DES NYMPHOMANIES
AU
SYNDROME D’EXCITATION
GENITALE PERSISTANTE
Dr Jean-Roger DINTRANS
«Un mot c’est comme un trou: on entre par le
mot et si on veut on n’en sort pas, et du dedans on
voit ce qu’il y a dehors, comme de l’intérieur d’un
trou, comme si c’était une longue vue dans laquelle
on voyait un paysage parfaitement circulaire(Les
mots)sont des grottes avec des passages par
lesquelles elles communiquent presque toutes
entre elles»
Alvaro Pombo, Apparition de l’éternel féminin,
Bourgeois, 2013
La sexualité est une pulsion fondamentale qui
sous-tend les rapports entre individus. Elle est
dans les sociétés humaines objet de codifications
écrites et/ou orales.
Toujours un discours prédominant existe, seul
ou parallèlement à d’autres divergents.
Depuis la plus haute antiquité dans l’occident
romain puis chrétien, ce discours a fluctué
suivant les époques entre rigueur et tolérance, les
faisant alterner.
Mais il exista une constante: jusqu’à très récemment, les
sociétés étant quasi- exclusivement patriarcales, le discours fut
celui des mâles et, dans ce domaine, refléta leurs expériences et
leurs craintes.
Jusqu’au 20ième siècle, qu’elles soient d’essences mythique,
théologique ou médicale, les représentations de la sexualité
féminine ont donc présenté une constante, celle d’être presque
toujours porteuses d’un point de vue qui stigmatise les excès
affectifs et/ou sexuels des femmes.
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