RÈGLEMENT DE PURIFICATION
Pour un moine, les règles et préceptes consistent à se rendre majestueux, à se tourner vers l’objectif
d’auto-perfectionnement. Actuellement, le Vénérable Nguyên Hùng est venu ici vivre avec les fidèles
pratiquants bouddhistes, pour une durée inconnue en fonction des conditions dharmiques, mais même
pour une journée, il est nécessaire d’établir des bases solides afin de pérenniser la Voie Bouddhiste.
Ainsi, ces règles de l’harmonie à la pagode sont des modes de comportement et de conduite, entre le
Vénérable et l’assemblée, et entre des personnes au sein de l’assemblée. Vivre c’est vivre avec, c’est
cohabiter, d’où la nécessité d’un système de référence avec des règles de nature pure et libératrice pour
stabiliser la vie en collectivité.
Ce règlement de purification vise à ne pas souiller la communauté de pratiquants, à développer l’esprit
de respect et confiance mutuels ; à ne pas détruire le corps de Sangha et à se conformer aux lois
prescrites par le Bouddha. Les pratiquants venant à la pagode doivent s’exercer dans la pleine
conscience à vivre selon ce règlement afin d’obtenir de concrets bénéfices.
1. Se cohabiter avec harmonie sans se disputer la priorité. Il vaut mieux suivre l’ordre des arrivées pour
s’asseoir manger, réciter les sutras, écouter le Dharma. Ne pas taper, opprimer et tuer les uns les
autres (La cohabitation harmonieuse).
2. Maintenir la parole modérée, posée, modeste, respectueuse et douce. Parler seulement en cas de
besoin. Ne pas discuter des choses du monde. Ne pas chercher à avoir le dernier mot. Il vaut mieux
ne discuter que sur le Bouddhisme mais dans un esprit de paix et d’entente. Il vaut mieux une phrase
futile de moins pour une récitation du nom du Bouddha de plus (La parole sans lutte).
3. S’échanger ses compréhensions et expériences sur le Dharma, non pas pour prouver ses
connaissances, mais avec un sincère désir de faire part à l’autre de la joie obtenue de sa propre
pratique et de l’aider à atteindre ce même résultat (Le partage bénéfique de connaissances).
4. Il vaut mieux toujours conserver son état d’esprit joyeux et sociable. Ne jamais laisser apparaître de
la joie en apparence alors que le cœur n’y est pas. Afin de parvenir à la paix et l’harmonie de l’esprit,
on doit pratiquer la Joie altruiste et l’Équanimité. Pour cela, on abandonne tous ses tristesses,
chagrins, colères et ressentiments, et ne s’attache pas aux fautes des autres (La pensée harmonieuse).
5. Respecter et honorer les règles et préceptes que l’on a reçus. Si nous n’observons pas ensemble les
préceptes, la discipline et les règles, nous ne pourrons jamais parvenir à une cohabitation
(L’observance commune des préceptes).
6. Pratiquer le partage et céder mutuellement les bénéfices matériels et spirituels obtenus dans la vie de
la pratique bouddhiste (Le partage équitable de bénéfices).
7. Suivre scrupuleusement les horaires et programmes établis.
8. Marcher, se tenir debout, s’allonger et s’asseoir avec aise et douceur, mais naturellement et vivement
pour montrer la vivacité d’un esprit paisible, heureux et libre. Ne pas laisser les apparences et le côté
formel des choses nous entraver et nous empêcher d’atteindre la libération.
9. Les bouddhistes participant à une session de pratique doivent être conscients et heureux de vivre
pleinement une journée de paix et de joie dans un lieu pure. Apprendre et pratiquer le Bouddhisme
ont pour but l’éveil et la libération dans l’instant présent. En dehors de cet objectif, il n’y en a aucun
autre.
10. Il est formellement interdit de solliciter des dons pécuniaires ou matériels au nom de la Pagode, de
l’Association ou du Vénérable. Toute participation ou donation doit être fondée sur la volontée
personnelle et faite en contact direct avec le Comité Exécutif, avec la personne responsable désignée.
Toute invitation aux dons qui n’est pas émise par le responsable de la Pagode et le Comité Exécutif
de l’Association est contraire au Dharma et illégale.