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RAPPORT MORAL DU PRESIDENT
Une fois n’est pas coutume, l’année 2013 n’était en son commencement pas trop stressante au
niveau budgétaire et financier. L’horizon était, en particulier grâce aux fonds européens, un peu
éclairci et permettait à une équipe toujours aussi motivée et engagée dans le travail du Centre de
soins Parcours d'Exil de travailler plus sereinement.
Malheureusement ce climat un peu plus serein c’est vite assombri, notamment avec l’échec des
négociations avec la Croix Rouge, et il a été nécessaire que le membres du Conseil d'Administration
et de toute l’équipe se mobilisent autour du Dr Duterte et de Jérôme Boillat pour trouver des
solutions permettant de ne pas nous retrouver début 2014 dans une situation compliquée voir
scabreuse au niveau trésorerie.
La mise en commun de toutes bonnes volontés à permis de trouver des solutions qui assurent la
poursuite des indispensables activités du centre de soins.
Les fonds propres générés par les actions de formation et de supervision ont augmentées ce qui est
particulièrement intéressant.
Qu’il me soit ici permis de remercier l’équipe de salariés mais aussi l’équipe des bénévoles sans
laquelle nombres d’activités ne seraient pas possible. J’ai été, en tant que musicien non seulement
très heureux de voir le partenariat avec l’orchestre de Paris auquel j’appartiens, se développer mais
aussi de voir apparaitre une nouvelle activité sous la forme de cours de musique hebdomadaires.
Voir et entendre l’entrain de ces jeunes qui découvrent une autre musique, d’autres sonorités et des
instruments avec lesquels ils ne sont pas familiers m’a beaucoup touché.
Il m’est particulièrement agréable, en tant que Président, de voir qu’après 13 années d’existence,
Parcours d’exil reste une association toujours aussi enthousiaste, active pleine de projets. Il est
particulièrement intéressant de voir que « l’esprit » associatif de notre organisation a pu venir aider
l’association Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs à se créer et à monter des projets en partenariat avec
Parcours d’Exil mais aussi, que le groupe de parole des femmes excisées et des femmes victimes de
mariages forcés ait pu aboutir à la création d’une association présidée par un membre de notre
Conseil d'Administration, Maitre Danielle Mérian.
La création de cette association est une preuve supplémentaire, si besoin était que le travail
thérapeutique peut se poursuivre au-delà des séances et aboutir à des résultats concrets où les
patientes prennent leur destin en main.
Tout cela ne peut que nous amener à poursuivre avec détermination notre action même si ce
parcours est semé d’embuches.
C’est un plaisir pour moi de présider le Conseil d'Administration de cette association et ainsi de
participer à ma façon à l’avancée des actions mise en place.
Merci à tous une fois encore.
Eiichi Chijiiwa