Résumé des Caractéristiques du Produit
calcium va apparaître.
Étant donné le risque d’arythmie cardiaque lors d’une administration concomitante avec des digitaliques,
l’administration parentérale de calcium est contre-indiquée chez les patients digitalisés. Toutefois, si une
administration de calcium est nécessaire chez un patient digitalisé, elle se fera par perfusion lente sur
plusieurs heures, sinon par voie orale.
Les diurétiques thiazidiques peuvent, en diminuant l’excrétion rénale du calcium, provoquer une
hypercalcémie.
Théoriquement, le chlorure de calcium risque de diminuer la réponse aux antagonistes du calcium. En
pratique, il est rapporté que l'administration concomitante de vérapamil et de calcium peut, probablement
par antagonisme, diminuer l'effet antihypertenseur du vérapamil. Le risque plus ou moins accru de cette
interaction dépend de la voie d'administration (qui est en principe la voie intraveineuse), de la dose, et de
l'arythmie sous-jacente.
Glucosides cardiotoniques. Les effets inotropiques et toxiques des glucosides cardiotoniques et des sels
de calcium sont synergiques et des arythmies peuvent survenir lors d’administrations simultanées. Une
administration I.V. de calcium est alors contre-indiquée.
4.6 Grossesse et allaitement
Le calcium traverse la barrière placentaire et se retrouve dans le lait maternel. L’administration parentérale est à
éviter pendant la grossesse et la lactation, sauf en cas de situation nécessitant une correction rapide de la
calcémie.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Non applicable.
4.8 Effets indésirables
L’administration I.V. de calcium (chlorure) peut provoquer une irritation au site d’injection. Le patient
peut également se plaindre de douleur, de picotements, de rougeur, de rash ou de transpiration, d’une
sensation d’oppression ou de bouffées de chaleur, d’un « goût de craie » (= « chalky taste »), de nausées
ou de vomissements.
Les picotements peuvent être le signe d’une administration trop rapide, alors que rougeur, rash et
sensation de chaleur peuvent être le signe d’une extravasation.
Une administration IV trop rapide peut aussi provoquer les manifestations suivantes : Vasodilatation, hy-
potension, bradycardie, arythmies cardiaques, syncope et arrêt cardiaque.
En cas d’administration prolongée, il y a lieu de redouter un risque de calcification vasculaire sous-
cutanée ou viscérale.
Les effets indésirables d'une hypercalcémie sont : anorexie, nausées, vomissements, constipation, soif,
douleurs abdominales, myasthénie, faiblesse musculaire, confusion, polyurie, polydipsie, calcification
tissulaire, arythmie et coma.
4.9 Surdosage
L’hypercalcémie étant encore plus dangereuse que l’hypocalcémie, elle sera prévenue par un contrôle
régulier des taux plasmatiques de calcium pendant le traitement. Une attention toute particulière sera portée
aux patients souffrant d’une insuffisance rénale chronique.
Les taux sériques normaux de calcium sont compris entre 9 et 10,4 mg/dl (4,5 et 5,2 mEq/L), et ne peuvent
en aucun cas dépasser la valeur de 12 mg/dl.
On parle d’hypercalcémie à partir de taux sériques en calcium supérieurs à 10,5 mg/dl.
Les premiers symptômes d’une hypercalcémie sont : forte constipation, sécheresse buccale, maux de tête,
sensation de soif, irritabilité, anorexie, dépression mentale, goût métallique, faiblesse ou fatigue extrême.
Ensuite surviennent les manifestations suivantes : confusion, somnolence, hypertension, augmentation de la
sensibilité des yeux ou de la peau à la lumière, en particulier chez les patients hémodialysés, arythmies
cardiaques, nausées, vomissements, et polyurie.
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