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hypogastriques étaient faits d’un seul faisceau de fibres nerveuses qui se trouvait
environ 10 mm (entre 5-30 mm) sous l’uretère dans 22 de 30 (73%) hémi-bassins.
Pour les 8 autres cas (17%), les nerfs hypogastriques étaient composés de
multiples fibres nerveuses fines ayant toujours un trajet sous-urétéral. Les
branches antérieures des troncs sympathiques sacraux étaient faites de multiples
fibres nerveuses fines nées des ganglions sympathiques sacraux. En ce qui
concerne les nerfs splanchniques pelviens, chez tous les sujets, il existait deux
racines sacrales venant de S3 et de S4 à gauche avec une racine supplémentaire
venant de S2 dans 3 cas (10%). Dans 21 hémi-bassins (70%, 11 gauches et 10
droits), les nerfs splanchniques pelviens après leur émergence passaient le long de
la paroi pelvienne latérale vers la face postérieure des vaisseaux iliaques internes,
puis vers le plexus pelvien en rapport avec les vaisseaux rectaux moyens (fig. 3).
Cependant pour 9 hémi-bassins (30%, 4 gauches et 5 droits), les nerfs
splanchniques pelviens rejoignaient le plexus pelvien 15-35 mm en arrière des
vaisseaux iliaques internes, indépendamment des vaisseaux rectaux moyens. Le
plexus pelvien montrait quelques branches efférentes naissant dans le plexus
viscéral pelvien pré-sacré. Ces branches efférentes pouvaient être divisées en trois
groupes : (1) un groupe de fibres fines dirigées médialement vers le rectum
passant à travers le méso-rectum (faisceau efférent médial); (2) un groupe de
fibres fines dirigées cranialement vers l’utérus passant à travers le paramètre
(faisceau efférent cranial); (3) un groupe formé par 3 ou 4 fibres principales
dirigeant antérieurement vers la vessie et le vagin passant à travers le paracervix
(faisceau antérieur efférent) (figs. 2-4).
'LVVHFWLRQGXSDUDPqWUHHWGHVOLJDPHQWVYpVLFRXWpULQV
La dissection du paramètre mettait en évidence l’artère utérine et la veine utérine
superficielle qui étaient des structures constantes. L’artère utérine naissait de
l’artère ombilicale dans 28 cas sur 30 (93%) et de l’artère iliaque interne dans 2
cas sur 30 (7%). Elle affectait un trajet presque frontal avant de rejoindre l’isthme
utérin. Dans ce trajet, elle passait au-dessus de l’uretère et abandonnait un ou
plusieurs rameaux cervico-vaginaux ou cervico-vésicaux. Ceci formait avec leur
gaine le ligament vésico-utérin, une structure constante s’étendant depuis le
paramètre jusqu’à la vessie formant le toit du tunnel urétéral. Dans 8 hémi-bassins
(4 gauches, 4 droits) sur 30 (26,7%), nous avons trouvé un ou plusieurs rameaux