Bulletin d’information ▪ Volume 12 | Numéro 2 | Juin 2012
10 JAAR EPI-SCOOP
WIV-ISP
Santé publique et Surveillance
Rue J. Wytsman 14
1050 Bruxelles | Belgique
T +32 2 642 50 31
F +32 2 642 54 10
Table des matières
P1 | Dés pour le traitement du
diabète en pédiatrie
Kris Doggen
P2 | Méthodologie de l’étude
« PsychoTSH » sur la relation
entre la concentration sangui-
ne de l’hormone thyréotrope et
le développement des jeunes
enfants
Caroline Trumpff
P3 | Quatrième campagne
nationale pour la promotion de
l’hygiène des mains : Proté-
geons-nous correctement le
patient ?
Natacha Viseur en
collaboration avec le groupe
de travail Hygiène des Mains
COMITÉ DE
RÉDACTION
Nathalie Bossuyt
Geneviève Ducoffre
Samia Hammadi
Tadek Krzywania
Herman Van Oyen
ISSN 2032-2283 (imprimé)
ISSN 2032-2275 (en ligne)
DÉFIS POUR LE TRAITEMENT DU DIABÈTE EN PÉDIATRIE
INTRODUCTION
En Belgique, les centres de diabétologie spécia-
lisés de deuxième et troisième lignes peuvent
conclure ce qu’on appelle « une convention de
revalidation » avec l’Institut national d’assurance
maladie-invalidité (INAMI) (Epi-Scoop 2012, n°1).
Ces centres sont responsables de soins pour
les patients diabétiques de type 1 et de type 2
qui reçoivent au moins 2 injections d’insuline
par jour. La qualité des soins dans les centres
pour adultes fait l’objet d’un contrôle depuis des
années à l’aide d’un échantillon représentatif de
leurs patients par cycle de collecte de données
(audit) et de feedback. Cette évaluation est
réalisée par le programme IPQED du WIV-ISP
(Epi-scoop 2005, n°2). Depuis 2008, les centres
de diabétologie pédiatriques multidisciplinaires
peuvent également établir cette convention. De
ce fait, ces centres prennent part à une initiative
de promotion de la qualité, coordonnée par le
WIV-ISP.
OBJECTIFS ET MÉTHODES
Dans cet article, sur base des données collec-
tées pour les années 2008 (N=974) et 2010
(N=1195), nous souhaitons brosser un tableau
de la qualité des soins et des obstacles éven-
tuels existant chez les enfants et les adolescents
âgés de moins de 19 ans, atteints du diabète de
type 1, et traités dans l’un des 13 centres partici-
pants. Nous présentons des chiffres relatifs aux
examens liés au suivi des diabétiques (contrôle
des glycémies, dépistage de complications, …).
L’impact sur la santé du patient fait également
l’objet d’un suivi, principalement au moyen de
l’hémoglobine glyquée (HbA1c) qui est une
mesure pour le contrôle du taux de glycémie sur
une période d’environ 3 mois.
RÉSULTATS
Chaque année, une grande partie des patients
sont soumis aux examens recommandés. En
effet, il n’y a que pour le rapportage de la tension
artérielle et pour le dépistage des troubles de
la vue que les scores sont largement inférieurs
aux recommandations (100%) (Tableau 1).
La valeur pour l’HbA1c recommandée au niveau
international (< 7,5%) est atteinte pour environ
40% des patients. Compa aux autres pays
européens, il s’agit d’un bon score.
L’évolution des scores entre 2008 et 2010 est
modérée. Les différences entre les centres se
sont cependant considérablementduites pour
la plupart des indicateurs.
Un fait typique des enfants atteints d’une mala-
die chronique est que le rôle des parents est très
important lorsqu’ils sont jeunes mais décroit au
fur et à mesure que l’enfant grandit où il fait ses
soins de manière de plus en plus autonome.
Tableau 1 : Proportion de patients (en %) qui ont réalisé l’examen ou qui ont atteint la valeur cible
de l’HbA1c, Belgique, 2008-2010
2008 2010
Rapportage de l’HbA1c 98 (94-100) 100* (98-100)
Rapportage du BMI 95 (41-100) 97* (80-100)
Rapportage de la tension artérielle 61 (0-100) 65 (0-98)
Dépistage des complications oculaires 67 (18-100) 61* (32-100)
Dépistage des complications rénales 83 (18-100) 82 (14-100)
Dépistage de l’intolérance au gluten 85 (26-100) 87 (26-100)
Dépistage du dysfonctionnement de la thyroïde 87 (25-100) 88 (59-100)
Valeur de l’HbA1c < 7,5% 41 (9-60) 38 (18-56)
Les scores du centre le meilleur et le moins bon sont repris entre parenthèses. * p < 0,05 vs 2008.
Notre étude démontre clairement qu’il s’agit d’un dé important pour
la prise en charge des diabétiques pédiatriques en Belgique. De
cette manière, il ressort que la structure familiale est associée a
l’HbA1c : des enfants qui vivent chez leurs deux parents biologiques
ou adoptifs atteignent signicativement plus souvent la valeur cible
de l’HbA1c (41%) que des enfants de famille monoparentale ou
recomposée (28%). Les adolescents atteignent moins souvent la
valeur (33%) que les jeunes enfants (45%), ce qui peut notamment
s’expliquer par une surveillance réduite de la glycémie (4 mesures
en moyenne par jour au lieu de 5), ce qui est potentiellement une
conséquence de l’implication moindre des parents dans le traite-
ment du diabète de leur adolescent.
DISCUSSION ET CONCLUSION
L’enregistrement montre clairement quels sont les domaines le
traitement du diabétique en pédiatrie réalise un bon score, et quels
sont les points à améliorer.
Tant que le diabète de type 1 restera incurable, chaque évolution
technologique (pompe à insuline, mesure continue du glucose, …)
nécessitera toujours l’interprétation et l’intervention d’un utilisateur.
D’où le rôle toujours important de l’éducation et de l’accompagne-
ment de toute personne impliquée dans la prise en charge. Des
nouvelles formes d’éducation en matière de diabète ainsi qu’un
consensus relatif à des ns thérapeutiques réalistes entre l’équipe
de diabétologie et le(s) patient/parent(s) constituent des réponses
potentielles à des évolutions sociales et individuelles dans la dyna-
mique familiale. Dans le futur, notre étude montrera si les patients
provenant des centres qui se penchent sur ces questions obtien-
dront de meilleurs résultats en termes de santé.
Davantage d’informations : www.wiv-isp.be/Documents/ikekad-
2010-report-nal-fr.pdf
Kr i s Do g g e n
INTRODUCTION
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, la carence en iode
est une cause majeure de lésions cérébrales évitables. En effet,
l’iode est essentiel à la synthèse des hormones thyroïdiennes
(la thyroxine T4 et la triiodothyronine T3); celles-ci sont néces-
saires au bon développement du cerveau. Une carence en iode
pendant la grossesse, même légère, peut porter atteinte au
développement cérébral du fœtus. La libération de l’hormone
thyréotrope (Thyroid Stimulating Hormone TSH) stimule la
synthèse et la sécrétion des hormones thyroïdiennes. Si les
réserves en iode sont insufsantes pour produire une quantité
adaptée d’hormones thyroïdienne, la TSH continue à être libé-
rée et sa concentration sanguine augmente. Une TSH néona-
tale élevée (> 5 mU/L) peut donc indiquer une carence iodée
chez le nouveau-né. Or, le fonctionnement de la thyroïde du
nouveau-né est un reet du fonctionnement thyroïdien durant
la vie fœtale. Celui-ci est dépendant de la prise en iode alimen-
taire de la mère. Par conséquent, une TSH élevée à la nais-
sance peut indiquer une carence iodée pendant la grossesse.
Plusieurs études ont montré que l’exposition in utero à une
carence iodée légère peut mener à des problèmes au niveau
du développement psychosocial, psychomoteur et intellectuel
chez l’enfant.
En Belgique, comme dans plusieurs pays européens, une
carence iodée légère persiste au sein de la population. A
l’heure actuelle, tout nouveau-né est soumis à un dépistage de
l’hypothyroïdie congénitale. Ce dépistage consiste à mesurer
le taux de TSH 3 à 5 jours après la naissance. Actuellement,
le pourcentage de nouveau-nés avec une TSH à la naissance
dépassant le seuil de 5 mU/L pour une population est utilisé
pour indiquer le statut en iode de cette population avec la clas-
sication suivante : de 3 à 19,9% : décience légère, de 20 à
39,9% : décience modérée et ≥ 40% : décience sévère.
Pour prévenir la carence iodée, plusieurs méthodes simples
et peu coûteuses existent telles une alimentation équilibrée
intégrant des mets riches en iode (poissons, fruits de mer et
produits laitiers), l’utilisation de sel iodé en cuisine ou encore
la prise de compléments alimentaires contenant de l’iode pen-
dant la grossesse. En 2009, le SPF Santé publique, dans le
cadre du Plan National Nutrition et Santé 2005-2010, a passé
un accord avec le secteur des boulangeries pour stimuler l’uti-
lisation de sel iodé dans la fabrication du pain.
L’équipe « Alimentation et Santé » du service « Enquêtes, sty-
les de vie et maladies chroniques » du WIV-ISP (Epi-Scoop
2011, n°3) a mis en place une étude visant à mesurer l’impact
de la carence iodée légère pendant la grossesse sur le déve-
loppement du jeune enfant, avec l’appui nancier de la Politi-
que scientique fédérale (belspo) et du Fonds de la Recherche
Scientique (FNRS). Nous présentons ici la méthodologie de
cette étude.
OBJECTIFS
L’objectif principal de notre étude est d’évaluer la relation entre
le niveau de TSH néonatale et le développement intellectuel,
psychomoteur et psychosocial des enfants d’âge préscolaire.
Notre étude a également pour but de dénir une valeur seuil
à partir de laquelle des dommages peuvent être observés au
niveau du développement de l’enfant. En effet, le seuil utilisé
actuellement comme indicateur du statut iodé de la popula-
tion (pourcentage de TSH néonatales > 5 mU/L) n’a pas été
validé.
MÉTHODES
L’échantillonnage a été réalisé à partir des données TSH four-
nies par un des 6 centres de dépistage néonatal de Belgique,
à savoir le Laboratoire de Pédiatrie de l’ULB. Celui-ci analyse
environ 30.000 TSH néonatales par an provenant de plusieurs
hôpitaux avec la méthode Autodelphia sur des échantillons de
sang capillaire séché (dried blood spots) prélevés au talon des
nouveau-nés 3 à 5 jours après la naissance. Pour arriver au but
de notre étude, moyennant un facteur minimum de corrélation de
Spearman de 0,2 entre la TSH néonatale et le quotient intellectuel
avec un seuil de conance de 95% et une marge d’erreur de 5%,
une taille d’échantillon de 315 sujets a été calculée. De plus, un
taux d’abandons anticipé de 20% a été pris en compte. Ainsi, 380
enfants francophones d’âge préscolaire (4-5 ans) ont été sélec-
tionnés sur base de leur niveau de TSH néonatale, à savoir 19
enfants pour chaque sexe et intervalle de TSH (10 intervalles de 0
à 15 mU/L). La composition des groupes d’enfants a été réalisée
de manière aléatoire.
Concernant la récolte des données, les mesures du développe-
ment de l’enfant seront réalisées par un psychologue; ce der-
nier ne connaitra pas la valeur de TSH néonatale des enfants.
Les mesures se feront au domicile de l’enfant après l’accord
des parents. Le développement intellectuel sera déterminé via
l’échelle d’intelligence « Wechsler Preschool and Primary Scale
MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE « PSYCHOTSH » SUR LA RELATION
ENTRE LA CONCENTRATION SANGUÏNE DE L’HORMONE THYRÉOTROPE
ET LE DÉVELOPPEMENT DES JEUNES ENFANTS
2 |
INTRODUCTION
Les infections nosocomiales ont un impact énorme sur la santé
publique. L’étude de prévalence (Point Prevalence Survey) réa-
lisée en 2011 par l’European Centre for Disease Prevention and
Control (ECDC) a estimé que 7,2% des patients hospitalisés dans
les hôpitaux belges aigus contractent une infection hospitalière. Il
est sufsamment connu que l’hygiène des mains est la mesure la
plus importante visant à prévenir la transmission de micro-orga-
nismes entre patients, soignants et environnement hospitalier.
Après 3 campagnes nationales belges (EpiScoop 2010, n°2) , il
a été illustré l’importance de la répétition de ces campagnes an
de maintenir l’impact positif de celles-ci à court et à long terme, et
de parvenir à une modication permanente des comportements.
C’est pourquoi la quatrième campagne nationale a été organisée
en 2010 -2011 et, au même titre que les campagnes précédentes,
celle-ci visait à améliorer l’observance des règles d’hygiène des
mains et de l’utilisation de la solution hydro-alcoolique. Dans cet
article, nous présentons les résultats de cette campagne.
MÉTHODES
La campagne est organisée par un groupe de travail multidiscipli-
naire, composé de représentants de la Plate-forme fédérale pour
l’Hygiène Hospitalière, du BAPCOC (SPF), de la Belgian Infection
Control Society (BICS), de l’Institut Scientique de Santé Publi-
que (WIV-ISP), de l’Association Belge pour l’Hygiène Hospitalière
(ABHH) et du Nationaal Verbond van Katholieke Vlaamse Ver-
pleegkundigen en Vroedvrouwen (NVKVV). La campagne com-
bine des rappels sur les lieux de travail, des séances de formation
pour les travailleurs, la promotion de la solution hydro-alcoolique,
l’implication du patient et un audit avec feed-back (tout le matériel
de campagne est disponible via www.handhygienedesmains.be).
La mesure de l’observance de l’hygiène des mains a été effectuée
par le personnel de l’équipe d’hygiène hospitalière, par observa-
tion directe, en utilisant une grille d’observation standardisée [1].
RÉSULTATS
Un total de 141 institutions ont pris part activement à la quatrième
campagne.
Nous avons observé une amélioration de l’observance de l’hy-
giène des mains après l’intervention et ce pour tous les types
d’unités, toutes les catégories professionnelles et toutes les indi-
cations (résultats détaillés publiés dans Eurosurveillance [2]).
Pour les contacts exigeant une hygiène des mains, l’observance
est systématiquement plus faible pour les indications avant contact
patient qu’après contact patient (Tableau 1). Après la campagne,
cette différence a persisté bien que l’observance pour chaque type
de contact ait augmenté de manière uniforme de 8,2 à 12,5%.
Dans la grille d’observation, l’indication 3 (avant acte propre/inva-
sif) est scindée en différentes catégories : avant contact veineux/
artériel, avant contact site urinaire, avant contact site respiratoire,
avant contact peau lésée et muqueuse. Nous avons constaté que
l’observance moyenne de l’hygiène des mains la plus faible était
avant un contact sur site respiratoire aussi bien avant la campa-
gne (37,4%) qu’après la campagne (51,1%).
Bien que le taux d’observance ait augmenté pour toutes les caté-
gories professionnelles, il est à noter que l’observance de l’hy-
giène des mains pour les indications avant contact était nette-
ment plus faible parmi les médecins (42,6% avant campagne) que
parmi le personnel inrmier (53,5% avant campagne); et ce aussi
bien avant campagne (différence absolue du taux d’observance :
-10,9%) qu’après campagne (différence absolue du taux d’obser-
vance : -15,1%).
DISCUSSION ET CONCLUSIONS
La quatrième campagne nationale, tout comme les campagnes
précédentes, a été un succès, non seulement en termes de parti-
cipation, mais également en termes de résultats. Cependant, mal-
gré l’amélioration signicative du taux d’observance de l’hygiène
des mains pour toutes les indications et toutes les catégories pro-
fessionnelles après l’intervention, le taux d’observance reste très
faible pour les indications avant contact, et ce aussi bien avant
campagne qu’après. Ce constat est encore plus marqué parmi les
médecins. Le type de contact avec le taux d’observance le plus
faible est avant un contact sur site respiratoire.
Il semble que, pour certaines tâches sur sites propres où l’utili-
sation des gants est la procédure standard, l’hygiène des mains
avant de mettre les gants n’est pas toujours respectée. Pour-
tant celle-ci est requise car les gants n’empêchent pas entiè-
rement la contamination. Le faible taux d’observance avant
contact patient a déjà été rapporté par d’autres auteurs. Les
raisons ont été décrites dans la littérature. Le comportement
de l’hygiène des mains chez les travailleurs de la santé semble
être motivé par une protection d’eux-mêmes en priorité ou un
désir de se désinfecter les mains après une tâche qui est per-
çue comme étant sale. La différence d’observance de l’hygiène
des mains entre le personnel inrmier et les médecins vient
principalement du fait que le personnel inrmier perçoit l’im-
portance de l’hygiène des mains dans la prévention de la trans-
mission des infections chez les patients et chez eux-mêmes,
of Intelligence troisième édition ». Le développement psycho-
moteur sera mesuré à l’aide de l’échelle motrice du test « Echelles
d’aptitudes pour enfant de McCarthy ». Le développement psy-
chosocial sera évalué à travers un questionnaire standardisé qui
sera à remplir par un des parents : la « Child Behaviour Check
List for Ages 1½-5 ». Ces trois outils de mesures sont des tests
standardisés utilisés de manière internationale.
D’autres facteurs que la carence iodée peuvent mener à une élé-
vation de la TSH néonatale tels que l’hypothyroïdie congénitale,
le faible poids de naissance ou la prématurité. C’est pourquoi
les enfants ayant l’une de ces caractéristiques ont été exclus de
l’échantillonnage. Par ailleurs, certains facteurs confondants tels
que la présence d’une maladie thyroïdienne ou de diabète chez
la mère, l’exposition in utero et/ou durant la période néonatale à
une dose excessive d’iode (via une médication par exemple) ou
encore une asphyxie à la naissance chez le nouveau-né seront
contrôlés au moyen du carnet de l’ONE de l’enfant et d’un ques-
tionnaire qui sera complété par la mère au moment de la visite à
domicile. Aussi, un échantillon d’urine des enfants sera collecté
pour déterminer le statut iodé de l’échantillon.
CONCLUSION
Cette étude, dont le but est d’examiner la relation entre le niveau
de TSH mesuré à la naissance et le développement intellectuel,
psychomoteur et psychosocial des enfants d’âge préscolaire,
pourrait également apporter un éclaircissement quant à l’usage
des résultats du dépistage de l’hypothyroïdie congénitale comme
indicateur (pourcentage de TSH néonatales > 5 mU/L) pour la sur-
veillance de la consommation en iode de la population. De plus,
un des objectifs de notre étude est de tester la validité du seuil de
5 mU/L, qui est arbitraire. La récolte des données se déroulera
de juin 2012 à octobre 2013. Les résultats de cette étude seront
disponibles n 2013.
Caroline Tr u m p f f
QUATRIÈME CAMPAGNE NATIONALE POUR LA PROMOTION DE L’HYGIÈNE
DES MAINS : PROTÉGEONS-NOUS CORRECTEMENT LE PATIENT ?
3 |
alors que les médecins perçoivent un manque d’évidence dans
l’importance de l’hygiène des mains dans la prévention de la
transmission des infections.
En conclusion, l’hygiène des mains aux moments où l’on protège
le mieux le patient est encore appliquée de manière insufsante.
La cinquième campagne, planiée en janvier 2013, orientera son
message en ce sens : « Hygiène des mains : surtout avant,
dans l’intérêt du patient ».
Vous trouverez davantage de détails sur cette étude dans [1] le
rapport complet : http://www.wiv-isp.be/nsih - Campagne nationale
de la promotion de l’hygiène des mains, 2010-2011. Résultats et
[2] Eurosurveillance (Costers M, Viseur N, Catry B, Simon A. Four
multifaceted countrywide campaigns to promote hand hygiene in
Belgian hospitals between 2005 and 2011: impact on adherence
to hand hygiene. Euro Surveill. 2012;17(18):pii=20161).
na T a C h a Vi s e u r e n C o l l a b o r a T i o n a V e C
l e g r o u p e D e T r a V a i l hy g i è n e D e s ma i n s
Tableau 1 : L’observance de l’hygiène des mains (moyenne) selon l’indication, avant et après campagne 2010-2011 (toutes les institu-
tions ayant participé aux données de pré- et post-campagne n=112)
Selon les 5 indications Avant campagne Après campagne Différence avant-après
1. Avant contact patient 50,2% 62,7% +12,5%
2. Après contact patient 71,3% 79,5% +8,2%
3. Avant acte propre/invasif 50,7% 62,8% +12,1%
4. Après exposition aux liquides biologiques 72,8% 82,9% +10,1%
5. Après contact avec l’environnement du patient 57,3% 69,3% +12,0%
Centre Culturel
et de Congrès de
Woluwé-St-Pierre
DIAGNOSE EN SURVEILLANCE
VAN INFECTIEUZE AANDOENINGEN
DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE
DES MALADIES INFECTIEUSES
28STE SEMINARIE > 22 NOVEMBER 2012
28E SÉMINAIRE > 22 NOVEMBRE 2012
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van St.-Pieters-
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