Remerciements
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Eminents Acad´emiciens,
Vous me faites l’honneur de me demander de fournir
`a l’Acad´emie un rapport sur mon pass´e gordien.
d’apr`es Franz Kafka (1883-1924),
Rapport pour une acad´emie
Quand je suis arriv´e d´ebut septembre chez le pr´esident de la commission d’habili-
tation, Michel Brion, pour discuter de mon projet d’habilitation avant la fin de l’ann´ee,
Michel m’a convaincu que ce serait un d´efi sportif, d’abord pour moi, mais plus encore
pour les rapporteurs. Je remercie d’autant plus sinc`erement Thomas Fiedler, Colin Rourke,
et Pierre Vogel d’avoir accept´e et assum´e ce travail.
J’´etends mes remerciements `a tous les membres du jury de m’avoir fait l’honneur de
leur participation `a ma soutenance, malgr´e de multiples contraintes.
Durant mes premi`eres ann´ees en France, ´
Etienne Ghys `a Lyon puis Christine Lescop
et Vlad Sergiescu `a Grenoble m’ont particuli`erement soutenu et encourag´e, et je leur en
suis tr`es reconnaissant.
Je remercie ´egalement Christoph Lamm pour notre coop´eration qui a tenu si longtemps
bien que nous nous soyons ´eloign´es g´eographiquement et professionnellement.
Quant `a l’´eternelle aventure linguistique, en exag´erant une citation de Weyl [96] je
dirais : The gods have imposed upon my writing the yoke of two foreign tongues that were
not sung at my cradle. Si j’ai r´eussi `a m’en sortir c’est grˆace `a mes chers coll`egues franc¸ais
qui m’ont tout appris. Sylvain Gallot, Christine Lescop, et Alexis Marin m’ont patiemment
expliqu´e des finesses de la langue franc¸aise, qui est la leur. Les bizarreries subsistantes sont
de ma propre fabrication artisanale.
Ainsi je conclus par l’expression de mon profond sentiment de soulagement. —
Dans l’ensemble, je suis arriv´e `a ce que je voulais obtenir.
Que l’on ne dise pas que ce n’´etait pas la peine.