Terminale S Bac blanc 2016 Thèmes 1 à 3
Exercice 2 : Télémétrie LASER (sur 7 points), d’après Centres étrangers 2013
1.1. Dans la relation c = ×ν, c est une constante donc si la fréquence est doublée, alors nécessairement la longueur
d’onde est divisée par deux pour garder le produit constant.
1.2. 1. Un laser pulsé n’émet pas de la lumière en continu mais des impulsions extrêmement courtes (20 ps)
1.2. 2. D’après la relation P =
, on constate que si l’on divise par une durée très courte une énergie même faible la
puissance correspondante sera très grande.
A.N. : P =
= 1,0×1010 W = 10 GW, ce qui est effectivement énorme ! (Un four électrique : 1,5 kW)
1.3. Soit N le nombre de photons émis, d’énergie e chacun, lors d’une impulsion d’énergie totale E, on a :
E = N×e soit N =
Comme e =
λ, on en déduit que N = λ
En ordre de grandeur, on arrondit les valeurs à la puissance de 10 la plus proche :
E = 200103 J = 2,00101 101 J
h = 6,631034 J.s 1033 J.s.
c = 299 792 458 m.s1 = 2,99 792 458108 m.s1 108 m.s1.
= 532 nm = 5,32107 m 106 m.
D’où N =
= 1018 photons.
1.4. 1. Schéma :
D’après le schéma, on a tan =
avec =
= 106 rad
D’où RL = tan dTL
A.N. : RL = tan(106)× 4108 = 1064108 = 4102 m.
1.4. 2. Soit DL le diamètre du faisceau sur la Lune et D sur la Terre au départ, on a DL = 2 RL.
Donc
=
= 4×102
Le faisceau à l’arrivé est donc 400 fois plus large qu’au départ, ce qui est effectivement conséquent : on ne peut pas
négliger l’effet de la divergence du faisceau, aussi peu divergent soit-il au départ, sur une telle distance.
2.1. 1. La lumière parcourt à la célérité c la distance Terre-Lune dTL puis est réfléchie sur la Lune et parcourt à nouveau
dTL en direction de la Terre, le tout en une durée τ. On a donc :
c =
τ soit dTL = τ
A.N. : dTL =
= 3,622 158 509×108 m
= 362 215,8509 km.
2.1. 2. La distance Terre-Lune est donnée à 0,00001 km près soit à 1105 km = 1102 m = 1 cm. La « précision » est
donc égale au centimètre.
2.1. 3. La « précision » sur la durée d’un aller-retour d’une impulsion laser est la picoseconde soit 1012 s. Seules des
horloges atomiques sont capables de mesurer des durées avec une telle « précision ».
2.2. La précision des mesures fait que les variations observées sont significatives et ne correspondent pas à des erreurs
de mesures. On constate en effet qu’entre le 27/11/02 et le 30/11/02 la distance dTL diminue.
Hypothèse 1 : la trajectoire de la Lune n’est pas parfaitement circulaire autour de la Terre mais ressemble plutôt à
une ellipse.