Séminaire sur l’autisme : Mme Bendjaballah appelle à une
meilleure prise en charge
La ministre expliquera que l’enquête sur les personnes handicapées qu’elle a
lancée en janvier dernier et qui durera une année et pour laquelle il a été
mobilisé 148 millions de dinars portera sur les causes du handicap, mais aussi
l’évaluation de la prise en charge dans un souci de réunir toutes les conditions
pour une meilleure insertion des personnes handicapées.
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la
femme, Mme Souad Bendjaballah, a affirmé, avant hier, lors de l’ouverture des
travaux de la rencontre, organisée, par son département sur l’autisme, sous le
slogan « L’autisme : réalité et perspectives », à l’hôtel El Marsa, à Sidi Fredj que
cet espace de réflexion, qui regroupe mouvement associatif, spécialistes et
cadres du secteur, et, qui vient soutenir les efforts consentis par les centres de
prise en charge des handicapés, notamment les inadaptés mentaux, se veut
surtout un passage à une autre étape pour la recherche de solutions pour
mieux répondre aux préoccupations de cette catégorie de population,
rappelant que l’autisme est une nouvelle forme de déficience sur laquelle il est
important de se pencher en vue d’améliorer d’abord, la connaissance de cette
maladie. Elle précisera également que l’Algérie accorde une grande importance
aux personnes aux besoins spécifiques et ceci ressort à travers la politique de
prise en charge de celles-ci, la ratification de la Convention internationale des
droits des handicapés en 2009 ou encore la politique sociale du gouvernement.
Mme Souad Bendjaballah qui estimera que les chiffres, avancés par certains,
relatifs à cette population ne reflètent nullement la réalité, en l’absence de
données sur cette maladie, d’où l’intérêt aujourd’hui d’aller vers un diagnostic
précoce et une définition de l’autisme puis décider sur la base de ce travail, de
la prise en charge adéquate au niveau des structures d’accueils spécialisés ou
des auxiliaires qui veilleront sur les personnes autistes. La ministre qui annonce
une autre rencontre qui se tiendra prochainement avec des experts
internationaux pour puiser de leur expérience en matière de prise en charge de
l’enfant autiste ne manquera pas de souligner que son département, conscient
du rôle de la société civile, l’action sociale et les actions de proximité est
disposé à travailler de concert avec tous ces acteurs pour trouver les meilleures
méthodes de prise en charge de cette frange de société, mais également
arriver à une meilleure maîtrise de ce trouble dans sa dimension psychique et
interactive sociale, ajoutant que 600 ou 700 enfants autistes sont pris en
charge par des structures spécialisées, à travers le territoire national.