Gynéco venue d’ailleurs G ynéco venue d’ailleurs Hystérectomies pour inversion utérine puerpérale : à propos de deux cas Hysterectomies for puerperal uterine inversion: a report of two cases B. Jellab, A. Aboulfalah, H. Abbassi* L’ inversion utérine puerpérale (IUP) est une complication obstétricale rare qui se définit comme l’invagination du fond utérin en doigt de gant, jusqu’à pouvoir au maximum s’extérioriser à la vulve. La fréquence rapportée dans la littérature est très variable. Elle est estimée à 1/20 000 naissances en Europe et à 1/2 500 aux États-Unis (1). Elle appartient aux causes classiques d’hémorragies de la délivrance et engage le pronostic vital maternel en raison de l’hémorragie utérine et de l’état de choc souvent présent. Son pronostic est lié à la reconnaissance immédiate de l’inversion et à un traitement rapide permettant d’éviter l’hystérectomie, voire le décès. À partir de deux cas d’inversion utérine puerpérale subaiguë et d’une revue de la littérature, nous discutons la place de l’hystérectomie comme traitement chirurgical de dernier recours dans l’IUP. Observation n°1 Madame S.F., âgée de 24 ans, troisième pare, troisième geste, n’ayant pas d’antécédent pathologique particulier a consulté aux urgences obstétricales pour des métrorragies de faible abondance et des douleurs pelviennes. L’anamnèse a retrouvé la notion d’accouchement à domicile par voie basse 13 jours avant son admission par une accoucheuse traditionnelle avec notion de traction excessive sur le cordon et expression abdominale. À l’admission, la patiente est consciente, stable sur le plan hémodynamique, avec une tension artérielle à 120/70 mmHg et apyrétique à 37 °C. La palpation suspubienne a objectivé l’absence d’utérus dans la région hypogastrique, le toucher vaginal et l’examen sous valve montrent une masse molle volumineuse à grosse extrémité inférieure correspondant au fond utérin. Le diagnostic d’IUP de deuxième degré a été retenu cliniquement. Après mise en condition avec remplissage vasculaire et transfusion sanguine de trois culots globulaires, une tentative de version manuelle sous anesthésie générale a été mise en échec. Nous avons essayé par la suite une réduction sanglante par voie basse selon la technique de Spinelli, puis par voie haute selon la technique de Huntington, mais sans résultat. Après échec des tentatives de réduction chirurgicale, nous avons eu recours à un morcellement et réintégration de l’utérus par voie vaginale puis réalisation d’une hystérectomie totale par voie haute. L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire a mis en évidence une nécrose totale de l’endomètre. Les suites postopératoires ont été simples et la patiente est sortie au quatrième jour postopératoire. * Service de gynécologie obstétrique A, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc. Observation n°2 Madame H.R., âgée de 18 ans, deuxième pare, deuxième geste, n’ayant pas d’antécédent pathologique particulier a consulté aux urgences obstétricales pour des métrorragies de faible abondance et des douleurs pelviennes. L’anamnèse a retrouvé la notion d’accouchement à domicile par voie basse 5 jours avant son admission avec notion de traction excessive sur le cordon. À l’admission, la patiente est consciente, stable sur le plan hémodynamique, avec une tension artérielle à 120/60 mmHg et apyrétique à 37,4 °C. La palpation suspubienne a objectivé une sensibilité pelvienne avec absence d’utérus dans la région hypogastrique, l’examen vaginal a trouvé une IUP de troisième degré. Après la mise en route des mesures de réanimation par remplissage vasculaire et transfusion de deux culots globulaires, la patiente a été acheminée directement au bloc opératoire pour tentative de version manuelle sous anesthésie générale, qui a été un échec. Nous avons tenté par la suite une réduction chirurgicale par voie basse selon la technique de Spinelli, mais elle a échoué aussi. Nous avons donc eu recours à une hystérectomie totale par voie basse. L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire a mis en évidence un utérus infarci et partiellement nécrosé. Les suites postopératoires ont été simples. La patiente est sortie au sixième jour postopératoire sans complication. Discussion La fréquence de l’IUP rapportée dans la littérature est très variable. Elle est d’origine obstétricale dans 85 à 95 % des cas (2, 3). Il existe plusieurs stades selon le degré d’extériorisation de l’utérus : – premier degré (simple dépression du fond utérin en cupule sans atteindre l’orifice cervical) ; – deuxième degré (le fond utérin a franchi le col et se trouve dans le vagin) ; – troisième degré (le fond utérin est extériorisé à la vulve) ; – quatrième degré (participation des parois vaginales à l’inversion). Certains distinguent des formes aiguës (survenant moins de 24 heures après l’accouchement), subaiguës (survenant après les premières 24 heures et avant quatre semaines) ou chroniques (découverte au minimum 30 jours après l’accouchement). Parmi les facteurs favorisant cette pathologie, on retrouve avant tout une hypotonie utérine associée à une insertion fundique du placenta, ce qui provoque une dépression du fond utérin en cas de manœuvres intempestives telles La Lettre du Gynécologue - n° 332 - mai 2008 une traction excessive sur le cordon ou des expressions utérines comme c’est le cas dans nos deux observations. Le diagnostic des inversions utérines puerpérales est clinique, effectué lors de la délivrance ou rapidement après, devant trois principaux signes qui sont l’hémorragie, le choc et les douleurs pelviennes. L’IUP est rarement de découverte tardive au stade subaigu ou chronique comme le cas de nos deux observations, du fait de la méconnaissance du diagnostic due à une symptomatologie fruste ou à une surveillance inappropriée du post-partum. Cependant, son apparition secondaire ne peut être écartée. Cette découverte tardive expose à l’infection et à la nécrose utérine, en plus des difficultés de la réintégration de l’utérus malgré les techniques sanglantes, conduisant à la réalisation d’une hystérectomie très difficile techniquement et dangereuse dans cette situation. La prise en charge des inversions utérines puerpérales doit être immédiate associant une réanimation médicale, pour corriger le choc, une réduction manuelle rapide et une antibiothérapie. La réduction manuelle par voie basse est la méthode idéale. Elle peut être réalisée soit par taxis, procédé de Johnson, soit par réduction hydrolique (méthode de O’Sullivan). En cas d’échec de tous les moyens de réduction manuelle, le recours à la chirurgie s’impose et différentes techniques ont été décrites. Oboro (4) rapporte quatre techniques chirurgicales : l’intervention par voie vaginale (Spinelli) qui consiste en une colpohystérotomie médiane antérieure totale ; l’intervention par voie abdominale (Huntington) qui consiste en une traction légère et continue sur les ligaments ronds pendant qu’un aide tente une réduction manuelle par voie basse ; la procédure de Hautain qui consiste en une hystérotomie médiane postérieure, facilitant le replacement de l’utérus par la méthode de Huntington ; et l’hystérectomie. Cette dernière intervention chirurgicale demeure exceptionnelle dans l’IUP. Morini (5) rapporte, après revue et analyse de la littérature internationale sur une période de 50 ans – de 1939 à 1989 – 14 cas d’IUP, ayant subi une hystérectomie sur un total de 358 cas d’IUP, soit 4,24 % des cas. Hussain (6) trouve un seul cas d’hystérectomie dans sa série de 36 cas d’IUP, soit 2,77 %. Shah-Hosseini (7) rapporte aussi un seul cas sur sa série de 11 IUP. Plusieurs auteurs (8, 9) ne constatent aucun cas d’hystérectomie dans leur série. La fréquence des hystérectomies sur le nombre d’IUP est rapportée dans le tableau. La majorité des auteurs (6, 7, 10-12) avait eu recours à l’hystérectomie dans les cas d’IUP aiguë devant une hémorragie rebelle associée à un placenta accreta. Romo (13) a eu recours à cette intervention dans le cas d’inversion subaiguë où l’utérus était nécrosé. Dans nos deux cas, une hystérectomie pour IUP subaiguë a été effectuée après échec des tentatives de réduction manuelle et chirurgicale, mais l’examen anatomopathologique a révélé rétrospectivement une nécrose partielle de l’utérus, situation qui devait conduire d’emblée à l’hystérectomie. Cependant, il est difficile dans ces situations de s’assurer de la nécrose effective de l’utérus avant l’examen anatomopathologique. La technique de Romo (13) permet d’étayer le diaLa Lettre du Gynécologue - n° 332 - mai 2008 Gynéco venue d’ailleurs G ynéco venue d’ailleurs Tableau. Fréquence de l’hystérectomie dans la littérature. Auteurs Période Nombre d’IUP Nombre de cas d’hystérectomie Morini (5), Italie (1994) 1939-1989 358 14 Hussain (6), Karachi (2004) 1995-2002 36 1 10 ans 11 1 Brar (8), États-Unis (1989) 1977-1986 56 0 Abouleish (9), États-Unis (1995) 1987-1993 18 0 Achanna (10), Malaisie (2006) 2002-2005 4 1 Shah-Hosseini (7), Providence (1989) gnostic de nécrose utérine et de guider le choix thérapeutique. Il rapporte un cas d’inversion utérine subaiguë diagnostiquée au cinquième jour post-partum. Après réduction chirurgicale par laparotomie selon la technique de Huntington, l’injection intraveineuse de fluorescéine avec examen de l’utérus à la lampe fluorescente a montré une nette ligne de démarcation entre myomètre sain et myomètre nécrotique, conduisant à une hystérectomie. L’hystérectomie peut être effectuée par voie basse ou par voie haute selon les habitudes de l’opérateur, mais aussi selon les conditions chirurgicales. Hussain (6) a eu recours à une hystérectomie abdominale dans sa série de 36 cas d’IUP aiguë, devant des métrorragies rebelles au traitement médical. Dans notre premier cas, nous avons réalisé une hystérectomie totale par voie haute après morcellement et réintégration de l’utérus par voie vaginale devant l’échec des tentatives de réduction par voies mixtes. Dans le deuxième cas, nous avons eu recours à l’hystérectomie par voie basse après échec de tentative de réduction par la méthode de Spinelli. Le pronostic maternel lié à l’hystérectomie est difficile à évaluer du fait du faible nombre de cas rapporté dans la littérature. Cependant, cette intervention est responsable d’une morbidité maternelle non négligeable. Elle est due surtout aux complications hémorragiques souvent sévères justifiant le recours à la transfusion sanguine. Le risque de complications viscérales traumatiques et infectieuses pourrait être augmenté. Quant à la mortalité maternelle liée à l’hystérectomie, les séries récentes ne rapportent aucun décès (6, 7, 12). Globalement, le pronostic de cette pathologie dépend du facteur temps. Un diagnostic immédiat puis un traitement rapide permettent d’éviter l’hystérectomie et ses complications. Conclusion L’hystérectomie pour IUP est une intervention rarement pratiquée de nos jours. Ses principales indications restent les hémorragies incoercibles après échec des tentatives de réduction classique et la nécrose utérine due aux inversions constatées tardivement. Elle peut être réalisée par voie haute ou par voie basse selon l’expérience de l’opérateur et les conditions chirurgicales. Le pronostic maternel est difficile à évaluer dans ces situations, du fait du nombre insuffisant de cas publiés.n Gynéco venue d’ailleurs G ynéco venue d’ailleurs Références bibliographiques 1. Gerber S. Uterine inversion. Rev Med Suisse Romande 1996;116:277-83. 2. Dali SM, Rajbhandari S, Shrestha S. Puerperal inversion of the uterus in Nepal: Shah-Hosseini R, Evrard JR. Puerperal uterine inversion. Obstet Gynecol 1989;73:567-70. 8. Brar HS, Greenspoon JS, Platt LD et al. Acute puerperal uterine inversion: New approaches to management. J Reprod Med 1989;34:173-7. case reports and review of literature. J Obstet Gynaecol Res 1997;23:319-25. 9. Abouleish E, Ali V, Joumaa B et al. Anaesthesic management of acute puerpe- case of uterine inversion. Anesth Analg 1996;82:1091-93. 10. Achanna S. Puerperal uterine inversion: a report of four cases. J Obst Gy- puerperal uterine inversion. Int J Gynecol Obstet 2006;94:126-7. 11. Miras T, Collet F, Seffert P. Acute puerperal uterine inversion: two cases. of 3 cases and an analysis of 358 cases in the literature. Minerva 1994;46:11527. 12. Nayama M, Moulaye A, Djibrill B et al. Les hystérectomies d’hémostase en 2004;14:215. incomplete inversion. Am J Obstet Gynecol 1992;166:878-9. 3. Dayan SS, Schwalbe SS. The use of small-dose intravenous nitroglycerin in a 4. Oboro VO, Akinolaa SE, Apantakua BD. Surgical management of subacute 5. Morini A, Angelini R, Giardini G. Acute puerperal uterine inversion: a report 6. Hussain M. Acute puerperal uterine inversion. J Coll Physicians Surg Pak RCP Rhophylac 180x120 5/03/08 10:20 ral uterine inversion. Br J Anaesth 1995;75:486-7. naecol Res 2006;32:341. J Gynecol Obstet Biol Reprod 2002;31:668-71. pays sous-équipé. Gynecol Obstet Fertil 2006;34:900-5. 13. Romo MS, Grimes DA, Strassle PO. Infarction of the uterus from subacute Page 1 RHOPHYLAC 200 microgrammes/2 ml, RHOPHYLAC 300 microgrammes/2 ml Composition : Immunoglobuline humaine anti-D (Rh), solution injectable en seringue préremplie, 2 ml : • Ig anti-D 1000 UI (200 microgrammes) soit 500 UI (100 microgrammes) par ml. Protéines plasmatiques humaines � 25 mg/ml* • Ig anti-D 1500 UI (300 microgrammes) soit 750 UI (150 microgrammes) par ml. Protéines plasmatiques humaines � 30 mg/ml* * dont 10 mg/ml d'albumine humaine (stabilisant) et � 95 % d'IgG. IgA � 5 µg/ml. Excipients : albumine humaine, glycine, chlorure de sodium, eau ppi. Indications : Prévention de l’allo-immunisation fœtomaternelle Rh(D) chez les femmes Rh(D)-négatif : grossesse / accouchement d’un enfant Rh(D)-positif, fausse couche / menace de fausse couche / grossesse ectopique ou môle hydatiforme, hémorragie transplacentaire secondaire à une hémorragie pré-partum, amniocentèse, biopsie de villosité choriale ou manœuvres obstétricales, telles que version céphalique externe ou traumatisme abdominal. Traitement des sujets Rh(D)négatif après transfusions incompatibles de sang Rh(D)-positif ou d'autres produits contenant des hématies Rh(D)-positif. • Posologie* : Respecter les directives professionnelles en vigueur. Schémas recommandés : Prévention de l’allo-immunisation fœtomaternelle Rh(D) chez les femmes Rh(D)-négatif • Prophylaxie avant l'accouchement : dose unique de 300 µg (1500 UI) IV ou IM à 28-30 semaines de grossesse. • Prophylaxie après l'accouchement : 200 µg (1000 UI) IV ou de 200 µg (1000 UI) à 300 µg (1500 UI) IM. Administrer RHOPHYLAC le plus tôt possible dans les 72 heures qui suivent l'accouchement. Administrer également la dose postpartum si une prophylaxie antepartum a été administrée. Si hémorragie fœtomaternelle importante (> 4 ml (0,7 % 0,8 % des femmes)) soupçonnée (ex. : anémie fœtale, mort fœtale intra-utérine), estimer son intensité par un test de Kleihauer-Betke : administrer des doses complémentaires d'Ig anti-D à raison de 20 µg/100 UI par ml d'hématies fœtales.• Prophylaxie après une complication de la grossesse : - Interventions et incidents � 12 semaines de grossesse : 200 µg (1000 UI) IV ou IM. - Interventions et incidents > 12 semaines de grossesse : au moins 200 µg (1000 UI) IV ou IM. - Prélèvement de villosités choriales : 200 µg (1000 UI) IV ou IM. Administrer RHOPHYLAC dès que possible, sans dépasser 72 heures après l'événement à risque. Transfusions incompatibles : Dose recommandée : 20 µg (100 UI) d’Ig anti-D pour 2 ml de sang Rh(D)-positif transfusés ou par ml de concentré érythrocytaire. Injection IV recommandée. En cas d'injection IM : si les doses sont importantes, les administrer sur plusieurs jours. Dose maximale de 3000 µg suffisante dans le cas d'importantes transfusions incompatibles, indépendamment du fait que le volume de transfusion soit > à 300 ml de sang Rh(D)-positif. Mode d'administration : RHOPHYLAC peut être administré par injection IV ou IM. En cas de troubles hémorragiques contre-indiquant les injections IM, administrer par voie IV. Si dose importante (> 5 ml) et voie IM, fractionner la dose et administrer en des sites différents. Contreindications Hypersensibilité à l'un des composants. Voie IM contre-indiquée en cas de thrombocytopénie sévère ou d'autres troubles de l'hémostase. Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi* : Après l'accouchement, l'Ig anti-D est destinée à la mère. Ne pas administrer au nouveau-né. Ne pas utiliser chez les sujets Rh(D)-positif. Maintenir les patients en observation pendant 20 mn au moins après l’administration. En cas de réaction allergique 10 7. ou anaphylactique, interrompre immédiatement l'administration. Informer les patients des premiers signes d'une réaction d'hypersensibilité. En cas de choc, instaurer un traitement symptomatique. Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d’agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d’infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma ainsi que la mise en œuvre dans le procédé de fabrication d’étapes efficaces pour l’inactivation / élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d’agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres types d’agents infectieux. Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés (VIH, VHB et VHC). Elles peuvent être d’efficacité limitée vis-à-vis des virus non enveloppés (VHA et parvovirus B19). L’expérience clinique avec les Ig montre l’absence de transmission du VHA ou du parvovirus B19 et laisse également supposer que la présence d’anticorps contribue de façon importante à la sécurité virale. Il est fortement recommandé lors de chaque administration de RHOPHYLAC à un patient, d’enregistrer le nom et le numéro de lot du médicament, afin de maintenir un lien entre le patient et le lot du produit. Interactions* : Reporter l'immunisation active avec des vaccins à virus vivant atténué de 3 mois après la dernière administration de l'Ig anti-D car l'efficacité du vaccin peut être altérée. Si l’Ig anti-D administrée dans les 2 à 4 semaines qui suivent cette vaccination, son efficacité peut être altérée. Augmentation transitoire des anticorps transférés passivement dans le sang du patient (p. ex. test de Coombs positif chez le nouveau-né). RHOPHYLAC peut renfermer des anticorps dirigés contre d'autres antigènes Rh, p. ex. anti-Rh(C), qui peuvent être détectés après administration. Grossesse et allaitement* : Médicament destiné à une utilisation pendant la grossesse. Aucun événement indésirable imputable au médicament n'a été rapporté chez les enfants. Effets indésirables* : Douleur et sensibilité locales au point d'injection. Hyperthermie, malaise, céphalées, réactions cutanées et frissons occasionnels. Rares cas de nausées, vomissements, hypotension artérielle, tachycardie et réactions de type allergique ou anaphylactique (dyspnée, choc), même en l'absence d'hypersensibilité du patient lors d'une administration précédente. Surdosage* : Aucune donnée disponible. Surveillance clinique et biologique en raison du risque de réaction hémolytique. Incompatibilités : Ne pas mélanger avec d'autres médicaments. Conservation : 3 ans, conserver la seringue (conditionnement primaire) dans l’emballage extérieur, au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C) et à l'abri de la lumière. Ne pas congeler. Tenir hors de la portée et de la vue des enfants. Précautions particulières d’élimination et de manipulation* : Usage unique (une seringue-un patient). Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché : LFB BIOMEDICAMENTS- 3, avenue des Tropiques - BP 305 - LES ULIS - 91958 Courtabœuf Cedex - FRANCE. AMM n° : 363 970-2 : 2 ml (200 microgrammes) - 363 971-9 : 2 ml (300 microgrammes). JUIN 2004/FEVRIER 2006. Liste I. Agréé Collectivités. Remboursé Sécurité Sociale à 100 %. Prix public TTC : RHOPHYLAC 200 µg/2 ml : 61,57 €, • RHOPHYLAC 300 µg/2 ml : 85,16 €. *Pour une information complète, se reporter au RCP ou au dictionnaire des spécialités pharmaceutiques. JUILLET 2007 - 06G0486/3.0 La Lettre du Gynécologue - n° 332 - mai 2008