Compl´ements d’optique 4
Figure 6 – Eclairement en fonction de l’ange θ
⋆Pour une ouverture circulaire de rayon R, la tache centrale de diffraction, appel´ee ≪Tˆache d’Airy ≫, est un
disque. La g´eom´etrie du probl`eme implique 4que :
θ= 0,61 ×λ
R(3)
Figure 7 – Figure de diffraction d’un faisceau par un
trou circulaire
1.3 La diffraction et la formation des images
Le rˆole de la plupart des instruments d’optique (microscope, objectif d’appareil photo, t´elescope . . . ) est de former
des images. Du point de vue de l’optique g´eom´etrique, un instrument ≪parfait ≫, c’est-`a-dire exempt d’aberrations
fait correspondre un point image `a chaque point objet .
En r´ealit´e, lors de leur cheminement `a travers l’instrument, les faisceaux lumineux sont diaphragm´es par les
montures des lentilles et donc diffract´es 5. L’image d’un point source par un instrument d´epourvu d’aberration n’est
donc pas un point image mais une tache de diffraction. Les montures des lentilles ou miroirs ´etant la plupart du
temps circulaires, la figure de diffraction obtenue est une tache d’Airy d´ecrite au 1.2. Il est vrai que, si le diam`etre
de la pupille diffractante est grand devant la longueur d’onde, la tache centrale de diffraction, qui contient l’essentiel
de l’´energie lumineuse, `a une largeur tr`es proche de l’image g´eom´etrique. N´eanmoins il y a certaines situations o`u la
diffraction est un facteur important qui limite la finesse des observations et des mesures.
Figure 8 – Limite du pouvoir de r´esolution d’un syst`eme optique parfait
4. et ceci n’a rien de trivial
5. En astrophysique par exemple, la pupille diffractante est r´ealis´ee par l’objectif d’une lunette astronomique ou bien le miroir d’un
t´elescope.