avec un réseau d’universitaires de renom de la région, propose aux gouvernements et à la
société civile des options pour améliorer les mécanismes de gouvernance dans la région
La Banque mondiale consacre des ressources importantes sous forme d’activités d’études et de
prêts pour appuyer la réforme dans le secteur public au niveau national. L’analyse des processus
budgétaires au Yémen, en Jordanie, en Iran et le nouveau prêt pour la réforme de l'administration
publique au Maroc constituent des exemples particulièrement marquants de ces activités.
Certaines de celles-ci, comme le prêt d’appui à la réforme du secteur public en Jordanie et le
programme d'assistance technique en Egypte en vue d’établir une gestion budgétaire basée sur
la performance, ont enregistré des progrès significatifs. La réforme du secteur public reste
également un élément central du programme à moyen terme de la région. Des revues des
dépenses publiques sont en cours ou prévues dans plusieurs pays y compris l'Egypte, l'Algérie,
le Liban et l'Iran. Des initiatives sont également en cours en ce qui concerne le secteur public en
Iraq. Au niveau régional et, conformément aux priorités récemment adoptées par la Commission
pour la gouvernance dans le secteur public, un accent particulier est mis sur la réalisation d’une
étude comparative des questions importantes de gouvernance et de prestation de services.
Le développement du secteur privé et la création d'emploi
Une croissance soutenue en vue d’augmenter les revenus et étendre les bénéfices aux pauvres
est essentielle pour créer des emplois et réduire la pauvreté. Aider les pays à accélérer et
maintenir leur croissance est un volet très important dans l'appui de la Banque mondiale à la
région MENA. Á cet effet, la Banque mondiale a mis en place un certain nombre d'outils destinés
à soutenir les efforts des pays pour instaurer un climat favorable à l'investissement, mieux gérer
leurs entreprises et créer un secteur financier dynamique. Ces outils comprennent : des
évaluations du climat de l'investissement (Algérie, Maroc, Tunisie, Syrie, Oman, Yémen et
Egypte); des évaluations du secteur financier (Algérie, Maroc, Tunisie, Jordanie, Egypte, Koweït,
Oman et Liban), et un appui à la facilitation du commerce (Maroc, Jordanie, Syrie). La Banque
mondiale appuie également les programmes de réforme dans les pays du Golfe au moyen de
conseils de politiques et d’assistance technique. En outre, elle appuie et encourage les
partenariats entre le secteur privé et le secteur public pour le développement des infrastructures.
Par exemple, la Banque mondiale a aidé les autorités aéroportuaires égyptiennes à financer
l'extension de l'aéroport du Caire et à en privatiser la gestion. En Tunisie, la Banque mondiale a
collaboré avec le gouvernement pour la mise en place d'une stratégie de partenariat entre le
secteur public et le secteur privé pour développer et gérer des services d’infrastructures.
Une éducation à caractère plus universel
Comparé à d’autres régions du monde, les pays de la région MENA investissent une plus grande
proportion de leur PIB dans l'éducation. Malgré cela, la région est toujours confrontée à des
difficultés pour asseoir un système éducatif de haute qualité à tous les niveaux et promouvoir un
apprentissage et des formations en continu qui puissent répondre aux besoins du marché du
travail. C’est pourquoi l'amélioration du système éducatif est un volet important dans la stratégie
de la Banque mondiale visant au développement d’une économie du savoir et à la facilitation de
la transition économique des pays de la région MENA. Un tel développement ne peut se faire
sans une éducation de qualité et sans l'esprit de créativité. La Banque mondiale aide ces pays à :
(i) assurer l'accès équitable à l'éducation et la poursuite des études jusqu’à leur terme; (ii)
améliorer la qualité et la pertinence de l'éducation primaire, secondaire et supérieure ; (iii)
renforcer les capacités dans la gestion de l'éducation à la fois dans le secteur public et dans les
communautés locales ; (iv) améliorer l'efficacité des services éducatifs ; et (v) garantir la
pérennité des financements des investissements publics dans le secteur de l'éducation. Mais la
Banque mondiale va plus loin. Elle s'intéresse aussi à ceux qui ont été rejetés par le système
éducatif, tels les enfants déscolarisés, travailleurs, handicapés, et autres enfants en difficulté. Á