FEMTO-ST / Rapport d’activité
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2002-2006
fication paramétrique d'un signal ou
'une image est toujours accompagnée de
ue) avec un taux
Cette dernière est déterminée par les
conditions expérimentales (grandissement,
largeur du spectre spatial de l'OPA, filtre
spatial), amenant à regrouper les pixels. La
valeur théorique de la figure de bruit dépend
du gain d'amplification et du rendement
quantique de la détection. Pour les deux
schémas d'amplification, les valeurs
expérimentales sont en bon accord avec les
courbes théoriques respectives. Dans le cas
sensible à la phase, la figure de bruit après
détection tend vers le rendement quantique
du système pour un fort gain et une taille de
pixel suffisante. Ceci signifie que
l'amplification d'images peut supprimer la
dégradation du rapport signal sur bruit dû au
mauvais rendement quantique du détecteur.
Ce résultat, mis en exergue par la revue
Nature, constitue un des résultats
marquants du consortium du contrat
QUANTIM (9 laboratoires en Europe, Russie,
USA).
Amplification paramétrique d’images de
très faibles niveaux :
L'ampli
d
l'amplification du bruit quantique (i.e. la
fluorescence paramétriq
moyen qui correspond, pour des gains
élevés, à un bruit d'entrée d'un photon par
mode spatio-temporel. C'est pourquoi il
semble difficile d'amplifier une image
comportant moins d'un photon par mode.
Cependant, nous avons montré qu'une image
issue d'un signal de fluorescence pouvait être
retrouvée avec un bon contraste après
amplification paramétrique même si le niveau
de cette image d'entrée est inférieur au
photon par mode. En effet si l'écart type du
bruit introduit par la fluorescence
paramétrique est inférieur au niveau moyen
du signal de fluorescence amplifié, alors, par
soustraction du niveau moyen du bruit, il est
possible de retrouver l’information utile dans
l’image avec un bon rapport signal sur bruit.
La fluorescence paramétrique est un bruit qui
obéit à une statistique thermique d’un point
de vue spatial, c'est-à-dire que l’écart type
s’exprime comme NG , ou G est le gain
d’amplification et N le nombre de modes
temporels détectés. Pour un signal
présentant un nombre m de photon par mode
à l’entrée de l’amplif ur, ce signal amplifié
peut être extrait du bruit à la condition que
icate
NmG NG>, soit 1
mN
>. Cela signifie
que le plus petit signal détectable en termes
. Ce nombre N
dépend de la largeur des filtres interférentiels
utilisés pour la détection et du nombre de tirs
laser cumulés. Les figures 1 illustrent ce
résultat. La figure 1a correspond à l’image
d’un signal de fluorescence amplifié. Ce
signal est noyé dans le bruit apporté par
l’amplificateur. La figure 1b présente une
image du bruit seul. Enfin la soustraction
entre les images du signal bruité et du bruit
seul permet de retrouver l’information
spatiale portée par le signal de fluorescence
(figure 1c). D’autre part une comparaison
directe entre les niveaux de gris dans les
images 1c et 1b nous permet une mesure
directe du nombre moyen de photon par
mode spatio-temporel à l’entrée du
l’amplificateur. Pour l’image 1c, on mesure
m=0,15. comme N dépend du nombre de tirs
cumulés, la détection d'images avec 10-2
photon par mode peut être envisagée,
conduisant à la possibilité d'amplifier une
image de radiation de corps noir dans le
domaine optique.
de photons par mode décroît avec le nombre
de modes temporels détectés
A pa e
ph rtex :
Nous présentons les premie ats
xpérimentaux de l’amplification
dans une configuration
complètement dégénérée. Dans ce cas, le
Fig. 1c :Restitution
du signal image
après soustraction de
la fluorescence
aramétri
ue.
Fig. 1a :Image
amplifiée et bruitée
d’un signal faible de
fluorescence.
Fig. 1b :Image du
bruit seul
(fluorescence
paramétrique).
mplification
ase de vo ramétriqu
optiques sensible à la
rs résult
e
paramétrique de vortex optiques dans une
configuration de gain sensible à la phase. Un
vortex optique est un type de faisceau
annulaire présentant la particularité d’avoir
une phase dans son plan transverse qui varie
de 0 à 2mπ en fonction de l’azimut θ. En
outre, chaque photon possède un moment
orbital. Ce moment orbital peut alors être
communiqué à des particules ce qui rend ces
faisceaux particulièrement intéressants pour
la manipulation de particules. Par ailleurs
l’utilisation de ce type de faisceau dans des
interactions non linéaires ouvre de nouvelles
perspectives.
Nous avons étudié, pour commencer, le
comportement de ce type de faisceau dans
une interaction quadratique d’amplification
paramétrique