NUTRITION – Nutrition entérale et parentérale : indications, techniques, surveillance
La pose d'une nutrition artificielle dépend de la volonté du patient mais il y a aussi des règles médicales qu'il
faut respecter, cette décision thérapeutique se fait en 3 étapes :
1. évaluer l'état nutritionnel du patient (IMC par exemple)
2. évaluer les besoins protéino-énergétiques c'est à dire ce que mange réellement le patient au moment
où on décide le choix de la nutrition artificielle (par exemple un patient qui mange 400 kilocalories par
jour alors que ses besoins énergétiques sont de 2000 kilocalories, il va falloir combler les 1600
kilocalories manquantes).
3. évaluer les ingestats alimentaires ceci est le travail d'un diététicien, celui-ci est capable de transformer
l'interrogatoire du patient en un chiffre (combien de kilocalories mon patient mange-t-il sur 3 jours par
exemple)
Ce schéma est important à savoir.
Lorsqu'on doit décider d'une alimentation artificielle, c'est toujours l'alimentation entérale qu'on va
chercher à mettre en place. (très très important, c'est l'un des messages essentiels de ce cours).
CR : ce n'est pourtant pas réalisé en pratique alors que la nutrition parentérale est dangereuse pour le patient.
B. Nutrition entérale
I. Indications et contre-indications
a) Indications
➢Pathologies neurologiques (dans un cas sur 2) avec dysphagie et troubles de la déglutition (risque de
fausses routes et d'inhalation) comme les accidents vasculaires cérébraux AVC, la maladie de Parkinson
et la sclérose latérale amyotrophique.
Il faut absolument que la maladie neurologique soit stabilisée avant de faire la nutrition entérale.
➢Cancérologie comme les néoplasies des voies aérodigestives supérieures (pharynx, bouche, larynx) et la
radiothérapie des cancers ORL (entraîne des muscites = inflammation des muqueuses)
La neurologie et la cancérologie sont les deux indications princeps de la nutrition entérale.
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