Exigences de la nouvelle réglementation en matière de salubrité des aliments Document de consultation Avril 2014 Contexte Le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et du Développement rural du Manitoba s’engage à garantir la salubrité des aliments transformés au Manitoba. L’objectif principal de la nouvelle règlementation en matière de salubrité des aliments est de veiller à ce que tous les transformateurs titulaires de licence observent des pratiques alimentaires sécuritaires. Bien que le Canada ait un approvisionnement alimentaire sécuritaire, l’Agence de la santé publique du Canada estime qu'environ un Canadien sur huit (c.-à.-d. quatre millions de personnes) contracte une maladie d’origine alimentaire chaque année. L’élaboration de la règlementation a tenu compte de la règlementation actuelle d’autres autorités, des résultats d’inspection du ministère et des pratiques exemplaires de l’industrie concernant la salubrité des aliments. Cette règlementation modernisée en matière de salubrité des aliments est conçue pour être fondée sur le risque et pour permettre l’innovation et la flexibilité dans le secteur de la transformation alimentaire tout en renforçant les pratiques de salubrité alimentaire du Manitoba. Comment la transformation d’aliments est-elle actuellement règlementée au Manitoba? Au Manitoba, la transformation d'aliments est réglementée par le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral. Les établissements de transformation alimentaire doivent être titulaires d’une licence ou agréés, et sont inspectés par des agents du gouvernement. Les transformateurs qui produisent des aliments nommés dans la Loi sur les produits agricoles au Canada¸ la Loi sur l’inspection du poisson et la Loi sur la salubrité des aliments au Canada, et qui les commercialisent à l’échelle nationale ou internationale, doivent être agréés et inspectés par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Deux ministères provinciaux sont responsables de l’inspection de la salubrité des aliments dans les lieux pour services alimentaires qui ne sont pas agréés par l'Agence. • Santé Manitoba est responsable d’inspecter les établissements de restauration et de vente au détail des aliments, comme les restaurants, les cafés, les comptoirs de mets à emporter, les établissements de traiteur, les chariots de vente mobiles, les épiceries, les marchés fermiers ainsi que les établissements temporaires de restauration lors de foires ou de festivals. • Agriculture, Alimentation et Développement rural Manitoba est responsable d'inspecter les usines de transformation des aliments (où l'activité principale n'est pas la commercialisation directe aux consommateurs), les abattoirs et les entrepôts. Page 1 of 10 À l’heure actuelle, ces deux ministères sont chargés de l’application du Règlement sur les denrées alimentaires¸ en vertu de la Loi sur la santé publique. Au terme d’une inspection satisfaisante, un permis d’exploitation est délivré. À qui s’appliquera la réglementation en matière de salubrité alimentaire? Tout lieu ou toute installation où des aliments sont manipulés, transformés, fabriqués, préparés, emballés, entreposés ou distribués sont considérés comme des lieux pour services alimentaires. Cela comprend aussi les abattoirs et les fermes laitières. Ces lieux devront se conformer à la nouvelle réglementation en matière de salubrité des aliments. La nouvelle réglementation prévoit-elle certaines exemptions? Si votre lieu pour services alimentaires est visé par les mesures réglementaires en matière de salubrité des aliments du gouvernement fédéral ou d’un de ses organismes, une autre loi, ou l’autorité d’une municipalité (p. ex : un lieu réglementé par Santé Manitoba), il sera exempté de cette réglementation. Cette exemption s’applique aussi aux postes d’éviscération de poissons. Si vous vendez plus de 75 % de vos produits chaque année directement aux consommateurs (p. ex : une boulangerie qui vend ses produits par l’entremise d’un comptoir de vente au détail), vous serez toujours réglementé par Santé Manitoba. Toutefois, si vous vendez vos produits dans quatre lieux pour services alimentaires ou plus, peu importe le volume, cette réglementation s’appliquera à vous. Le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et du Développement rural sera l'organisme de réglementation des lieux pour services alimentaires en vertu de la nouvelle réglementation en matière de salubrité des aliments. Y aura-t-il une période de transition permettant de se conformer à la nouvelle réglementation? Oui. Le ministère accordera une période de transition permettant de se conformer à certaines exigences de la nouvelle réglementation. Il y aura différentes périodes de transition pour les exigences concernant l’obtention des licences, les programmes de salubrité alimentaire, les contrôles du traitement et la formation. Des explications sont fournies dans la section correspondante ci-dessous. Quelles sont les nouvelles exigences réglementaires? Cette section présente un résumé des nouvelles exigences réglementaires en matière de salubrité alimentaire. Page 2 of 10 Exigences relatives à la délivrance de licences aux exploitants de lieux pour services alimentaires À l'heure actuelle, Agriculture, Alimentation et Développement rural Manitoba délivre des permis d’exploitation aux exploitants des lieux pour services alimentaires. Sous le régime de la nouvelle réglementation, le ministère délivrera des licences. L’exploitant d’un lieu pour services alimentaires doit soumettre une formule de demande de licence qui comprend : • • • • • • • • • les noms du lieu et des exploitants; le genre d’entreprise et son adresse; les coordonnées; les jours et les heures d’ouverture; des copies des plans de bâtiments; la liste des produits transformés, comprenant des précisions sur tout produit contrôlé et sur les contrôles du traitement; la liste des réseaux d'approvisionnement en eau et la preuve que l'eau est potable; une copie des programmes de salubrité alimentaire obligatoires (p. ex :pratiques du personnel, nettoyage et assainissement); tout autre document que le ministère juge pertinent en ce qui concerne la salubrité des aliments. Produits contrôlés Ce terme s'applique aux aliments potentiellement dangereux qui sont transformés afin d'être prêts à manger par l’un des moyens suivants : • le traitement thermique, qui acidifie ou sèche un produit; • la transformation dans des contenants scellés hermétiquement; • l’usage d’un mode de préparation, d’une procédure ou d’un emballage à oxygène réduit qui contrôle un risque relatif à la salubrité des aliments; • la salaison ou la fermentation de produits; • la fumaison de produits, sauf si utilisée seulement pour enrichir la saveur. Un aliment potentiellement dangereux est un aliment capable de favoriser la croissance de micro-organismes nocifs. Programmes de salubrité alimentaire Un programme de salubrité alimentaire est composé d’étapes ou d’instructions documentées visant à prévenir les risques liés à la salubrité des aliments avant qu'ils ne se présentent. Les programmes offrent des règles et des procédures que les employés doivent suivre constamment. Les avantages d’un programme de salubrité alimentaire peuvent comprendre : • • • • la réduction des maladies d’origine alimentaire; l’augmentation de la confiance des clients et des consommateurs; la démonstration que les risques liés à la salubrité ont été évalués; la gestion des risques grâce aux procédures établies; Page 3 of 10 • • • • l’existence de preuves (p. ex. : dossiers) attestant que les mesures prises protègent les consommateurs, réduisant la responsabilité de l’entreprise; l’amélioration des contrôles du processus de production; la réduction de déchets; le maintien ou l’amélioration de l’accès au marché. Les exigences des clients concernant la mise en œuvre de programmes de salubrité alimentaire complets augmentent dans l’industrie alimentaire. Les mesures réglementaires visent deux composantes de base d’un programme de salubrité alimentaire : les pratiques du personnel et le nettoyage et l’assainissement. Ces deux programmes obligatoires sont prioritaires en fonction du risque potentiel, des résultats d'inspection du ministère et des résultats d'études de microorganismes. L'environnement de transformation des aliments, et les personnes qui s'y trouvent, sont des sources de contamination potentielles si les précautions appropriées ne sont pas prises. La mise en œuvre de programmes visant les pratiques du personnel et le nettoyage et l’assainissement aidera à gérer les risques liés à la salubrité des aliments. L’exploitant d’un lieu pour services alimentaires doit élaborer et mettre en œuvre des programmes écrits en matière de salubrité alimentaire portant sur les pratiques du personnel et le nettoyage et l’assainissement. Ces programmes doivent décrire les politiques, les procédures et les contrôles qui contribueront à empêcher toute contamination de la nourriture sur place. Une fois que les programmes écrits sont mis en œuvre, il faut surveiller les employés pour s'assurer qu’ils les suivent. Des dossiers doivent être conservés comme preuve que ces activités de surveillances ont bien eu lieu. Les programmes écrits doivent être mis à jour dès qu’un changement les touchant est effectué. Les changements apportés à un programme écrit doivent être inscrits dans un registre. Période de transition Pendant la période de transition, les exploitants de lieux pour services alimentaires pourront obtenir une licence à condition qu'ils soumettent leurs programmes de salubrité des aliments dans les délais suivants : • six mois après la entrée en vigueur de la règlementation, si le personnel du lieu compte 50 personnes ou plus; • douze mois après l’entrée en vigueur de la réglementation si le personnel compte plus de 10 personnes, mais moins de 50; • dix-huit mois après l’entrée en vigueur de la réglementation si le personnel compte un maximum de 10 personnes. Les programmes de salubrité alimentaire ne sont pas exigés des fermes laitières, des entrepôts d'aliments et des lieux de transformation de viandes non approuvées, y compris de gibier s'il s'agit de la seule activité du lieu. Les types de viandes suivants correspondent à la définition de viande non approuvée : Page 4 of 10 • • • la viande de gibier; la viande de sanglier au sens de la définition dans le Règlement sur les animaux de la faune non indigènes de la Loi sur la conservation de la faune la viande d’un animal qui n'a pas été abattu dans un établissement visé par une licence délivrée en vertu de la Loi sur la salubrité des aliments du Manitoba ou agréé en vertu de la Loi sur la salubrité des aliments au Canada et qui n’est pas indiqué comme propre ou impropre à la consommation humaine dans le cadre de ces lois. Exigences générales Lutte contre les organismes nuisibles L’exploitant d’un lieu pour services alimentaires doit veiller à ce que son établissement soit débarrassé d’organismes nuisibles et examiné régulièrement afin de déterminer leur présence, le cas échéant. Il faut tenir des dossiers concernant toute mesure prise pour lutter contre les organismes nuisibles. Ceux-ci doivent comprendre les observations, l'activité des organismes nuisibles et les mesures correctives prises. Rappel des aliments L’exploitant d’un lieu pour services alimentaires doit être en mesure d’effectuer un rappel d’aliments en temps opportun. Il doit aussi fournir les renseignements suivants au ministère sur demande : • une description du produit faisant l’objet du rappel (p. ex. : nom, numéro de lot); • la quantité totale d’aliments faisant l’objet d’un rappel dans sa possession et la quantité qui a été distribuée; • la zone de distribution et les coordonnées des personnes qui ont reçu les aliments. Contrôle des procédures de traitement Allergènes Il faut conserver une liste de tous les allergènes présents dans un lieu de traitement et d’entreposage des aliments. Des procédures de contrôle des allergènes doivent être en place dans les lieux pour services alimentaires lorsqu’il y a un risque qu’un allergène soit introduit dans un aliment qui ne devrait pas le contenir. Aliments potentiellement dangereux Les aliments potentiellement dangereux sont autorisés dans les zones de traitement et d’entreposage d’un lieu pour services alimentaires seulement s’ils proviennent : • d'un établissement titulaire d'une licence délivrée en vertu de la Loi sur la salubrité des aliments ou d'une autre loi visant la salubrité alimentaire; • d'un lieu pour services alimentaires réglementé en matière de salubrité des aliments par un gouvernement ou un organisme fédéral, provincial ou territorial; • d’une source extérieure (p. ex. : un autre pays) qui est approuvée par les lois canadiennes. Page 5 of 10 Vente et entreposage de viande non approuvée Il y a peu de différences par rapport aux exigences du Règlement sur les denrées alimentaires. Toutefois, le terme « viande non approuvée » est maintenant utilisé pour décrire la viande non inspectée et la viande de gibier. Aucune carcasse de viande non approuvée ne peut être introduite dans un lieu pour services alimentaires, sauf si elle a été éviscérée. Aucune viande non approuvée ne doit être présente dans un lieu pour services alimentaires sauf si l’exploitant est titulaire d’une licence visant la viande non approuvée. La viande non approuvée de volaille ne peut être présente ou traitée dans ces lieux, même si une licence visant la viande non approuvée a été délivrée. Un fait demeure inchangé : la viande rouge non approuvée ne peut pas être vendue et doit être retournée à son propriétaire. Transport Les aliments doivent être transportés dans des véhicules propres et d’une manière qui prévient les risques liés à la salubrité des aliments. Pendant le transport, la température interne des aliments potentiellement dangereux doit être maintenue d’après les directives données dans la section sur le contrôle de la température. Contrôle de la température Les aliments potentiellement dangereux doivent être maintenus soit à 4 °C ou moins, soit à 60 °C ou plus. En refroidissant, un aliment dont la température est de 60 °C ou plus doit atteindre une température de 20 °C ou moins dans un délai de deux heures et de 4 °C ou moins dans un délai de six heures. Cela ne s'applique pas aux carcasses. Les aliments congelés doivent être gardés congelés. Les aliments potentiellement dangereux qui sont congelés doivent être dégelés d’une manière qui n'entraînera pas de risque lié à leur salubrité. Les aliments qui sont entreposés à 4 °C ou moins et qui sont traités dans une pièce où il fait 10 °C ou plus ne doivent pas y rester plus de quatre heures. Programmes de contrôle du traitement Lors du traitement d'un produit contrôlé, les exploitants des lieux pour services alimentaires doivent : • repérer les risques liés à la salubrité des aliments et les mesures de contrôle qui assureront la salubrité de ceux-ci; • démontrer que ces risques sont maîtrisés; • surveiller les mesures de contrôle de la salubrité des aliments; • calibrer tout équipement de surveillance utilisé; • conserver des dossiers et les fournir à un inspecteur du ministère qui en fait la demande; Page 6 of 10 • fournir des données scientifiques démontrant que les mesures de contrôle du traitement fonctionnent correctement, et ce, quand un inspecteur du ministère en fait la demande. Période de transition Si un lieu pour services alimentaires est en activité le jour avant l’entrée en vigueur des mesures législatives, il bénéficiera d’une exemption de 12 mois. Le personnel du ministère au Bureau du vétérinaire en chef et au Centre de compétence pour la salubrité des aliments peut fournir de l'aide technique. Formation La formation du personnel est une composante essentielle au succès d'un programme de salubrité alimentaire et à la gestion des risques liés à la salubrité des aliments. La formation fait en sorte que le personnel du lieu pour services alimentaires connaît, comprend et suit les politiques et les procédures établies. Le ministère élabore un programme de formation qui sera offert en ligne et en personne. Il sera similaire au programme de formation de Santé Manitoba pour les personnes responsables de la manutention des aliments, mais il visera le traitement des aliments. Les certificats de formation sur la salubrité des aliments seront valides pendant cinq ans. La nouvelle réglementation en matière de salubrité alimentaire exige : • • qu’au moins une personne titulaire d’un certificat en salubrité alimentaire valide reconnu par le ministère soit présente en tout temps lorsque des activités de traitement, de nettoyage ou d’assainissement sont en cours; que tous les employés doivent posséder des connaissances et des compétences en matière de salubrité des aliments qui sont appropriées au travail qu'ils exercent; Période de transition Il y aura une période de transition visant la mise en œuvre de cette exigence de formation. Les lieux pour services alimentaires doivent s’y conformer dans un délai de : • six mois après l’entrée en vigueur de la règlementation, si le personnel du lieu compte 50 personnes ou plus; • douze mois après l'entrée en vigueur de la réglementation si le personnel compte plus de 10 personnes mais moins de 50; • dix-huit mois après l’entrée en vigueur de la réglementation si le personnel un maximum de 10 personnes. Les lieux pour services alimentaires qui sont titulaires d’une licence uniquement en tant que fermes laitières, entrepôts d'aliments ou établissements de traitement de viandes non approuvées sont exemptés de l'exigence de formation. Autres exigences La nouvelle réglementation en matière de salubrité alimentaire n’apporte que des changements minimes aux exigences générales du Règlement sur les denrées alimentaires Par exemple, les mesures concernant la conception, la construction et l’entretien continu des lieux pour services Page 7 of 10 alimentaires restent presque pareilles. La nouvelle réglementation portera plus particulièrement sur le traitement des aliments que sur la restauration ou les magasins d'alimentation. Les rubriques ci-dessous indiquent les changements principaux. Entreposage des aliments personnels Il sera interdit de préparer ou d’entreposer des aliments personnels dans les endroits de traitement ou d’entreposage d’un lieu pour services alimentaires. Entreposage d’articles ne servant pas au traitement des aliments Les articles, l’équipement ou le matériel qui ne sont pas utilisés pour le traitement des aliments ne peuvent pas être entreposés dans la partie d'un lieu pour services alimentaires où les aliments sont traités. Ils doivent être entreposés de manière à ne pas causer de contamination. Prélèvement d’échantillons et analyses obligatoires Le ministère peut exiger que l’exploitant d'un lieu pour services alimentaires prélève des échantillons ou effectue des analyses afin de démontrer que les aliments ne sont pas contaminés ou que la procédure utilisée n'entraîne pas de risque lié à la salubrité des aliments. Ressources offertes Le programme Growing Assurance – Food Safety Processing and Distribution offre du financement pour l'adoption de programmes de salubrité des aliments dans les lieux pour services alimentaires, sauf en ce qui concerne le poisson et les fruits de mer. Les ressources proposées comprennent : • • • • • le livret et les modèles électroniques du programme Bonnes Pratiques de base de fabrication; du personnel d’orientation pour aider à l’élaboration de programmes de salubrité et de traçabilité des aliments; du soutien technique; du matériel éducatif; le site Web manitoba.ca/agriculture/food-safety Ces ressources sont offertes jusqu’au 31 mars 2018. Page 8 of 10 Résumé Tableau 1 : Comparaison des exigences de la nouvelle réglementation en matière de salubrité alimentaire et de celles du Règlement sur les denrées alimentaires Règlement sur les denrées alimentaires Nouvelle réglementation en matière de salubrité alimentaire Agriculture, Alimentation et Développement rural Manitoba Licence Organisme de réglementation Santé Manitoba Exigence d’exploitation Permis Établissements inspectés Établissements de restauration et magasins d'alimentation Usines de traitement des aliments (où l’activité principale n’est pas la commercialisation directe aux consommateurs), abattoirs, entrepôts, fermes laitières Programmes écrits obligatoires concernant la salubrité alimentaire (pratiques du personnel, nettoyage et assainissement) Non Oui Programmes de lutte contre les organismes nuisibles Aucun Dossiers Exigences en matière de rappel des aliments Aucune Renseignements concernant les rappels d’aliments doivent être fournis au ministère Exigences en matière d’allergènes Aucune Liste des allergènes alimentaires et établissement de procédures de contrôle des allergènes Viande non approuvée Vise la viande « non inspectée » : viande qui n'a pas été inspectée et approuvée dans un abattoir enregistré en vertu de la Loi sur la salubrité des aliments « Viande non approuvée » : viande de gibier; viande de sanglier au sens de la définition dans le Règlement sur les animaux de la faune non indigènes; ou viande d'un Page 9 of 10 au Canada ou un abattoir exploité en conformité avec un permis délivré en vertu de ce règlement. animal qui n'a pas été abattu dans un établissement exploité en conformité avec une licence délivrée en vertu de la Loi sur la salubrité des aliments ou agréé en vertu de la Loi sur la salubrité des aliments au Canada et qui n’a pas été indiquée comme propre ou impropre à la consommation humaine dans le cadre de ces lois. Les carcasses doivent être éviscérées avant d’être introduites dans les lieux pour services alimentaires. Contrôle de la température Les aliments potentiellement dangereux doivent être maintenus à une température interne d’au plus 5 °C ou d’au moins 60 °C. Les aliments potentiellement dangereux doivent être maintenus à une température interne d’au plus 4 °C ou d’au moins 60 °C. Les périodes exactes de refroidissement (deux heures, quatre heures) sont indiquées et les aliments potentiellement dangereux ne peuvent pas être gardés à plus de 4 °C pendant plus de quatre heures. Exigences en matière de contrôle du traitement Exigences en matière de formation Non Oui Oui, pour les personnes responsables de la manutention (seulement dans la ville de Winnipeg). Oui, une formation en matière de salubrité alimentaire reconnue par le ministère est exigée. Exigences en matière de prélèvement d’échantillons et d'analyses obligatoires Non Oui, si le ministère en fait la demande. Page 10 of 10