Colon Cancer
À propos du cancer du côlon
Ces informations sur le cancer du côlon sont fournies par la Fondation canadienne de la santé
digestive (FCSD) pour BestLifeRewarded.com en exclusivité. La FCSD fournit des informations
dignes de confiance, fondées sur les résultats fournis par la science. Apprenez à prendre le
contrôle de votre santé digestive avec confiance et optimisme, en lisant ce chapitre puis en
visitant le site www.CDHF.ca.
Environ 22.000 Canadiens seront probablement confrontés à un diagnostic de cancer du côlon
cette année et près de 9000 d’entre eux en décèderont. Le cancer du côlon est le troisième
cancer le plus répandu au Canada, la deuxième cause la plus fréquente de décès par cancer et
le deuxième cancer le plus coûteux à traiter. Et il est presque toujours à 100% évitable.
Apprendre à vous protéger pourrait vous sauver la vie.
Qu'est-ce que le cancer du côlon?
Le cancer du côlon est une maladie où des cellules cancéreuses (tumeurs) sont présentes dans
la paroi du gros intestin (côlon). La plupart des cancers du côlon découlent de la présence de
polypes. Ce sont de petites excroissances présentes dans le côlon. Au fil du temps les polypes
se développent et, en présence d’un environnement favorable, se transforment en cancer du
côlon.
Qui est la victime privilégiée du cancer du côlon?
La cause du cancer du côlon est inconnue, mais certains facteurs de risque peuvent inclure
l'alimentation, le mode de vie et la génétique.
Une alimentation riche en gras semble augmenter le risque de cancer du côlon, tandis
que la présence d’un nombre élevé de fibres, y compris celles contenues dans les fruits
et légumes, peut réduire les risques. Certaines vitamines appelées antioxydants, comme
la vitamine E, d'autres comme la vitamine D ou l'utilisation de l'AAS (aspirine) peuvent
également réduire le risque de cancer du côlon.
Le tabagisme et l'obésité semblent augmenter le risque de cancer du côlon tandis que
l'activité physique et l'utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent
diminuer le risque.
L'hérédité influence considérablement le risque de développer un cancer du côlon.
Un membre proche de la famille ayant le cancer du côlon ou développant des polypes
est un facteur de risque important. Les personnes ayant un parent du premier degré
(frère, sœur, parent ou enfant) qui a développé le cancer du côlon devraient commencer
le dépistage entre 40 et 50 ans ou au moins dix ans plus tôt que la date effective du
diagnostic réalisé sur le parent affecté.
Quels sont les symptômes du cancer du côlon?
Les symptômes peuvent justifier des tests qui doivent être effectués le plus rapidement
possible. C’est pourquoi être au courant des symptômes est quelque chose d’important. Les
symptômes du cancer du côlon, qui varient selon la taille du cancer et sa localisation, peuvent
inclure:
Le sang dans les selles: c'est le symptôme le plus commun du cancer du côlon. Le sang
peut être rouge vif mais il est plus souvent caché à l'intérieur des selles et rarement
visible à l'œil nu.
La fatigue: Les tumeurs ont tendance à saigner ce qui peut conduire à de l'anémie
ferriprive s’accompagnant d'une fatigue extrême.
La constipation
La diarrhée
Des selles minces
La sensation de devoir aller à la selle
Les nausées et les vomissements
Les flatulences et les ballonnements
Tests et diagnostique
Ne pas mourir d'embarras. Faites-vous examiner.
Les méthodes de dépistage conduisent à la détection et à l'élimination des polypes et des
cancers de petite taille qui peuvent être facilement enlevés. Malheureusement, au moment où le
cancer du côlon provoque des symptômes avancés, la plupart des cancers se sont propagés
au-delà de l'intestin et le taux de survie est inférieur à 40%.
Le dépistage est conçu pour détecter les polypes pendant que la personne n’a pas encore de
symptômes et lorsque les polypes peuvent encore être complètement enlevés. Nous savons
que le dépistage est essentiel pour la prévention du cancer du côlon et pourtant moins de 20%
des Canadiens admissibles au dépistage font usage de cette stratégie de prévention très
efficace.
Les tests de dépistage habituels pour le cancer du côlon incluent :
Le toucher rectal: on examine les bosses à l'intérieur du rectum à l'aide d'un gant et d’un
lubrifiant.
Le test de sang occulte dans les selles : il s’agit d’un examen consécutif de trois
échantillons de selles pour pouvoir déterminer des traces de sang non visibles à l'œil nu.
Trois échantillons distincts de selles sont recueillis et envoyés à un laboratoire où les
échantillons sont analysés. Ceux correspondant à des résultats positifs seront orientés
vers une coloscopie.
Lavement de Baryum : Une procédure qui consiste à placer un tube court dans le
rectum, injectant une solution de baryum, en prenant une radiographie pour visualiser la
muqueuse du tractus digestif inférieur.
Sigmoïdoscopie : Utilisation d’un instrument flexible et émettant une lumière intense
appelé sigmoïdoscope pour examiner le rectum et le côlon sigmoïde.
La coloscopie: généralement réalisée sous sédatif, cette procédure utilise un tube éclairé et
flexible appelé endoscope qui examine le côlon dans son intégralité (y compris le rectum). Le
tube est inséré dans l'anus et le rectum. Il avance à travers le côlon.
Possibilités de traitement
J'ai développé un cancer du côlon. Maintenant que se passe-t-il pour moi?
La plupart des patients atteints d'un cancer du côlon auront recours á une chirurgie de
résection. Ce qui signifie que le segment pathologique est retiré et l'intestin de chaque côté du
cancer est réunifié.
L'ablation chirurgicale du cancer du côlon offre un potentiel de guérison intéressant. Lorsque la
croissance de la tumeur est petite et que le cancer ne s'est pas propagé en dehors de la paroi
intestinale, les patients s’en sortent bien. Les plus gros cancers sont généralement traités par
chirurgie et chimiothérapie et parfois en combinaison avec les radiations.
Les chances de survie à un cancer du côlon sont étroitement liées au stade de progression de
la maladie au moment de la chirurgie. Lorsqu’on est en présence de cancers seulement situés
dans l'intestin, le taux de survie pour une période supérieure à 5 ans est de 85 à 95%.
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