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hystérectomies par an en France.
5,8% des femmes en France sont hystérectomisées.
De nombreuses alternatives sont offertes actuellement aux traitements chirurgicaux.
L’hystérectomie conservatrice : uni ou bilatérale, les annexes sont laissées en place.
L’hystérectomie non conservatrice : les pédicules lombo-ovariens sont liés et les annexes sont
retirées avec l’utérus.
L’hystérectomie sub-totale : il y a conservation du col, en sectionnant l’utérus au niveau de
l’isthme.
L’hystérectomie totale : il y a exérèse du col et du corps de l’utérus.
NB : il n’est pas possible d’enlever l’utérus sans enlever l’isthme, mais il est possible de laisser
le col.
Hystérectomie : ablation de l’utérus.
Colpohystérectomie : ablation de l’utérus et du vagin, en cas de pathologies malignes.
1) L’hystérectomie par voie abdominale
(ou laparotomie)
a) Indications
- Pathologies symptomatiques du myomètre.
- Echec des autres traitements (notamment en cas de métrorragies sur polype).
- Endométriose.
- Gros fibromes ou gros kystes ovariens.
- ATCD de chirurgie pelvienne.
L’hystérectomie par voie abdominale est une chirurgie fonctionnelle, qui se réalise par anesthésie
générale ou loco-régionale (rachi-anesthésie).
b) Déroulement et étapes de l’opération
Lors d’une hystérectomie, la patiente est en décubitus dorsal, les bras en croix. L’opérateur est à
gauche de la patiente, et l’aide en face.
Les étapes se font dans l’ordre suivant (de l’arrière vers l’avant) :
- Incision médiane ou transversale.
- Ligature des ligaments ronds.
- Ouverture du péritoine pelvien et libération vésico-utérine et latéro-pelvienne.
- Ligature des pédicules lombo-ovariens (intervention non conservatrice) ou utéro-ovariens
(intervention conservatrice).
- Ligature des pédicules utérins et cervico-vaginaux.
- Dissection cervico-vaginale (hystérectomie totale) ou résection isthmique (hystérectomie
sub-totale).