Communiqué de presse Meylan, le 12 octobre 2015 Mieux prendre en charge l'ostéoporose : quel rôle joue le diagnostic biologique ? Une campagne d’information dans plus de 800 laboratoires de biologie médicale partout en France A l’occasion de la Journée Mondiale contre l’Ostéoporose (JMO) et durant toute la semaine du 20 octobre, Roche Diagnostics France mène une campagne de sensibilisation (affiches, brochures mises à disposition) au sein des laboratoires de biologie médicale pour informer le plus grand nombre de l’importance des examens de biologie médicale dans la prise en charge de l’ostéoporose. Cette action mettra également en lumière l’intervention du biologiste médical dans la chaîne de soins, moins bien connue du public que celle du médecin. L’ostéoporose : une pathologie qui ne cesse de croître L’ostéoporose est une affection générale du squelette caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une altération de la microarchitecture du tissu osseux. Elle se traduit par une fragilité osseuse et un risque accru de fracture. Cette maladie est aujourd’hui un enjeu de Santé Publique avec 39 % des femmes qui en souffrent à 65 ans et 70 % à 80 ans*. Les hommes n’en sont pas pour autant épargnés (l’ostéoporose masculine est d’ailleurs le thème principal de cette JMO 2015). Chaque année, environ 60 000 fractures vertébrales et 50 000 fractures de l’extrémité du fémur sont une conséquence directe de l’ostéoporose (Société Française de Rhumatologie). Les chiffres augmentent continuellement en lien avec la diminution globale de l’activité physique et l’allongement de la durée de vie. La biologie médicale : un rôle clé dans la recherche des « causes secondaires d’ostéoporose »… « Le diagnostic d’une ostéoporose est établi par la mesure de la densité minérale osseuse et/ou par l’existence de fractures, précise le Professeur Jean-Claude Souberbielle, biologiste à l’Hôpital Necker-Enfants et membre du comité scientifique du GRIO (Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses). Il est très important, avant de prescrire un traitement de l’ostéoporose, de corriger un éventuel déficit en calcium et en vitamine D et de rechercher une cause éventuelle d’ostéoporose dite secondaire, c’est-à-dire une pathologie qui pourrait être, ne serait-ce qu’en partie, responsable de l’ostéoporose. En effet, la détection et le traitement de ces pathologies améliorent le statut osseux des patients concernés ». Des examens de biologie médicale incluant un bilan phosphocalcique de base (calcémie, phosphatémie, PTH, 25OHvitamine D) ainsi que d’autres examens destinés à éliminer en particulier un processus tumoral doivent donc être réalisés pour tout patient présentant une ostéoporose. * Source : Société Française de Rhumatologie – Dossier Ostéoporose 2005. Roche Diagnostics France Communication Tel. 04 76 76 30 51 Fax 04 76 76 30 82 http://www.roche-diagnostics.fr …Mais aussi dans l’évaluation de l’efficacité et l’observance d’un traitement contre l’ostéoporose Les examens de biologie médicale jouent ensuite un rôle fondamental dans le suivi du traitement, une fois celui-ci engagé par le médecin. « Les principaux traitements prescrits sont des inhibiteurs de la résorption osseuse. Des marqueurs biologiques spécifiques de la résorption peuvent être dosés avant la mise en route du traitement et après trois à six mois de traitement. Ils permettent d’évaluer à la fois l’efficacité et l’observance de ces traitements dont la prise est parfois contraignante et dont le bénéfice clinique (réduction du risque de fracture) n’est objectivé qu’à moyen/long terme ». Par ailleurs, la prise des traitements anti-résorptifs est relativement contraignante. Il apparaît donc très utile de doser les marqueurs du remodelage osseux pour démontrer au patient l’efficacité biologique d’un traitement qui n’apporte certes pas de mieux-être visible mais un bénéfice certain. « Le deuxième type de traitement prescrit consiste à stimuler la formation d’os nouveau. Moins utilisés, ces traitements sous forme injectable, sont mieux pris par les patients sur la durée.», explique le Docteur Frédéric Eberlé, médecin-biologiste, responsable médical, Roche Diagnostics France. Le biologiste médical : un acteur présent tout au long du parcours de soins Roche Diagnostics France accompagne le biologiste dans son rôle médical et rappelle l’importance de sa fonction dans la prise en charge du patient. Le rôle du biologiste médical est également important dans l’exploration des maladies ostéoarticulaires comme la Polyarthrite Rhumatoïde (PR), dont le diagnostic est à la fois radiologique et biologique, en particulier via la caractérisation de la présence d’anticorps anti-CCP (peptides cycliques citrullinés), hautement spécifiques de cette maladie évolutive et invalidante. Pour en savoir plus sur le sujet du diagnostic biologique et retrouver tous les laboratoires de biologie médicale participant à la campagne de sensibilisation : rendez-vous sur www.rochediagnostics.fr A propos du diagnostic biologique : Le diagnostic biologique regroupe l’ensemble des techniques, appareils et dispositifs qui permettent d’obtenir une information médicale à partir d’un échantillon de sang, d’urine ou de tissu prélevé sur des patients. A noter que 60 à 70 % des décisions médicales sont prises à partir d’un résultat issu d’un test de diagnostic biologique (Association européenne des fabricants de produits diagnostiques (EDMA) 2009). A propos de Roche Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit 2 des médicaments cliniquement différenciés pour l’oncologie, l’immunologie, les maladies infectieuses, l’ophtalmologie et les neurosciences. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique du cancer, et une entreprise d’avantgarde dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise à mettre à disposition des médicaments et des produits diagnostiques permettant d’améliorer de façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. Depuis sa fondation, en 1896, Roche n’a cessé d’apporter une contribution majeure dans le domaine de la santé, au niveau mondial. Vingt-huit médicaments développés par Roche font partie de la Liste modèle de Médicaments Essentiels de l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment des antibiotiques, des traitements antipaludéens et des agents chimiothérapiques permettant de sauver des vies. Pour de plus amples informations, veuillez consulter www.roche.com. Tous les noms de marque mentionnés sont protégés par la loi. Relations avec les médias Pour plus d’information contactez : LJ Com Camille Journet et Alexandra Deleuze Tel : 01 45 03 57 66 / 01 45 03 56 58 [email protected] /[email protected] Roche Diagnostics France Sophie de Leiris Directeur de la Communication Tel : 04 76 76 30 51 / Mobile : 06 08 74 17 42 [email protected] Eudes de Villiers Responsable Marketing Services & Digital et Communication Tel : 04 76 76 31 26 / Mobile : 06 25 53 63 17 [email protected] 3