- Après 48–72h : si symptômes s’aggravent : orientation vers spécialiste ; maintenir les
anxiolytiques et l’incapacité de travail – suivre après 5 à 8 jours ; si pas
d’aggravation : diminution progressive des anxiolytiques, de l’incapacité de travail ;
informer sur l’évolution en PTSD et surveiller : suivi pendant un trimestre et
orientation vers spécialiste si nécessaire
Etat de stress post traumatique : Stress aigu qui se chronicise : Sujet revit
constamment l’évènement traumatique qu’il a vécu (comme témoin ou victime, avec une
réaction de peur intense ou d’impuissance) et évite de manière persistante les stimuli
associés au traumatisme ; émoussement de la réactivité générale ; activation
neurovégétative ; la perturbation entraîne une détresse significative ou une altération du
fonctionnement et dure plus d’un mois après le trauma.
Orienter vers un spécialiste : Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou Eye
Movement Desensitization and Reprocessing (EMDR) et/ou thérapie psycho-corporelle
Certains SSRI (fluoxetine, paroxetine, sertraline), certains tricycliques (amitryptiline,
imipramine), phenelzine, mirtazapine, venlafaxine, lamotrigine ;
Phobie simple : Angoisse intense à l’égard d’objets ou de situations spécifiques
(présence ou anticipation), qui provoquent une angoisse intense voire un accès de
panique, ce qui provoque un évitement et perturbe le fonctionnement (le sujet a
conscience de l’aspect excessif). Dure depuis au moins 6 mois.
Thérapie comportementale (désensibilisation, confrontations progressives).
Pas de traitement pharmacologique sauf exception (paroxetine, benzodiazépines)
Phobie sociale : Peur excessive et intense de situations sociales durant laquelle le sujet
est en contact avec des gens non familiers ou peut être exposé à l’éventuelle
observation attentive d’autrui ; le sujet craint d’agir de façon embarrassante et
humiliante ; cela provoque quasi systématiquement une anxiété (voire une attaque de
panique) ; ces situations sont évitées ou vécues avec une anxiété intense ; cela perturbe
le fonctionnement ; le sujet est conscient du caractère excessif ; cela dure depuis au
moins 6 mois.
Prise en charge essentiellement psychothérapeutique (thérapie cognitivo-
comportementale d’exposition, hypnose ; techniques psycho-corporelles)
Si traitement médicamenteux : tous les SSRI, venlafaxine, phenelzine, moclobemide,
certaines benzodiazépines (bromazepam, clonazepam), anticonvulsivants (gabapentine,
pregabaline), olanzapine
Stress temporaire : balance avantages / inconvénients : Analyser rapidement s’il faut
affronter la situation (dans ce cas : soutien pharmacologique et psychologique, pas de
psychothérapie à long terme) ou s’en soustraire (si nécessaire, soutien
pharmacologique, orientation vers psychothérapeute)
Stress chronique : pas de catégorie officielle – symptômes : troubles du sommeil et
autres
Burn out : se développe sur des réactions adaptatives normales mais qui se répètent
indéfiniment et gangrènent peu à peu toutes les sphères de l’existence relationnelle et
sociale.
Prise en charge : Mettre le patient à l’abri de la source du stress, évaluer la souffrance,
sa durée et la perturbation du fonctionnement qui en découle, bilan somatique, prudence
avec les benzodiazépines – plutôt antidépresseurs, encourager à faire des exercices de
relaxation, à prendre du temps pour soi, à faire une activité physique, référer à un
spécialiste ou suivre de manière hebdomadaire, et soutenir le travail du spécialiste
(objectifs : prendre soin de soi, gérer son stress, supprimer la (les) source(s) de stress ou
de stress évitable, se faire plaisir)