Φ(t) = µ0Nc
2πln b
a×i(t) + µ0N2c
2πln b
a×i1(t)
Le flux est la somme du flux propre et du flux extérieur :
Φ = Mi(t) + Li1(t)
Par identification, on en déduit :
L=µ0N2c
2πln b
aet M=µ0Nc
2πln b
a=L
N
4. Une spire a une longueur 2(b−a)+2c, et donc pour les Nspires : 2N(b+c−a),
ce qui donne pour la résistance :
Rp= 2N(b+c−a)λ
5. Le bobinage étant fermé sur lui-même, il est équivalent au circuit suivant :
e=Rpi1avec e=−dΦ
dt =−Ldi1
dt −Mdi
dt
C’est à dire en régime forcé :
−jωLi1−jωM i =Rpi1⇔H=i1
i=−jωM
Rp+jLω
6. Les grandeurs efficaces doivent être proportionnelles et le rapport indépendant de
la fréquence, il faut donc se placer à une pulsation telle que Lω Rp, on a alors :
I1
I0
'jωM
jLω =M
L⇒I1
I0
=M
L=1
N
Avec N1, le courant dans la bobine torique est très inférieur au courant traver-
sant le fil.
IV - Étude d’un transformateur torique
1. Un matériau ferromagnétique désigne un matériau magnétique qui peut posséder
une aimantation macroscopique en l’absence d’excitation magnétique.
2. Partant d’un matériau désaimanté ~
M= 0, on augmente l’excitation magnétique au
sein du système et on observe l’évolution du champ magnétique dans le matériau.
Les domaines s’alignent avec la champ jusqu’à ce qu’ils soient tous alignés, on
atteint alors le champ à saturation (Cf. cours pour le tracé).
3. Tout plan méridien est plan de symétrie des courants, le vecteur excitation magné-
tique magnétique est dirigé selon ~uθ. De part l’invariance par rotation autour de
l’axe du tore, la composante de l’excitation magnétique est indépendant de l’angle
θ:
~
H=H(r, z, t)~uθ
On applique alors le théorème d’Ampère au contour Γde longueur l= 2πrmrepré-
senté sur la figure suivante (avec NpipNsis) :
HΓ~
H.d~
l=H×l=Ienl. =Npip+Nsis'Npip
On en déduit : H(t) = Npip
l; au bornes de la résistance R1,u1=R1ip, on obtient
finalement :
H(t) = Npu1(t)
2πrmR1
Au secondaire la tension usest égale à l’opposé de la force électromotrice :
us=e=−dΦs
dt =−Nsπa2dB
dt
Le montage à ALI est un intégrateur ; en effet, en appliquant la loi des nœuds, à
l’entrée inverseuse, pour les grandeurs complexes :
us−v−
R2
=jCω v−−u2
L’ALI idéal fonctionnant en régime linéaire, v−=v+= 0 ; on repasse alors en
régime temporel pour obtenir :
us=−R2Cdu2
dt
L’identification des deux expressions de usconduit à :
−R2Cdu2
dt =−Nsπa2dB
dt ⇒B(t) = R2Cu2(t)
Nsπa2
La constante d’intégration est nulle car en fonctionnement alternatif les grandeurs
sont nulles en moyenne dans le temps.
4. La tension u2est proportionnelle au champ magnétique et la tension u1est propor-
tionnelle à l’excitation magnétique. Le tracé de u2en fonction de u1revient bien à
tracer Ben fonction de H.
5. Tracé du cycle d’hystérésis : Cf. cours.
6. Avec les conventions d’orientation de l’énoncé :
Les bobinages reçoivent une puissance instantanée p(t) = upip−usis=−epip−esis.
p(t) = ip
dΦp
dt +is
dΦs
dt = (Npip+Nsis)πa2dB
dt =HdB
dt πa2l=HdB
dt V
avec Vle volume du matériau. On intègre alors sur une période pour obtenir la
puissance moyenne :
P=V
TZT
0
HdB
dt dt =V
TIcycle
HdB
L’énergie reçue et dissipée par hystérésis est bien proportionnelle à l’aire du cycle.
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