De nouveaux critères nutritionnels : une évolution importante
pour l’Initiative pour la publicité aux enfants
TORONTO, le 15 octobre 2014 – L’Initiative canadienne pour la publicité sur les aliments et les boissons
destinée aux enfants (IPE) annonçait plus tôt aujourd’hui que dans le but d’aider les parents et les
enfants à faire des choix alimentaires plus sains, dix-huit chefs de file de l’industrie canadienne des
aliments et des boissons ont fait front commun pour développer et adopter une série de critères
nutritionnels normalisés pour les produits qu’ils annoncent auprès des enfants de moins de 12 ans. L’IPE
– qui est administrée par Les normes canadiennes de la publicité (NCP) – est un programme volontaire
visant à transformer la publicité des aliments et des boissons destinée aux enfants en la promotion de
choix plus sains (les sociétés participantes sont énumérées ci-dessous).
Actuellement, les sociétés participantes de l’IPE soit n’annoncent pas auprès des enfants, soit se sont
engagées à n’annoncer que des produits meilleurs pour la santé aux enfants de moins de 12 ans. Les
modifications annoncées aujourd’hui signifient que toutes les sociétés qui annoncent auprès des enfants
suivront une série de normes pour déterminer quels sont les aliments ou boissons qui peuvent ou ne
peuvent être annoncés dans le cadre du programme, c’est-à-dire s’ils satisfont aux critères « meilleurs
pour la santé ».
« Les nouveaux critères nutritionnels représentent une étape importante dans l’évolution constante de
l’IPE. Des critères uniformes, clairs et transparents aideront assurément les parents qui souhaitent faire
des choix alimentaires plus sains pour leurs enfants et leur famille », d’affirmer Mme Linda J. Nagel,
présidente et chef de la direction de NCP.
Les modifications apportées au programme incluent :
des critères nutritionnels uniformes pour huit catégories de produits distinctes – lait et
substituts, produits céréaliers, soupes, viandes et substituts, légumes et fruits, grignotines
occasionnelles, plats composés et repas prêts à manger;
un maximum de calories pour les produits de chaque catégorie;
des critères concernant les « composants à limiter », soit les gras saturés et les gras trans, le
sodium et les sucres totaux, et
des critères concernant les « composants à favoriser », soit les vitamines, les minéraux et
les fibres.
Les nouveaux critères, qui doivent prendre effet le 31 décembre 2015, devraient toucher près
de 35 % des produits qu’annoncent actuellement les participants.
« En tant que diététiste et mère de 3 enfants, je considère ces critères comme une étape positive visant
à aider les parents à mieux comprendre ce qui constitue des choix alimentaires plus sains » d’ajouter
Mme Lydia Knorr, diététiste.