Du 2 avril au 16 mai 2013
Dans le cadre de
la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme
et de la journée nationale de l’autisme,
LA M.D.P.H. DE VAUCLUSE ACCUEILLE trois expositions
"Autistes et Neurotypiques ?"
(Vernissage le mardi 2 avril 2013 à la MDPH de Vaucluse)
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Qu’est-ce que l’autisme ?
« L’autisme est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant. Ses
caractéristiques sont un développement atypique des interactions sociales, de la
communication, un répertoire d’activités restreint et des mouvements répétitifs. »
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L’objectif de l’exposition
A travers l’autisme, le handicap soulève une question fondamentale, celle du vivre ensemble.
L’accessibilité des établissements, des lieux publics facilite l’accès de chacun quel que soit le type de
handicap : des rampes d’accès pour les personnes se déplaçant en fauteuils roulants, des boucles
magnétiques pour les personnes portant des appareils auditifs….. Et parfois, les moyens techniques ne
sont pas suffisants, il faut avant tout essayer de comprendre l’autre, d’aller vers lui, avec ses
particularités, sa façon d’être.
Cette année, le Troisième Plan Autisme est en train de voir le jour. Le besoin de mieux connaître le
fonctionnement de l’autre semble croissant. Comprendre, s’informer pour mieux accepter et tenter de
mieux communiquer.
« Autistes ou Neurotypiques ? » interroge sur la dénomination des personnes catégorisées. Maintenant
tout le monde connaît le mot « autisme », comme un trouble ou une difficulté de communication. Mais le
mot « neurotypique » est encore inconnu par la plupart des gens. Sa consonance, sa structure en deux
parties « neuro » puis « typique » laisse croire à une nouvelle pathologie, sans doute particulière.
En fait, ce mot « neurotypique » signifie juste la personne-type gérée par un système neuronal classique,
le quidam en quelque sorte, celui qui appartient à la norme, s’il y en a une. Et c’est ainsi que les
personnes autistes appellent les gens ordinairement typiques ou typiquement ordinaires.
A travers ces trois expositions, trois approches relatives à l’autisme, trois regards :
o Exposition de photographies, regards d’un groupe de jeunes étudiants, qui ne
connaissent rien ou si peu sur le sujet. Jeunes photographes qui proposent, au travers
de quelques clichés, leurs perceptions, leur compréhension de ce mot, de ce monde, de
ce trouble de communication, de ce comportement, et d’une certaine réalité de la
personne.
o Exposition des dessins de Lucile, regards de l’intérieur d’une toute jeune fille de 10
ans, qui nous touche par l’assurance de ses traits, par leurs mouvements, mais aussi
par la réalité de ses personnages, par leur simplicité dense, par la variété et la précision
des situations de vie. D’une intensité émotionnelle rare, les dessins de Lucile sont des
farandoles d’instants de vie.
o Exposition des photographies des associations TEDAI 84 et « Pas-à-pas », regards
de proches, familles, parents vers tous ces enfants particuliers ou non, comment savoir
leur différence ? Essayons de la connaître pour la comprendre.
Ces expositions de sensibilités différentes mettent en avant nos propres interrogations sur la
communication, sur la relation à l’autre. Sachant que selon nos codes sociaux, l’attitude autistique a du
mal à trouver une place. L’autisme prend bien sûr différentes formes selon la personne qui le porte : son
expression peut se manifester par le repli, par l’inadéquation des réponses au monde social, par la
création artistique…… C’est à chacun de nous d’essayer de mieux comprendre pour mieux accepter et
mieux vivre ensemble.
Ces trois expositions sont présentées du 2 avril au 16 mai 2013, selon leurs horaires respectifs, sur
trois lieux d’accueil :
1) Dans le hall de la CAF d’Avignon : exposition des dessins de Lucile
2) Dans les locaux du CCAS d’Avignon « Espace Enfance Famille » de la CAF : exposition des
dessins de Lucile avec quelques portraits
3) A la Maison départementale des personnes handicapées (plateforme d’Avignon) : trois
expositions (dessins et photographies).
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Expositions
LA TRIBU DE LULU
Artiste: Lucile Notin-Bourdeau
Sur une même scène lorsque la caméra filme un personnage en
gros plan ou qu'elle est axée en plongée sur l'ensemble de la
foule, ce qui nous est donné de voir est totalement différent.
C'est un peu ça la singularité : un regard différent posé sur un
même monde.
Lucile a 10 ans et visiblement tout d'une petite fille comme les
autres, mais sa réalité à elle ne ressemble pas à celle annoncée
dans le scénario.
Globe trotteuse de la pensée, elle construit chaque jour en
images les carnets de ses voyages entre deux mondes, entre
deux réalités.
Comme pour mieux nous comprendre, elle retransmet par le trait ce qu'elle peut observer de nous.
Elle se repasse ainsi le film de sa vie sous un angle de prise de vue qui paraît bien plus cohérent pour
elle.
Par le langage de l'image, elle dialogue avec elle-même pour apprendre à se repérer dans une foule de
personnages qui ne lui ressemblent pas.
Nous vivons tous dans des réalités parallèles et même si certaines semblent plus éloignées les unes des
autres, nous participons ensemble à raconter la même Histoire.
A l'âge de quatre ans, Lucile endossait officiellement le rôle de l'autiste.
La même année naissaient ses personnages de papier.
Eugénie Bourdeau (la maman de Lucile)
« Par son talent et sa sensibilité, Lucile est sortie de l'anonymat...... ses dessins s'apparentent à un travail
d'artiste» (France 3 JT Région Provence Alpes)
« on se retrouve happé par la force émotionnelle, frappé par la maturité du trait » (La Provence)
« une exposition à découvrir d'urgence.... ses drôles de petits personnages poétiques et expressifs ont
beaucoup à nous apprendre » (Avi News)
« Lucile est une magicienne... Lucile a ce don, cette sensibilité propre aux artistes talentueux » (La
Marseillaise)
« Ce qui est extraordinaire dans les dessins de Lucile c'est qu'une enfant soit capable d'atteindre la
perfection du geste créateur éclair, spontané et inspiré »
Claude Ponti (auteur, dessinateur de littérature jeunesse et créateur du MUZ, le musée en ligne des enfants)
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PORTRAITS
Photographe Sébastien VOERMAN
Parce qu’une personne sur 150 est atteinte d’un trouble autistique,
Et que nous en connaissons tous une,
Parce que c’est un handicap parfois invisible,
Et qu’il est difficile à diagnostiquer,
Parce qu’il existe des interventions performantes,
Et qu’elles devraient être accessibles à tous,
Parce que la France a pris du retard,
Et que le Vaucluse doit développer des dispositifs spécifiques,
Parce que vivre en milieu ordinaire est l’objectif pour chacun,
Et que cela ne peut pas se faire sans vous,
Parce qu’ils ont besoin d’un projet de vie, d’un Avenir,
AUTISME, PARLONS-EN
L’Autisme devenant Grande Cause Nationale en 2012, le collectif « ENSEMBLE POUR L’AUTISME » a
réalisé une série de photographies intitulée « AUTISME, PARLONS-EN ».
L’Autisme ne se voit pas sur les photos, car c’est avant tout un handicap qui affecte les relations sociales.
33% des enfants en situation de handicap dans le Vaucluse ont un trouble autistique (Source CREAI-Handi-
données 2011, 851 enfants sur 2511 en 2008). C’est à partir de ce constat que le Collectif Vaucluse a choisi
d’aller au-devant du grand public pour parler d’Autisme.
Nous remercions Sébastien VOERMAN, photographe basé à Avignon qui a réalisé ces portraits
d’enfants et adolescents des associations Pas à Pas Vaucluse et TEDAI 84.
Son œil sans à priori sur le handicap, transparait dans ses clichés troublants et émouvants.
Exposition déjà présentée du 17 septembre au 4 octobre au restaurant « Françoise » à Avignon.
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