- Difficultés à uriner ou douleurs mictionnelles.
- Nausées et vomissements.
- Douleurs au niveau des cicatrices.
- Gorge endolorie par le tube d’intubation.
- Infections sévères rares (1,5%), nécessitant la réadmission à l’hôpital et le traitement par
ATB.
- Hémorragie vaginale avec u sans anémie.
- Blessure au niveau de l’intestin, de la vessie, de l’uretère ou d’un vaisseau sanguin
majeur.
- Thrombophlébite ou embolie gazeuse.
Cf cours de Mme HENRY sur la cœlioscopie (chapitre 7).
III) Conséquences de l’hystérectomie
Physiques :
- Stérilité.
- Plus de menstruations.
- Moins ou pas de douleurs.
- Diminution des risques de cancer des organes génitaux (utérus et col).
- Ménopause chirurgicale (qui peut être corrigée par une hormonothérapie de substitution).
Psychologiques :
Certaines patientes vont éprouver des changements émotionnels après la perte de leur utérus. Ces
perturbations dépendent :
- De leur préparation psychologique avant l’intervention.
- Du temps de survenue de l’intervention.
- De la pertinence d’enlever l’utérus.
- De la guérison du pb sous-jacent.
- De l’âge.
- Du motif de retrait de l’utérus.
Exceptionnellement, certaines femmes vont se sentir déprimées à la pensée de ne plus pouvoir
avoir d’enfants.
Sexuelles :
Certaines patientes vont éprouver des changements de leur sexualité après l’hystérectomie. De
rares femmes ne ressentent plus les contractions utérines qu’elles éprouvent lors de l’orgasme.
Toutefois, la grande majorité des patientes n’éprouveront aucun changement significatif de leur
sexualité après une hystérectomie. D’autres verront, au contraire, leur désir sexuel augmenté, car
elles n’auront plus à se soucier de la peur d’être enceinte ou de présenter des saignements et/ou
des douleurs lors de leurs activités sexuelles.
Si les ovaires sont enlevés, la prescription de l’hormonothérapie de substitution pourra empêcher
la sécheresse et l’étroitesse vaginale qui peuvent survenir après l’ovariectomie bilatérale.