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III- Interface entre deux milieux
- Interface sans sources entre deux milieux quelconques
Ces deux milieux sont caractérisés par (ε
1
, µ
1
, σ
1
) et (ε
2
, µ
2
, σ
2
) et sont séparés par une
interface sur laquelle il n’y a ni charges, ni courants. Cas des diélectriques parfaits ou à pertes
et des conducteurs imparfaits.
⇒ Continuité des composantes tangentielles des champs (
,E
et
H
)
⇒ Continuité des composantes normales des inductions (
,D
et
B
)
- Interface avec un conducteur parfait
Le milieu 2 est caractérisée par σ = ∞. Les champs
E
et
H
sont nuls à l’intérieur du
conducteur (profondeur de pénétration δ = 0). Il y a, à l’interface des deux milieux, apparition
de courants superficiels
)m/A(I
S
et de charges superficielles )m/Cb(Q
2
S
.
Sur l’interface Σ , nous avons les relations suivantes :
(
indice 1 pour le milieu 1 et
normale à Σ, orienté de 2 →
→→
→ 1)
:
0B.n
QD.n
IHn
0En
1
S
1
S1
1
=
=
=∧
=∧
⇒
Composante
tangentielle
du champ E est nulle.
⇒
Composante
normale
du champ H est nulle.
Remarque : Ces équations et ces conclusions restent valides pour un bon conducteur caractérisé par
δ < λ/100, ce qui est vérifié pour σ >100/12λ.
-
Interface étant un feuillet conducteur
Ces deux milieux sont caractérisés par (ε1, µ1, σ1) et (ε2, µ2, σ2) et sont séparés par une
couche conductrice d’épaisseur
nulle
si σ = ∞ ou d’épaisseur
<
δ
δδ
δ/
//
/
10
si la conductivité est