L’infection par le et le VIH SIDA La prévention est possible, cela ne dépend que de nous sida est un problème qui concerne l’ensemble de la société Le Le sida (syndrome d’immunodéficience acquise) est une maladie infectieuse à évolution lente, provoquée par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Il s’agit d’une maladie grave, mais la contamination peut se prévenir. N’importe quelle personne peut être infectée et la prévention dépend de la conduite de chacun, mais l’instauration d’un climat de tolérance et de respect envers les différents styles de vie, et de solidarité avec les personnes contaminées ou spécialement vulnérables à l’infection à ce virus dépend de nous tous. Puisqu’il n’existe pas encore de vaccin ou de traitement curatif qui élimineraient le sida, la réalité actuelle nous montre la nécessité et l’importance de la prévention comme mesure principale de lutte contre cette maladie. Il est également important d’établir un diagnostic précoce de l’infection, étant donné qu’heureusement, nous disposons de médicaments qui permettent aux personnes contaminées de vivre plus longtemps et d’avoir une meilleure qualité de vie. En Galice, 3 400 cas de sida ont été diagnostiqués, et l’on estime qu’au jour d’aujourd’hui, entre 5 200 et 7 100 personnes sont infectées par le VIH, et qu’au moins 25% d’entre elles sont porteuses sans le savoir. L’objectif de cette publication est d’aider à éliminer les doutes au sujet de l’infection par le VIH depuis un point de vue respectant la morale et l’éthique individuelle, ainsi que les différentes options de vie des diverses personnes qui composent la société, en encourageant les attitudes positives face à ce problème. Qu’est-ce que le VIH? Le VIH est un virus qui attaque spécifiquement certaines cellules du système immunitaire, qui nous défendent contre l’agression des divers germes et maladies. Les lymphocytes sont les principales cellules du système immunitaire. Il en existe deux grandes familles : les B et les T. Une certaine variété de ces derniers, les T4, joue un rôle très important dans le système immunitaire, et ils sont directement attaqués par le VIH, ce qui provoque une immunodéficience qui entraîne une incapacité à réaliser les fonctions de défense. Une fois que le VIH a envahi l’organisme et provoqué l’infection, l’infection de la personne peut rester asymptomatique pendant plusieurs années. Lors de cette première phase, le VIH envahit et se développe activement dans les cellules infectées du système immunitaire. Après plusieurs années, lorsque le système immunitaire sera très fragilisé, apparaîtront diverses pathologies : infections diverses, certains types de cancer, …, qui caractérisent le sida. [ Dès qu’une personne est infectée, elle peut transmettre le virus à d’autres, si elle ne prend pas les mesures de protection adaptées Qu’est-ce que le SIDA? Les lettres du mot sida signifient syndrome d’immunodéficience acquise: Le S de Syndrome désigne l’ensemble des symptômes et des signes de la maladie. Le I correspond à Immuno et désigne le système immunitaire, qui est le mécanisme que possède notre organisme pour combattre les microorganismes pathogènes qui provoquent les maladies qui nous affectent. Le D désigne la Déficience, c’est-à-dire, le dysfonctionnement de quelque chose, dans ce cas le système immunitaire. Le A se réfère à Acquise, ce qui veut dire que nous n’en héritons pas, nous l’acquérons au cours de la vie. Le sida est, ainsi, l’apparition d’une ou plusieurs maladies, en raison de l’immunodéficience provoquée par l’infection par le VIH. [ Le sida est la phase plus sévère et avancée de l’infection par le VIH La transmission du VIH Pour que la transmission de ce virus se produise, il faut: >> Une source d’infection, d’où proviennent les VIH. Seuls quatre liquides biologiques ont une concentration assez importante du virus pour le transmettre: le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et, en moindre mesure, le lait maternel des personnes contaminées. >> Une voie, ou mécanisme de transmission, qui permet le transfert du VIH depuis la personne porteuse à la personne susceptible de transmission. Ces voies sont les suivantes: la voie sanguine, la voie sexuelle et la voie materno-f?tale. >> Une personne réceptrice susceptible de transmission. L’entrée dans l’organisme se produit quand les liquides contaminants entrent en contact avec le sang ou les muqueuses (membranes qui tapissent les parois internes du vagin, pénis, rectum, bouche,…) d’une personne. LES COMPORTEMENTS À RISQUES PAR LESQUELS PEUT ÊTRE TRANSMIS LE VIH : 1. Rapports sexuels non protégés Le VIH peut se transmettre lors de relations sexuelles non protégées (tant hétérosexuelles qu’homosexuelles) avec des personnes infectées. Toutes les relations sexuelles ne comportent pas le même risque : >> Le coït anal sans préservatif implique un risque plus élevé, puisque la muqueuse du rectum est fragile et se déchire facilement, ce qui favorise l’entrée du virus. Si, en plus, des saignements se produisent, les VIH contenus dans le sang s’ajoutent à ceux du sperme. >> La pénétration vaginale sans préservatif implique aussi un haut risque de transmission. >> Le sexe oral sans protection entraîne une probabilité moindre de contamination. Voici d’autres questions importantes concernant la transmission sexuelle: > La présence de maladies sexuellement transmissibles, de blessures, et/ou d’ulcérations génitales augmente le risque de contamination. > Plus grand est le nombre de partenaires sexuels, plus grand est le risque d’infection par le VIH ou d’autres maladies sexuellement transmissibles. [ Il est important de souligner l’augmentation continue des cas de transmission du sida par voie hétérosexuelle au cours des dernières années 2. Partage de seringues, d’aiguilles, d’autres matériels d’injection ou de tout objet coupant entré en contact avec du sang contaminé par le VIH. L’infection se produit lorsque le sang d’une personne infectée s’introduit dans le torrent circulatoire d’autre personne. C’est le cas des personnes qui partagent des seringues et/ou d’autres matériels pour l’injection de drogues (cuillères, bouchons, filtres, etc.) D’autres objets coupants ou pointus qui ne sont pas correctement désinfectés peuvent être aussi des véhicules de transmission, comme les aiguilles d’acupuncture et de tatouage, les rasoirs, les instruments de manucure, d’épilation électrique, les piercings ou le perçage des oreilles. De la même façon, le partage d’objets d’usage personnel, comme les brosses à dents, implique aussi un risque, au moins théorique, puisque le saignement des gencives lors du brossage des dents est un fait assez fréquent, c’est la raison pour laquelle ces objets ne doivent pas se partager. 3. Voie materno-f?tale La transmission entre la mère infectée et l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement est appelée transmission périnatale. Le risque de transmission par cette voie se réduit considérablement grâce à un traitement médical adéquat de la mère contaminée pendant la grossesse. LE VIH NE SE TRANSMET PAS: En partageant le même lieu de travail… En partageant une chambre… En allant à la même école ou dans la même classe… En serrant quelqu’un dans ses bras… En s’embrassant… Par les larmes… Par la sueur… Par la toux… En mangeant à la même table… En partageant les douches… En se baignant dans la même piscine… Les transfusions sanguines et l’usage de produits hémodérivés, ainsi que les greffes d’organes, subissent des contrôles sanitaires rigoureux qui comprennent des tests de dépistage du VIH. La contamination ne se produit pas non plus par le biais des piqûres de moustiques ou d’autres insectes. [ Les activités de la vie quotidienne ne comportent pas de risque de transmission du VIH La prévention contre la transmission du VIH Il faut savoir que les comportements à risque sont les véhicules de transmission de l’infection par le VIH. N’importe qui peut ainsi être contaminé. Ces comportements à risque sont des pratiques personnelles qui peuvent être modifiées. Le fait de changer ces comportements ou de prendre des mesures de prévention, exposées ci-après, sont des actions efficaces pour ne pas être contaminé par le VIH. La prévention dépend de nous-mêmes. 1. La prévention de la transmission sexuelle La plupart du temps, nous ne savons pas si une personne est infectée ou non. C’est pour cela que nous devons utiliser correctement un préservatif (masculin ou féminin) lors de chaque rapport sexuel (vaginal, anal ou oral) avec des personnes contaminées par le VIH ou avec des personnes pour lesquelles on ne sait pas si elles sont infectées ou non. Dans le cas où les deux partenaires sont porteurs du VIH, ils doivent avoir des rapports sexuels protégés, pour éviter des réinfections. RECOMMANDATIONS POUR UN USAGE CORRECT DU PRÉSERVATIF MASCULIN Utilisez des préservatifs conformes aux normes légales en vigueur et vérifiez que la date limite d’utilisation ne soit pas dépassée. Conservez-les dans un endroit frais, sec et à l’abri du soleil et de la lumière. Manipulez le préservatif soigneusement pour ne pas l’abîmer. Placez le préservatif sur le pénis en érection, il doit rester en place pendant le rapport sexuel, serrez le préservatif par la base pour l’enlever après l’éjaculation. En cas de besoin d’une lubrification supplémentaire, n’utilisez que des lubrifiants solubles dans l’eau. N’utilisez pas de lubrifiants à base de corps gras (vaseline, lotions corporelles…), ceux-ci peuvent abîmer le préservatif. Changer le préservatif à chaque rapport sexuel, même s’il n’y a pas eu de pénétration. [ Le préservatif est le moyen le plus efficace pour éviter la transmission sexuelle du VIH et d’autres agents infectieux, et il protège également contre les grossesses non désirées 2. La prévention contre la transmission par le sang La meilleure solution serait d’abandonner la consommation de drogues, du moins par voie intraveineuse, en la remplaçant par la voie fumée, inhalée, nasale ou bien par de la méthadone orale. Si la voie d’injection intraveineuse n’est pas abandonnée, il faut toujours utiliser du matériel stérile et ne pas partager de seringues, d’aiguilles, ou d’autres matériels utilisés pour la préparation de la drogue préalable à l’injection. Il ne faut jamais utiliser une aiguille ou une seringue déjà souillées, même si l’on connaît la personne et même si elle paraît en bonne santé. Il est important de se souvenir du fait que l’infection par le VIH peut ne présenter aucun symptôme pendant des années. Il n’est pas recommandé non plus de réutiliser le matériel déjà utilisé par soi-même. Tous les instruments ayant pu être entrés en contact avec du sang ne doivent être utilisés qu’une seule fois, ou doivent être désinfectés après chaque utilisation. Ceci comprend les aiguilles d’acupuncture, les instruments dentaires, les aiguilles utilisées pour la réalisation de tatouages et de perçage des lobes d’oreilles, les instruments utilisés pour les piercings, les rasoirs, etc. 3. La prévention contre la transmission périnatale Toute femme enceinte ou qui envisage d’avoir un enfant doit se rendre chez son médecin le plus tôt possible, pour réaliser le test de dépistage du VIH/sida. Il existe des traitements médicaux qui, s’ils sont administrés de façon précoce, réduisent considérablement le risque de transmission du virus de la femme contaminée à son enfant. L’allaitement en cas d’infection par le VIH est fortement déconseillé. Une mère atteinte par le VIH peut décider d’effectuer légalement une interruption volontaire de grossesse. [ Si vous êtes enceinte ou envisagez d’avoir un enfant, faites-vous dépister. Vous ne perdez rien, et vous et votre enfant pouvez y gagner beaucoup Comment se fait le dépistage de l’infection par le VIH? Comme tout agent infectieux, lorsque le VIH pénètre dans le corps humain, il est reconnu comme un envahisseur, et cela déclenche une réponse du système immunitaire pour essayer de contenir l’infection. De cette façon, des anticorps contre le VIH sont fabriqués, que l’on détecte par le biais de tests spécifiques en laboratoire. Est-il important de passer un test de dépistage du VIH/SIDA? Le fait de savoir si l’on est infecté ou non par le VIH est très important parce que : si l’on est contaminé, on peut ralentir tout au moins l’apparition du sida en suivant les recommandations du personnel sanitaire ; si l’on n’est pas infecté, les préoccupations sont éliminées. [ Actuellement, au moins 25% des personnes infectées par le VIH le sont sans le savoir Les bienfaits thérapeutiques et préventifs du diagnostic précoce de dépistage du VIH sont tout à fait démontrés. Le diagnostic précoce d’une infection par le VIH permet à la personne atteinte d’allonger sa survie et d’améliorer sa qualité de vie, mais aussi d’entretenir des comportements plus sûrs. C’est pourquoi la réalisation du test de dépistage du VIH de façon volontaire, confidentielle et accompagnée d’assistance, est fondamentale. Ainsi, la personne qui désire réaliser le test doit se faire conseiller par le personnel sanitaire pour pouvoir comprendre le résultat, quel que soit celui-ci, et recevoir le support psychologique approprié le cas échéant. Cet appui à la personne séropositive l’aidera à entretenir une attitude plus constructive face au problème de l’infection par le VIH, à renforcer les mesures préventives afin d’éviter la transmission à d’autres personnes et à prendre les précautions nécessaires pour réduire les risques d’évolution de son infection. Qui doit passer le test du VIH/SIDA? N’importe qui, homme ou femme, peut être infecté par le VIH si, à un moment de sa vie, il/elle a été confronté/e à un risque d’infection par le biais du sexe ou du sang. C’est pour cela qu’il est recommandable de réaliser un test de dépistage dans les situations suivantes: >> Les femmes enceintes ou qui envisagent d’avoir un enfant. >> Les personnes qui ont eu des rapports hétérosexuels sans préservatif avec plusieurs partenaires, avec des personnes qui exercent la prostitution, avec des consommateurs de drogues ou avec des personnes infectées par le VIH. [ Puisqu’il n’existe aucun vaccin ni traitement curatif, la prévention est la seule façon efficace de combattre le VIH >> Les hommes qui ont eu des rapports homosexuels sans préservatif, surtout avec plusieurs partenaires, avec des hommes qui exercent la prostitution, avec des consommateurs de drogues ou avec des hommes infectés par VIH. >> Les personnes qui ont partagé des seringues ou des instruments pour l’injection de drogues. >> Les personnes exposées directement à du sang ou à des liquides corporels contaminés, quand le contact se produit dans un endroit où la peau est abîmée (blessures, eczémas, …). Liens utiles DIRECCIÓN XERAL DE SAÚDE PÚBLICA Servizo de Control de Enfermidades Transmisibles Edificio administrativo San Lázaro, s/n 15703 Santiago de Compostela ☎ 981 542 960 SUBDIRECCIÓN XERAL DE SAÚDE MENTAL E DROGODEPENDENCIAS Edificio administrativo San Lázaro, s/n 15703 Santiago de Compostela ☎ 981 541 860 TÉLÉPHONE GRATUIT D’INFORMATION AU SUJET DU VIH/SIDA Plan Nacional sobre a Sida ☎ 900 111 000 (das 10 ás 20 horas) [email protected] COMITÉS ANTISIDA COMITÉ CIUDADÁN ANTISIDA DA CORUÑA (CASCO) Rúa Padre Sarmiento, 24 bajo 15005 A Coruña ☎ 981 144 151 [email protected] COMITÉ ANTISIDA FERROLTERRA “LAZOS PRO-SOLIDARIEDADE” Rúa Fernando VI, 18 bajo 15403 Ferrol ☎ 981 350 777 COMITÉ ANTISIDA DE LUGO Parque Milagrosa, Avda. da Coruña, s/n Nave Asociacións, local 3 27003 Lugo ☎ 982 263 098 [email protected] COMITÉ CIDADÁN ANTISIDA DE OURENSE Praza do Trigo, 6 entresótano 32005 Ourense ☎ 988 233 000 [email protected] [email protected] COMITÉ CIDADÁN GALEGO ANTISIDA Rúa Betanzos, 35 bajo 15703 Santiago de Compostela ☎ 981 573 401 [email protected] COMITÉ CIDADÁN ANTIVIH AROUSÁN “CCANVIHAR” Rúa Padre Feixoó, 9-1º (Apdo. de correos 431) 36600 Vilagarcía de Arousa ☎ 986 508 901 [email protected] UNITÉS DE SUIVI DU VIH/SIDA HOSPITALIÈRES HOSPITAL JUAN CANALEJO Servizo de Medicina Interna As Xubias de Arriba, 84 15006 A Coruña HOSPITAL PROVINCIAL DE PONTEVEDRA Servizo de Medicina Interna Rúa Loureiro Crespo, 2 32002 Pontevedra ☎ 981 178 000 HOSPITAL CLÍNICO UNIVERSITARIO DE SANTIAGO Servizo de Medicina Interna Travesía da Choupana, s/n 15706 Santiago de Compostela ☎ 986 800 000 HOSPITAL XERAL-CÍES Servizo de Medicina Interna Rúa Pizarro, 22 36204 Vigo ☎ 981 950 000 HOSPITAL ARQUITECTO MARCIDE Servizo de Medicina Interna Estrada San Pedro de Leixa, s/n 15045 Ferrol ☎ 981 334 000 COMPLEXO HOSPITALARIO XERAL-CALDE Servizo de Medicina Interna Rúa Doutor Severo Ochoa, s/n 27004 Lugo ☎ 982 296 000 COMPLEXO HOSPITALARIO DE OURENSE Servizo de Medicina Interna Rúa Ramón Puga, 54 32005 Ourense ☎ 988 385 500 ☎ 986 816 000 HOSPITAL DO MEIXOEIRO Servizo Medicina Interna O Meixoeiro, s/n 36200 Vigo ☎ 986 811 111 HOSPITAL POVISA Servizo de Medicina Interna Rúa Salamanca, 5 36211 Vigo ☎ 986 413 144 AUTRES LIENS UTILES Les établissements suivants, près de chez vous: Unités d’assistance pour les dépendances aux drogues (UAD) Centres d’orientation familiale (COF) LIENS UTILES SUR INTERNET http://dxsp.sergas.es Dirección Xeral de Saúde Pública. Xunta de Galicia http://www.unaids.org Programme conjoint des Nations Unies au sujet du VIH/sida (ONUSIDA) http://www.msc.es Ministerio de Sanidade e Consumo http://www.cdc.gov Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). VIH/sida http://www.usc.es/nutrivih Universidade de Santiago de Compostela. Nutrición Consellería de Sanidade Dirección Xeral de Saúde Pública Difux, S.L. • Dep. Legal: C 3939-2007 Información divulgativa CONSELLERÍA DE SANIDADE Dirección Xeral de Saúde Pública