CM3b-1 Argumentation et démonstration M1-MEEF-PE
Argumentation. Démonstration.
De nature dialogique. De nature logique.
Aucunes autres contraintes d’organisation
que celles propres à un discours.
Organisation stricte autour de l’unité struc-
turale qu’est l’inférence.
Se développe à partir des relations de contenu
entre les propositions, en interaction avec les
valeurs épistémiques que leur donne l’interlo-
cuteur émetteur.
Chaque proposition y a l’un des trois sta-
tuts opératoires : hypothèse, règle d’infé-
rence, conclusion.
Structure non hiérarchisée, qui repose sur
le cumul d’arguments dans le respect de la
continuité thématique.
Structure en arbre (ou encore modulaire),
où les inférences s’enchaînent, sans nécessaire
continuité thématique.
Cherche à modifier la valeur épistémique qu’a
l’énoncé-cible pour l’un des deux interlocu-
teurs.
Cherche à modifier la valeur épistémique
théorique de l’énoncé-cible.
La conclusion et sa valeur de vérité n’en
découlent pas nécessairement, puisqu’elles y
sont défendues par la pertinence du contenu
des propositions avancées ; l’argumentation
convainc, mais ne prouve pas.
Chaque proposition inférée est uniquement
et nécessairement déterminée par l’inférence,
dont la validité peut être théoriquement
contrôlée.
2Niveaux de pensée en géométrie dans le cursus scolaire
Comme toujours à l’école primaire, les représentations mentales des objets mathé-
matiques sont peu à peu construites à partir de la manipulation d’objets physiques.
L’enseignement de la géométrie, de la maternelle à la fin du Collège passe par plu-
sieurs étapes liées au développement des élèves :
Pré-géométrie
perception globale
Perception
analyse plus fine
Construction
instruments
Propriétés
démonstration
cycle 1 cycle 2 cycle 3 collège
Au Collège, la géométrie va devenir une partie volumineuse du programme de ma-
thématiques. La géométrie du Collège est une géométrie des propriétés, où les élèves
vont apprendre peu à peu à démontrer.
N@thalie DAVAL 3/8 ESPE de la Réunion