Press release
17.09.2010
18 septembre - journée internationale contre les sables
bitumineux
une désastreuse ruée vers l'or noir
La raréfaction du pétrole dans le monde pousse à se tourner vers des techniques d'exploitation énergétique
de plus en plus destructrices et de plus en plus coûteuses pour les hommes, la santé et l'environnement. De
gros blocs de sables mélangés à du bitume sont extraits de la terre à des profondeurs pouvant aller jusqu'à
75 m, laissant derrière eux des paysages apocalyptiques notamment dans la province de l'Alberta au
Canada, où cette exploitation est la plus développée.
A l'initiative d'associations, le collectif "Stop Tar Sands", le 18 septembre 2010 aura lieu la journée
internationale contre les sables bitumineux avec des manifestations simultanées à Vienne, Paris et
Amsterdam . Il est urgent d'alerter les citoyens et décideurs politiques sur ces techniques d'extraction
désastreuses et d'exiger la fin de leur exploitation commerciale, comme le précisent Sandrine Bélier et
Yannick Jadot, eurodéputés Europe Ecologie.
Yannick Jadot, député européen, Verts/ALE déclare:
"L'empreinte écologique de cette technique pour extraire des sables bitumineux est épouvantable. Ce
procédé libère trois fois plus de gaz à effet de serre que les techniques d'extraction conventionnelles et il
faut compter 2 à 4 barils d'eau pour 1 baril de pétrole ! Le pire est à venir. Du fait de la profondeur et
du volume de terre extrait, on assiste à une déforestation extrêmement rapide, à la multiplication de
bassins toxiques responsables de la mort de milliers d'oiseaux et à une pollution majeure des eaux et des
sols. L'enjeu aujourd'hui n'est pas d'aller chercher des énergies encore plus polluantes au fin fond du
Canada, mais au contraire de développer, chez nous, et dans les zones déjà industrialisés qui ont besoin
de reconversion écologique, des énergies renouvelables pour sortir de cette spirale infernale de la
recherche du toujours plus."
Sandrine Bélier, députée européenne, Verts/ALE déclare :
" On détruit toujours plus, on creuse toujours plus profond, en dépit des cultures autochtones, de la
biodiversité, de la santé des populations, d'une économie forestière et des emplois à long terme. La
course au profit ne peut plus être légitimée. Les retombées économiques de l'exploitation des sables
bitumineux ne devraient pas faire oublier que les activités liées à la forêt au Canada rapportent plus de