
i. le hockey sur gazon
ii. le skieur
78tPARTIE 2 COMPRENDRE
La couronne a donc bien la même masse que le bloc
d’or. Reste à savoir si la couronne est constituée
d’or ou d’un autre métal.
Dans l’eau, la balance n’est pas équilibrée. Les
poids du bloc et de la couronne sont toujours les
mêmes. En revanche, ils subissent également la
poussée d’Archimède de l’eau, qui est proportion-
nelle à leur volume. Si le plateau de la couronne est
plus haut que le plateau du bloc d’or, cela signifie
que la poussée d’Archimède subie par la couronne
est plus grande que la poussée d’Archimède subie
par le bloc d’or. Donc que le volume de la couronne
est plus grand que celui du bloc d’or.
La couronne a donc la même masse que le bloc d’or,
mais un volume plus grand. Sa masse volumique est
donc plus petite que celle du bloc d’or. Cela permet
d’affirmer que la couronne n’est pas faite entière-
ment d’or, donc que l’orfèvre a triché.
32
Sphères chargées en équilibre
a. Bilan des forces qui s’exercent sur la charge q1 :
tson poids
: vertical et vers le bas de valeur
P = mg = 0,098 N,
tla force exercée par le fil auquel est accrochée la
sphère de charge q1 :
,
tla force exercée par la charge q2 :
.
b. Le système d’axes le plus adapté pour cette étude
statique serait un repère cartésien (Oxy) avec pour
origine la charge q1.
x
q1q2
! !
P
T
F
O
c. D’après la première loi de Newton dans le réfé-
rentiel terrestre supposé galiléen :
.
La projection selon l’axe (Oy) donne − Tsinθ + F = 0,
soit F = Tsinθ, ou encore :
K
sinq.
Pour déterminer la valeur de T, il faut projeter la
relation vectorielle des forces selon l’axe (Oy) :
– mg + Tcos θ = 0, soit T =
cosq.
L’expression de d devient :
!¥
¥¥ "
-
-
9010 20 10
10 10 98
0
9
92
3
,. .
.,tan( )
= 1,0.10–2 m = 1,0 cm.
d. Calcul des valeurs de chacune des forces :
tle poids : P = mg = 10.10–3 × 9,81 = 9,8.10–2 N,
tla force exercée par le fil :
T = mg
cosq = 10.10 9,81
3–
cos( )
¥
!20 = 0,10 N,
tla force exercée par la charge q2 :
FK
qq
d
!
¥
!¥
22
9010 20 10
1010
,. .
,.
= 3,6.10–2 N.
Exercices de BAC
33
Le hockey sur gazon
1.a. Le référentiel terrestre est adapté.
b. La balle subit uniquement la force
, parallèle au
mouvement et orientée dans le sens de celui-ci.
c. La deuxième loi de Newton s’écrit
est l’accélération de la balle. La force
étant
constante, l’accélération l’est aussi.
d. Le mouvement de la balle entre A et B est recti-
ligne (puisque le trajet est une droite) et uniformé-
ment accéléré puisque l’accélération
de la balle
est constante.
2.a. Par définition,
.
b. Le mouvement étant uniformément accéléré,
l’accélération instantanée est égale à l’accélération
moyenne, de valeur
13102
,. .
3.a. La force exercée par la crosse a donc pour
valeur F = ma = 20 N.
b. La valeur du poids est P = mg = 1,6 N. Comme il
est plus de dix fois inférieur à F, il est possible de
le négliger.
Chapitre 5 Les outils de la mécanique classiquet79
34
Le skieur
I.1. Le skieur subit:
tson poids
!, vertical et vers le bas, de valeur
P = mg = 7,8.102 N,
tla réaction normale du support
, perpendiculaire
au support et orientée vers le haut.
G
!
sens du
mouvement
x
O
R
P
2. La deuxième loi de Newton s’écrit:
!".
3. Le skieur n’a pas de mouvement selon (Oy), donc
la coordonnée de l’accélération sur cet axe est nulle.
4. En projection sur l’axe (Ox), la deuxième loi de
Newton s’écrit ma = mgsinα.
Cela donne a = gsinα = 3,4 m.s–2.
5. L’accélération étant constante et la vitesse ini-
tiale nulle, la vitesse du skieur s’écrit v = gsinαt au
bout d’une durée t.
6. La distance parcourue s’en déduit par intégration :
dgt!
2
sina.
7.a. La durée de parcours de la longueur L vérifie
Lgt!
1
2
sina, donc s’écrit tL
g
1
295
sin,
as.
b. La vitesse acquise est alors v1 = gsinαt1, soit:
m.s.
II.1. Si aucun frottement ne s’exerçait sur le skieur,
alors il aurait un mouvement accéléré comme c’est
le cas dans la partie I, d’après la deuxième loi de
Newton.
S’il est en mouvement rectiligne et uniforme, c’est
qu’une force supplémentaire, opposée au mouve-
ment, s’applique.
Il subit donc nécessairement des frottements
x
O
R
P
ƒ
3. La première loi de Newton s’écrit
.
En projection sur l’axe (Ox), on a mgsinα − f = 0,
cequi donne f = mgsinα = 2,7.102 N.
4. Ces frottements sont dus au contact avec le sol
(frottements solides) et avec l’air (frottements
fluides). Pour diminuer les frottements du sol, il faut
farter les skis. Pour diminuer les frottements de l’air,
des combinaisons spéciales, ainsi qu’une position
adaptée du skieur, sont des solutions possibles.
III.1. Les forces qui s’exercent sur le skieur sont
son poids
, la force de traction de la perche
,
parallèle à la perche, la réaction normale de la piste
et la force de frottements
, opposée au
mouvement.
2. Le mouvement du skieur étant rectiligne et uni-
forme dans un référentiel considéré comme galiléen,
la première loi de Newton indique que la somme vec-
torielle de ces forces est nulle :
O
G
R
P
T
ƒ
4. En projection sur l’axe (Ox), la relation vecto-
rielle de la question III.2 donne :
– mgsinα − F + Tcosβ = 0
d’où
b30102N.
5. D’après la troisième loi de Newton, la valeur de
la force exercée par le skieur sur la perche est éga-
lement T = 3,0.102 N. Énoncé de la troisième loi
de Newton : deux systèmes en interaction exercent
l’un sur l’autre des forces opposées.
Chapitre 5 Les outils de la mécanique classiquet79
34
Le skieur
I.1. Le skieur subit:
tson poids
!, vertical et vers le bas, de valeur
P = mg = 7,8.102 N,
tla réaction normale du support
, perpendiculaire
au support et orientée vers le haut.
G
!
sens du
mouvement
x
O
R
P
2. La deuxième loi de Newton s’écrit:
!".
3. Le skieur n’a pas de mouvement selon (Oy), donc
la coordonnée de l’accélération sur cet axe est nulle.
4. En projection sur l’axe (Ox), la deuxième loi de
Newton s’écrit ma = mgsinα.
Cela donne a = gsinα = 3,4 m.s–2.
5. L’accélération étant constante et la vitesse ini-
tiale nulle, la vitesse du skieur s’écrit v = gsinαt au
bout d’une durée t.
6. La distance parcourue s’en déduit par intégration :
dgt!
2
sina.
7.a. La durée de parcours de la longueur L vérifie
Lgt!
1
2
sina, donc s’écrit tL
g
1
295
sin,
as.
b. La vitesse acquise est alors v1 = gsinαt1, soit:
m.s.
II.1. Si aucun frottement ne s’exerçait sur le skieur,
alors il aurait un mouvement accéléré comme c’est
le cas dans la partie I, d’après la deuxième loi de
Newton.
S’il est en mouvement rectiligne et uniforme, c’est
qu’une force supplémentaire, opposée au mouve-
ment, s’applique.
Il subit donc nécessairement des frottements
x
O
R
P
ƒ
3. La première loi de Newton s’écrit
.
En projection sur l’axe (Ox), on a mgsinα − f = 0,
cequi donne f = mgsinα = 2,7.102 N.
4. Ces frottements sont dus au contact avec le sol
(frottements solides) et avec l’air (frottements
fluides). Pour diminuer les frottements du sol, il faut
farter les skis. Pour diminuer les frottements de l’air,
des combinaisons spéciales, ainsi qu’une position
adaptée du skieur, sont des solutions possibles.
III.1. Les forces qui s’exercent sur le skieur sont
son poids
, la force de traction de la perche
,
parallèle à la perche, la réaction normale de la piste
et la force de frottements
, opposée au
mouvement.
2. Le mouvement du skieur étant rectiligne et uni-
forme dans un référentiel considéré comme galiléen,
la première loi de Newton indique que la somme vec-
torielle de ces forces est nulle :
O
G
R
P
T
ƒ
4. En projection sur l’axe (Ox), la relation vecto-
rielle de la question III.2 donne :
– mgsinα − F + Tcosβ = 0
d’où
b30102N.
5. D’après la troisième loi de Newton, la valeur de
la force exercée par le skieur sur la perche est éga-
lement T = 3,0.102 N. Énoncé de la troisième loi
de Newton : deux systèmes en interaction exercent
l’un sur l’autre des forces opposées.
Chapitre 5 Les outils de la mécanique classiquet79
34
Le skieur
I.1. Le skieur subit:
tson poids
!, vertical et vers le bas, de valeur
P = mg = 7,8.102 N,
tla réaction normale du support
, perpendiculaire
au support et orientée vers le haut.
G
!
sens du
mouvement
x
O
R
P
2. La deuxième loi de Newton s’écrit:
!".
3. Le skieur n’a pas de mouvement selon (Oy), donc
la coordonnée de l’accélération sur cet axe est nulle.
4. En projection sur l’axe (Ox), la deuxième loi de
Newton s’écrit ma = mgsinα.
Cela donne a = gsinα = 3,4 m.s–2.
5. L’accélération étant constante et la vitesse ini-
tiale nulle, la vitesse du skieur s’écrit v = gsinαt au
bout d’une durée t.
6. La distance parcourue s’en déduit par intégration :
dgt!
2
sina.
7.a. La durée de parcours de la longueur L vérifie
Lgt!
1
2
sina, donc s’écrit tL
g
1
295
sin,
as.
b. La vitesse acquise est alors v1 = gsinαt1, soit:
m.s.
II.1. Si aucun frottement ne s’exerçait sur le skieur,
alors il aurait un mouvement accéléré comme c’est
le cas dans la partie I, d’après la deuxième loi de
Newton.
S’il est en mouvement rectiligne et uniforme, c’est
qu’une force supplémentaire, opposée au mouve-
ment, s’applique.
Il subit donc nécessairement des frottements
x
O
R
P
ƒ
3. La première loi de Newton s’écrit
.
En projection sur l’axe (Ox), on a mgsinα − f = 0,
cequi donne f = mgsinα = 2,7.102 N.
4. Ces frottements sont dus au contact avec le sol
(frottements solides) et avec l’air (frottements
fluides). Pour diminuer les frottements du sol, il faut
farter les skis. Pour diminuer les frottements de l’air,
des combinaisons spéciales, ainsi qu’une position
adaptée du skieur, sont des solutions possibles.
III.1. Les forces qui s’exercent sur le skieur sont
son poids
, la force de traction de la perche
,
parallèle à la perche, la réaction normale de la piste
et la force de frottements
, opposée au
mouvement.
2. Le mouvement du skieur étant rectiligne et uni-
forme dans un référentiel considéré comme galiléen,
la première loi de Newton indique que la somme vec-
torielle de ces forces est nulle :
O
G
R
P
T
ƒ
4. En projection sur l’axe (Ox), la relation vecto-
rielle de la question III.2 donne :
– mgsinα − F + Tcosβ = 0
d’où
b30102N.
5. D’après la troisième loi de Newton, la valeur de
la force exercée par le skieur sur la perche est éga-
lement T = 3,0.102 N. Énoncé de la troisième loi
de Newton : deux systèmes en interaction exercent
l’un sur l’autre des forces opposées.
Chapitre 5 Les outils de la mécanique classiquet79
34
Le skieur
I.1. Le skieur subit:
tson poids
!, vertical et vers le bas, de valeur
P = mg = 7,8.102 N,
tla réaction normale du support
, perpendiculaire
au support et orientée vers le haut.
G
!
sens du
mouvement
x
O
R
P
2. La deuxième loi de Newton s’écrit:
!".
3. Le skieur n’a pas de mouvement selon (Oy), donc
la coordonnée de l’accélération sur cet axe est nulle.
4. En projection sur l’axe (Ox), la deuxième loi de
Newton s’écrit ma = mgsinα.
Cela donne a = gsinα = 3,4 m.s–2.
5. L’accélération étant constante et la vitesse ini-
tiale nulle, la vitesse du skieur s’écrit v = gsinαt au
bout d’une durée t.
6. La distance parcourue s’en déduit par intégration :
dgt!
2
sina.
7.a. La durée de parcours de la longueur L vérifie
Lgt!
1
2
sina, donc s’écrit tL
g
1
295
sin,
as.
b. La vitesse acquise est alors v1 = gsinαt1, soit:
m.s.
II.1. Si aucun frottement ne s’exerçait sur le skieur,
alors il aurait un mouvement accéléré comme c’est
le cas dans la partie I, d’après la deuxième loi de
Newton.
S’il est en mouvement rectiligne et uniforme, c’est
qu’une force supplémentaire, opposée au mouve-
ment, s’applique.
Il subit donc nécessairement des frottements
x
O
R
P
ƒ
3. La première loi de Newton s’écrit
.
En projection sur l’axe (Ox), on a mgsinα − f = 0,
cequi donne f = mgsinα = 2,7.102 N.
4. Ces frottements sont dus au contact avec le sol
(frottements solides) et avec l’air (frottements
fluides). Pour diminuer les frottements du sol, il faut
farter les skis. Pour diminuer les frottements de l’air,
des combinaisons spéciales, ainsi qu’une position
adaptée du skieur, sont des solutions possibles.
III.1. Les forces qui s’exercent sur le skieur sont
son poids
, la force de traction de la perche
,
parallèle à la perche, la réaction normale de la piste
et la force de frottements
, opposée au
mouvement.
2. Le mouvement du skieur étant rectiligne et uni-
forme dans un référentiel considéré comme galiléen,
la première loi de Newton indique que la somme vec-
torielle de ces forces est nulle :
O
G
R
P
T
ƒ
4. En projection sur l’axe (Ox), la relation vecto-
rielle de la question III.2 donne :
– mgsinα − F + Tcosβ = 0
d’où
b30102N.
5. D’après la troisième loi de Newton, la valeur de
la force exercée par le skieur sur la perche est éga-
lement T = 3,0.102 N. Énoncé de la troisième loi
de Newton : deux systèmes en interaction exercent
l’un sur l’autre des forces opposées.