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Entre 1980 et 2009, la part des exportations de services dans le total des exportations a augmenté de
5,4 points. Aujourd’hui, environ une exportation sur cinq concerne un service commercial.
3. En 2009, les produits agricoles représentent 7,3 % environ des produits exportés ; l’énergie et les
minerais représentent 14,2 % des produits exportés. Les produits manufacturés, eux, représentent
52,4 % des exportations, soit plus d’une exportation sur deux.
4. Cette baisse des exportations s’explique par la crise économique mondiale de 2008 qui a ralenti
l’activité économique et la croissance dans le monde. Les exportations ont été directement affectées
par la récession économique de certains pays.
Bilan : les échanges internationaux sont aujourd’hui principalement des échanges de produits
manufacturés : plus de la moitié des exportations en 2010 mais la part des services dans les échanges
internationaux ne cesse d’augmenter. Les échanges de services se sont développés plus tardivement
que les échanges de biens sous l’effet des progrès des techniques d’information et de communication
; ils représentent aujourd’hui environ 1/5 exportation et progressent à peu près au même rythme que
l’ensemble du commerce mondial. Du fait de leur importance, et bien que certains services restent
difficilement exportables, les échanges de services font désormais l’objet de négociations
internationales.
Complément : Du point de vue de l'économie française, un exemple d'exportation de service : les
dépenses des touristes étrangers en France. Exemple d'importation de service : la souscription d'un
contrat d'assurance par une entreprise française auprès d'une compagnie anglaise.
La part des services dans le commerce mondial reste inférieure à leur part dans la production
mondiale pour deux raisons principales :
certains services sont par nature difficilement exportables (restauration, coiffure, services
non marchands comme l’enseignement, services aux personnes comme la santé). “ Secteur
abrité ”, c’est à dire abrité de la concurrence internationale. Ce secteur abrité peut être
considéré comme un gisement d’emplois pour lesquels le coût salarial a peu d’importance
puisqu’il n’y a pas de concurrence internationale possible.
marchés nationaux de services sont restés jusqu'à récemment traditionnellement plus
protégés que les marchés de biens. Cependant, la libéralisation des échanges de services est
désormais à l'œuvre (cf les négociations du Cycle de Doha). Parallèlement, les progrès des
télécommunications (internet) facilitent l'achat et la vente de services à l'étranger. L'essor du
tourisme international participe également au phénomène.
2. Quelle géographie des échanges ?
Document 2 : Doc 2 p. 80 Belin : Une insertion internationale inégale
1. Forte progression de l’Asie : *3 entre 1948 et 2010.
Baisse de l’Amérique du Nord : -6,5 points de %
2. Progression entre 1948 et 1973 : + 14 points de % puis régressions : -7,4.
3. L’Afrique et l’Amérique Latine restent en marge des échanges.
Bilan : L’insertion dans le CI est inégale : depuis la fin de la 2GM, les échanges entre pays industrialisés
sont au cœur de la dynamique du CI : les pays développés représentent près de 65% des échanges
internationaux, contre près de 35% pour les PED. Néanmoins, l’Asie s’affirme comme une région qui
concentre plus de 30% des échanges de marchandises en 2010 contre moins de 14% en 1948.
Aujourd’hui la Chine est le premier pays exportateur mondial de marchandises (depuis 2009) et les
pays industrialisés restent leaders pour les exportations de services. => On peut parler d’une
tripolarisation des échanges entre l’Europe, L’Amérique du Nord et l’Asie : ces trois pays concentrent
en 2010 85% des échanges internationaux.
Document 3 : Doc 2 p. 81 Belin : Les échanges intra et inter-régionaux : question 3 modifiée