altération de l’excrétion rénale, et recommande dès lors l’arrêt du traitement.
7.3. Contre-indications
• Hypersensibilité à la phénazopyridine ou à un des excipients.
• Déficience en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD).
• Insuffisance rénale modérée à sévère (clearance de la créatinine de moins de 50 ml/min.).
• Insuffisance hépatique.
• Hépatite sévère.
• Glomérulonéphrite.
• Anémie ou de méthémoglobinémie.
7.4. Effets indésirables
les effets indésirables suivants ont été rapportés suite à l’administration de phénazopyridine :
• Troubles hématologiques tels que :
Anémie hémolytique, méthémoglobinémie, neutropénie, sulfméthémoglobinémie et thrombocytopénie.
• Troubles du système nerveux central tels que :
Mal de tête et méningite aseptique.
• Troubles gastro-intestinaux tels que :
Nausées, vomissements et diarrhée.
• Troubles génito-urinaires tels que :
Néphrolithiase, coloration jaune orangée à rougeâtre de l’urine et néphrotoxicité se traduisant par une insuffisance rénale aiguë accompagnée
d’une augmentation transitoire de la créatinine et de l’urée sérique, surtout à la suite d’une administration de fortes doses ou d’un traitement
prolongé.
• Troubles hépatiques tels que :
Hépatite probablement due à une réaction d’hypersensibilité, anomalie des tests de la fonction hépatique, et occasionnellement jaunisse avec
hépatomégalie.
• Troubles oculaires tels que :
Coloration jaune de la sclérotique pouvant indiquer une accumulation de la phénazopyridine dans l’organisme et une altération de la fonction
rénale, et recommandant dès lors l’arrêt du traitement. Une coloration des lentilles de contact a également été rapportée.
• Troubles cutanés tels que :
Rash, prurit, et pigmentation jaune de la peau et des ongles, surtout à la suite d’une administration de fortes doses ou d’un traitement prolongé.
• Troubles immunologiques tels que :
Réactions d’hypersensibilité de type anaphylactique.
7.5. Précautions particulières
⇨ Comme pour tout analgésique, l’utilisation de la phénazopyridine dans le but de contrôler les douleurs des voies urinaires ne doit pas retarder
le diagnostic définitif ni le traitement étiologique.
⇨ La durée maximale du traitement doit être la plus courte possible.
Chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans, elle doit être limitée à un maximum de deux jours lorsque la phénazopyridine est utilisée
simultanément à un agent antibactérien dans le traitement d’une infection des voies urinaires, et à un maximum de 7 à 10 jours éventuellement,
lorsque la phénazopyridine est utilisée seule.
Chez les enfants de 6 à 12 ans, la durée maximale du traitement par la phénazopyridine doit être, dans tous les cas, limitée à deux jours.
⇨ Il y a lieu d'informer le patient du fait que la prise d'UROPYRINE entraîne une coloration rouge-orange des urines et risque de tacher les
sous-vêtements. Ces taches peuvent être enlevées par lavage avec une solution de dithionate de sodium à 0,25%, mais les tissus synthétiques
sont à éviter.
⇨ Tout surdosage doit être évité, et l’administration du médicament doit être immédiatement arrêtée devant tout signe clinique d’altération de la
fonction rénale. En effet, la prise d'UROPYRINE entraîne une coloration jaune de la peau et de la sclérotique pouvant indiquer une
accumulation de la phénazopyridine dans l’organisme et une altération de la fonction rénale, et recommandant dès lors l’arrêt du traitement.
De ce fait, une coloration des lentilles de contact a également été rapportée, de sorte que le port de ces lentilles est déconseillé pendant le
traitement.
⇨ La phénazopyridine interfère dans certains tests urinaires basés sur des réactions de coloration ou spectrophotométriques.
Ainsi :
- La recherche du glucose dans l’urine par la méthode à la glucose oxydase peut donner un résultat faussement positif.
- La recherche du pus dans l’urine (pyurie) par la réaction de la leucocyte estérase peut donner un résultat faussement négatif.
- La recherche de l’acide vanillylmandélique dans l’urine peut donner un résultat faussement positif.
La prudence s’impose donc lors de l’interprétation des résultats de ces tests.
7.6. Utilisation en cas de grossesse et de lactation
Vu qu’aucune étude adéquate sur les femmes enceintes ni qu’aucune information sur l'excrétion de la substance ou de ses métabolites dans le
lait maternel ne sont disponibles, l’utilisation de l’UROPYRINE n’est pas recommandée dans ces cas.
7.7. Surdosage, traitement en cas d'urgence, antidotes
Symptômes :