil, le sommeil peut être un état propice à la divulgation de conditions sous-cliniques : • Migraines • Épilepsie • Asthme • Troubles cardiovasculaires • Reflux gastro-oesophagien • Fibromyalgie Le traitement de ces conditions peut donc aussi interférer avec le sommeil • © Roger Godbout 29 2013‐11‐26 INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE TRAITEMENTS DE L'INSOMNIE 2) Traitements non pharmacologiques: a) Hygiène du sommeil • L'environment • Exercice (vs épuisement) • Horaires réguliers • Alcool, caféine • © Roger Godbout 30 2013‐11‐26 MESURES D’HYGIÈNE DU SOMMEIL 1/2 • Éviter la caféine après midi. Limiter sa consommation (1-2 tasses par jour). • Éviter l'alcool après midi. Il allège et fragmente le sommeil. • Éviter la nicotine au moment du coucher et pendant la nuit. • Faites de l'exercice régulièrement le jour, mais pas moins de 3 heures avant le coucher. • Établissez une routine relaxante en préparation au coucher. • La chambre doit être sombre et silencieuse, température agréable, lit confortable. • © Roger Godbout MESURES D’HYGIÈNE DU SOMMEIL 2/2 • Ne pas utiliser le lit ou la chambre à coucher pour autre chose que le sommeil, les relations intimes et se soigner. La télévision, les goûters, les discussions budgétaires et autres stimulent l'éveil, pas le sommeil • Maintenez une heure régulière du lever (l’heure du coucher est plus difficile à contrôler, sensible aux imprévus) • Se coucher quand on s’endort, sortir de la chambre si éveillé • Si le problème persiste, consulter un professionnel de la santé • Ne pas prendre de médicaments (mélatonine comprise) sans consulter un médecin ou un pharmacien • © Roger Godbout 31 2013‐11‐26 ORGANISATION DE L’HORAIRE CHEZ L'ADOLESCENT • Faire une pause d’une heure le soir avant de se coucher • Développer des rituels du coucher • Restreindre les écarts d’horaires de sommeil entre la semaine et la fin de semaine • Faire un agenda de sommeil • Établir des routines de jour • Considérer tous les problèmes médicaux possibles • Faire de la chambre à coucher une zone exclusive de sommeil • © Roger Godbout TRAITEMENTS DE L'INSOMNIE b) Thérapies comportementales : • Approche cognitivo‐comportementale • Le contrôle de stimulus (déconditionnement) • Thérapies de relaxation • La restriction de sommeil • La désensibilisation systématique • Le yoga et la Méditation transcendantale • Biofeedback (EMG, EEG) • © Roger Godbout 32 2013‐11‐26 33